Tasmania : A la recherche du travail perdu

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Près d’un mois après être arrivé en Australie à Sydney, après avoir recherché notre van, son aménagement qui fut une sacrée aventure, et la route vers Melbourne, nous sommes sur le bateau qui nous mène vers la Tasmanie. On regarde le continent s’éloigner en se disant qu’on le retrouvera dans quelques semaines ou quelques mois, cela dépendra de ce que cette petite île au Sud Est de l’Australie nous réserve. Cette fois, l’objectif premier sera de trouver un travail.

 


 

Capture_d’écran_2016-01-13_à_20_01_10Pourquoi la Tasmanie ? Difficile d’y répondre clairement car on ne saurait expliquer pourquoi mais nous sommes tous les deux attirés par cette île. Peut-être parce que c’est un endroit loin de tout, un bout du monde en quelque sorte. Ou bien parce qu’on peut y rencontrer des manchots (oui encore !! Nolwenn n’en est toujours pas rassasiée !). Ou encore parce qu’il y serait assez facile d’y trouver un travail.

 

 

 

SONY DSCSurement un mélange de toutes ces raisons qui nous ont poussé à y aller. On arrivera de très bon matin à Devonport, la 3ème plus grande ville de l’île, située au Nord et où arrive les ferry en provenance du continent. On commence par refaire le plein de provisions confisquées pour le voyage, protection de la nature oblige. Ensuite, … et bien … qu’est-ce qu’on fait ? On cherche du travail ? Ou on part se balader ?

 

 

On a du mal à prendre une décision, on est dans le gaz. On n’a pas beaucoup dormi cette nuit, alors on se dit qu’on va se la jouer cool pour aujourd’hui, et que dès demain on part chercher du travail ! Banco !

 

 

On roule un peu le long de la côte, très belle, en quête d’un coin pour camper (sans payer, cela va de soi). Et on fait chou blanc… La côte est plutôt protégée dans ce coin là, et cela semble plus difficile de s’arrêter où bon nous semble comme c’était le cas sur le continent. Hmmm… Pas très cracoucass tout ça…

 

 

SONY DSCOn passe par un petit village qui aura l’honneur de mettre Nolwenn dans tous ses états ! Normal, il s’appelle Penguin ! Pas possible !! Les manchots auraient leur propre village !! On s’arrête un peu discuter avec les locaux, et l’enchantement s’évaporera comme par magie… Pas beaucoup de manchot par ici, hormis la statue d’un pingouin géant sur la place du village… Bon, ce sera toujours l’occasion de prendre des photos sympa, et pour Manu de lui claquer une belle fessée ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut fesser un pingouin quoi !

 

SONY DSCTrêve de plaisanterie. Nolwenn ne rigole pas du tout. Elle veut du manchot, et il va falloir lui en donner. Manu connaît cet état chez elle, et préfère ne pas trop se mêler, il sait de quoi elle est capable. Où ça ? A Burnie ? A 20 km d’ici il y a des manchots ? On y va.

 

 

SONY DSCOn ne perdra pas beaucoup de temps à tergiverser. On n’a toujours pas dormi, et la journée est longue, Nolwenn est incontrôlable. On arrive à Burnie en moins de temps qu’il n’en faut. Direction l’office de tourisme. « Où sont les manchots ? Quoi, il faut payer pour les voir ? Madame, de ma vie je n’ai jamais payé pour voir un manchot, et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer ! Je suis une CRACOUCASS ! Vous savez ce que c’est une CRACOUCASS ??!! JE VAIS VOUS EXPL …. » Manu intervient et emporte Nolwenn avant que le scandale éclate. La pauvre, elle n’a pas beaucoup dormi et on lui parle de manchot comme ça. Il faut qu’elle se repose un peu…

 

SONY DSCOn repart sans voir les manchots. Il s’avère que ce n’était pas payant pour les voir, mais c’est l’habitude de ces pays où il faut payer pour tout, et puis la fatigue qui prend un peu le dessus. Le fait est que pour voir les manchots, il faut venir à la tombée du jour, mais que nous ne savons finalement pas où dormir. Les seuls Free Camping rencontrés n’acceptent pas les véhicules non-autonomes comme nous, et selon les dires, les autorités locales ne rigolent pas trop là dessus… Donc mission n°1 : trouver où dormir.

 

SONY DSCOn recherche et on trouve un camping payant qui fait une réduction de 50% si l’on cite le nom de l’application fétiche du backpackers en Australie : WikiCamp. Oui, cette application payante permet de géolocaliser autour de vous tout type de chose : campement payant ou non, eau, douche, BBQ, signal téléphone, etc etc… Bref, c’est LE meilleur ami du Backpacker en van en Australie !

 

On arrivera à ce camping à Ulverstone, et nous aurons bien droit à la ristourne. Super, on discute un peu avec la réception. Vous n’avez pas besoin de personnel à tout hasard ? Des fermes de mûres dans le coin embauche en ce moment ? Ok merci pour l’info.

 

Le soir, repos, repos, repos, et quand même, comme toujours, plan de bataille pour le lendemain. On part chercher du boulot. Ok, où et dans quoi ? Ah… Oui, voilà on y arrive. Dans quoi veut-on travailler ? … Autant être honnête, nos profils de jeunes cadres dynamiques ont un peu de mal à se transposer au ramassage de fruits sous la coupelle d’un petit superviseur… Surtout après les retours qu’on en a eu, très physique, et comme la plupart sont payés au rendement, il ne faut pas chômer …

 

Diplômés et parlant 3 langues, on pense prétendre à un job un peu plus sympa que le Fruit Picking (ramassage de fruit). Enfin, on peut essayer !

 

SONY DSCOn passe la nuit, et le lendemain, réveil tôt, bon petit déj pour bien démarrer le démarchage de travail ! Bon, les fruits ça n’est pas forcément ce vers quoi on veut se tourner mais on va quand même aller voir la ferme qui recrute. On ne sait jamais, et puis les mûres, à ce qu’on a entendu, c’est assez simple à picker.

 

 

SONY DSCOn se perd un peu dans la campagne, beaucoup de fermes, légumes, fleurs, etc, … mais peu de serres à fruits rouges… On s’arrête demander un peu si les gens embauchent mais non, rien de rien. On nous guide vers une grande ferme qui fait des mûres, Costa. Apparemment, c’est l’une des plus grandes fermes de l’île.

 

 

On tourne encore un peu en vain, et on se pose. Beaucoup nous on conseillés d’aller voir les agences pour l’emploi, les fermes piochent régulièrement là dedans pour leur main d’œuvre. On se dit que peut-être là on pourra trouver autre chose que le Fruit Picking.

 

On se rend dans une agence soi-disant spécialisée pour les emplois saisonniers. On rencontre un recruteur et on discute un peu.

  • On est WHV (Working Holiday Visa)
  • Ok, vous cherchez du Fruit Picking alors.
  • Euh… En fait, on aurait aimé savoir s’il y avait d’autres types de job saisonnier, tourisme ou je ne sais quoi.
  • Hmm… J’ai plusieurs fermes qui cherchent des pickeurs pour leurs fruits.

 

On échange un peu, on déballe nos parcours, le recruteur se demande ce qu’on fait là. C’est vrai, qu’est-ce qu’on fait là ? Est-ce qu’on a vraiment besoin de travailler ? On peut peut-être s’en sortir autrement. C’est pourtant ce qu’on avait prévu de faire…

On s’en va de l’agence sans rien avoir gagné. Clairement, ce statut de WHV nous catégorie automatiquement comme des ramasseurs de fruit. Un petit quelque chose quand même, on doit bien vous l’avouer, devoir mettre sa fierté de côté. Ok, c’est comme ça, et on n’y pourra rien. On range les diplômes au placard, et on va voir les fermes.

 

On repart vers là où on nous avait indiqué Costa, la grande ferme de mûres. On arrive devant une immensité de serres. Devant l’une d’elles, un petit groupe de travailleurs. On y va. Ils sont une cinquantaine, il n’y presque pas de bruit, l’atmosphère est lourde, personne ne parle, tout le monde travaille, on dirait de zombies. Les pickeurs ne nous remarquent même pas. On demande à l’un s’il y a un superviseur. Il nous indique un mec avec un gilet jaune. On va le voir :

  • Vous avez du boulot ?
  • Oui, mais il faut passer par telle agence, je peux pas recruter en direct, on est une grande ferme.

 

Ok, on prend les coordonnées et on part. On se regarde et on se dit a même chose : « j’ai pas vraiment envie d’aller travailler là… ». Sur le chemin, une ferme de cerise : « On a déjà notre staff »…

 

On rentre au camping, bien déçus de notre journée. Déjà parce qu’on doit ravaler notre fierté, et ça met un peu de temps à passer. Et puis parce qu’on s’imaginait trouver du travail plus facilement, et dans autre chose que le Fruit Picking… On est un peu découragé, mais on se reprend vite. Que dirait Ernesto ? Jusqu’à la victoire, toujours !!

 

Allez, on cherche des fermes sur internet, on en appelle plusieurs, et on se fait rembarrer parfois sans même avoir pu ouvrir la bouche. Aïe… Bon… On va finir à Costa… C’est pas vraiment ce qu’on aurait préféré… On avait entendu des amis qui avaient travaillé dans des fermes sympa, à taille humaine, avec une bonne ambiance… Que faire ? … …

 

Tout simplement, suivre notre voyage. On roule, on voit ce qu’on veut voir, et on essaie de trouver du boulot sur la route. Pourquoi chercher plus loin ? C’est ce qu’on s’était toujours dit !

 

Le lendemain, en route ! On trouve un très bon site qui répertorie les fermes. On se fait un itinéraire. En route vers l’Est de la Tasmanie, la région au nord de Launceston, la Tamar Valley.

 

Sur la route, on s’arrête à quelques fermes. Pour beaucoup, les fruits ne sont pas encore sortis. On laisse nos numéros. Parfois on sent l’accroche, parfois on sait que ça ne donnera jamais rien.

 

On arrive dans la Tamar Valley, réputée pour ses vignes et son agriculture prospère. On finit notre tournée par une petite ferme de mûre. On discute pas mal avec la propriétaire, très sympa. On a une touche. C’est pour dans une semaine environ. Ok, ça nous dit bien ! Ce soir là, on est tout content, se disant que on va finir pas le trouver ce travail !

 

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La Tamar Valley

 

SONY DSCLe lendemain, on reprend notre tournée. On tombera rapidement sur une autre ferme, des cerises cette fois. Le propriétaire, Peter, nous dit que les fruits devraient sortir d’ici quelques jours, qu’il aura besoin de monde. On discute pas mal, on le sent bien, et on laisse nos coordonnées. Le picking payé à l’heure ? C’est assez rare mais pourquoi pas… La saison durerait 3 à 4 semaines, ce n’est pas très long mais cela ferait une bonne mise en bouche.

 

 

SONY DSCOn reprend la route, on continue la tournée des fermes. Rien de bien folichon… Envoyer un CV pour passer un entretien ? Pour cueillir des fruits ? C’est une blague ?! On continue vers l’Est. Sur la route, une petite balade pour voir les Colombia Falls, une grande et belle cascade.

 

On continuera jusqu’à arriver sur la côte. On arrive pile à Bay of Fire, un endroit assez réputé touristiquement de la Tasmanie. Et pour cause. Des plages magnifiques, des rochers colorés orange, une eau turquoise transparente. Woaw ! Mais c’est le soir et on imagine qu’en pleine journée, cela doit être encore plus beau.

 

 

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Manu est intenable …

 

 

SONY DSCPour le coup, dans ce coin, c’est plein de Free Campsite tout le long de la côte. On se fait un bon petit plaisir en campant proche de la mer. Le lendemain, journée magnifique. On décide de profiter de la matinée pour se promener à Bay of Fire.

 

 

Juste magnifique. Incroyable ! Des couleurs éclatantes ! Les photos parlent d’elles-mêmes.

 

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SONY DSCOn se promènera sur les plages, faisant plusieurs stops, se promenant sur les rochers. Dommage que l’eau soit si froide, elle donne tellement envie de s’y baigner !

 

 

 

 

On reprend la route, on longe la côte vers le sud. On s’arrête voir des fermes au passage. L’une d’elle fut assez cocace. Un vieux fermier nous dit qu’il va falloir du temps pour nous former au Picking, et que pendant ce temps là, il ne pourra pas nous payer… Mais bien sûr…

 

Petite aparté :

 

Le visa WHV est valide un an, renouvelable une fois sous condition. L’une des conditions est d’accumuler au cours de la première année 88 jours de travail en ferme. Pour beaucoup de jeunes backpackers, c’est un objectif pour rester en Australie. Et c’est aussi un levier de beaucoup d’employeur pour abuser du travail des backpackers en échange de jours de ferme, cela en étant payé au rabais, voir pas du tout.

Bref, dans l’univers du Backpacker WHV en Australie, on l’aura vite compris, c’est la jungle : mange ou fais toi mangé !

 

 

Comme nous ne comptons pas renouveler notre visa, nous laisserons seul ce fermier avec ses fruits. Picker des fruits gratuitement ? Et puis quoi encore ?!!

 

SONY DSCOn s’arrête à une autre ferme un peu plus loin, à St Marys. Une ferme perchée sur les collines avec une vue imprenable sur la côte. Magnifique. La dame nous reçoit très gentiment. On discute un peu, et ça colle direct. Les fruits, l’ambiance, tout. Une petite ferme familiale qui fait des myrtilles. Pas mal payé, on peut camper sur place pour pas cher, 6 pickers seulement, pause régulière pour se détendre. Super !!

 

Sauf que cela commence mi-janvier, soit dans preque un mois… Ah… Bon on réfléchit un peu, on se dit qu’au pire, on visite la Tasmanie maintenant, et quand on finit, on vient travailler là. Ok, c’est parti. La Dame est aussi enjouée que nous. Super ! On s’est bien positionné sur un job loin d’une grosse usine sans âme.

 

SONY DSCOn repart tout content. On passe la nuit de nouveau au bord de la plage, imaginant ce qu’on allait faire dès maintenant, où on pourrait potentiellement travailler. Le lendemain, on part vers le sud, on arrive à Bicheno, où apparemment, il y a des manchots. On s’arrête déjeuner, et on se demande encore ce qu’on fait (oui, en ce moment ça n’arrête pas !!).

 

 

SONY DSCSoit, on part visiter, surtout qu’on est aux portes du Parc National de Freycinet qui offre une balade apparemment sublime. Soit on cherche vraiment à travailler tout de suite. On aimerait ne pas perdre trop de temps à tourner et chercher… On se fait une petite projection. On pourrait aller bosser directement chez le gentil monsieur Peter pour faire les cerises pendant 3 ou 4 semaines. Cela nous ramène à peu près au moment où les myrtilles seront prêtes et on pourrait enchaîner les deux.

 

SONY DSCCe plan nous plait bien ! On rappelle le propriétaire, Peter. On discute, il nous dit qu’il aurait peut-être besoin de nous dans quelques jours. Il nous tient au courant.

 

Bon, on va voir ce qu’on fait du coup… (encore… !!!)

 

Le téléphone sonne. C’est Peter à nouveau. Il nous demande si on peut être là demain matin à 7h pour commencer à bosser. On se regarde, le sourire en coin. C’est parti !

 

On remballe et on reprend la route vers la Tamar Valley. Au boulot.

 

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Article écrit entre 2 intenses sessions de tri de cerises au beau milieu de la Tasmanie profonde (et publié juste après avoir enfin vu le nouveau STAR WARS !! Wouhouu !!!!)

15 commentaires

  1. Adrien   •  

    Eh bien, tout çà nous ramène à la réalité , pas facile de trouver le bon job pour vivre bien!!!
    réflexion, réflexion…
    Et finalement vous vous en sortez comme toujours très bien!
    Bon courage à vous.
    Bises.

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Réflexion, réflexion oui…. Voilà une expérience bien différente dans notre voyage, une très belle piqure de rappel aussi sur le « travail », nous faisant savourer encore plus notre liberté de voyageur dans les prochains mois.
      Bises

  2. Brigitte & Sylvain   •  

    Hello Manu et Nolwenn
    Vos articles sont toujours aussi sympas à lire : continuez à nous faire plaisir !
    Nous avons aussi rencontré plusieurs jeunes qui se sont fait exploiter en Australie … Y’en a qui profitent :-(

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Salut les voyageurs!
      Oui, il y a de tout ici et nous ne sommes vraiment pas tombé sur les pires! Mais il y a du bon aussi comme toujours 😉

  3. hasenclever   •  

    J’adore vous lire les amis.
    Bon courage à vous
    Davetrash

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Ah! Mon Dav! Quelle (belle) surprise de te lire ici!!!!! Très heureux que mon Davtrash nous suive. Bises de Tasmanie :)

  4. JJ   •  

    Comme vous me faites rire! Juste avant d’aller au boulot, génial. Il va falloir que Manu achete une jaquette et un noeud pap’ !!! bonne cueuillette!!! Bon, ok , on a les œufs mais pas les pingouins!!! (5 aujourd’hui ! Fier le grand Manitou! )

  5. Fanny   •  

    On est dans un registre différent de la mission CV + LM + garants sur 4 générations et tout le tintouit tout seul derrière un petit ordinateur :)
    En espérant que votre trouvaille soit chouette, bonne route et surtout bon tri les amis !
    Bises

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Tu rigoles, on a du faire des CV, un grand moment d’anthologie…!!!! C’est comme ça qu’on a trouvé notre 2eme ferme… Quel monde ici!!
      Bises

  6. boubou   •  

    salut les potos! encore une fois de superbes photos… mais le vrai débat bordel, c’est de savoir si Rey est la fille de Luke? bien qu’il y a une théorie intéressante qui circule sur le fait qu’elle serait la fille de Kenobi! bon on débattra de ce sujet autrement plus passionnant que Cerise versus Myrtille 😉 devant une bonne bière entre amis à votre retour. bisous et bonne année!
    crac! crac! crac!

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Ahhhhhh! Boubou! Tu n’imagines pas le bonheur d’aller au cinema pour nous, apres ces journees de cerises… Et de voir apparaitre « long time ago, in a galaxy far far away…. »

  7. Nico   •  

    Cool, ça se termine bien, comme toujours avec vous de toute façon. Et puis tant mieux. Bravo pour le ramassage de cerise, je compte sur vous pour immortaliser ce moment : photos, vidéos, à vous de voir…
    Biz

    • Manu et Nolwenn   •     Auteur

      Eh eh! Effectivement on a pris qq photos, sacrée étape du voyage! Une vidéo est en cours aussi, bcp plus représentative on imagine… Tout est question de temps après!!!! Bises

  8. Robin   •  

    Bonjour Manu et Nolwen !
    Merci pour vos aventures ca fait plez à lire ! Nous sommes trois à arriver en Tasmanie le 2 ou 3 janvier avec un van et nous comptons commencer par travailler dans les cerises et ensuite les pommes. Auriez vous des conseils sur ces jobs, d’autres jobs que vous avez trouvé là-bas. Des endroits à ne pas manquer…?

    Merci d’avance et bonne continuité de voyage à vous !

    Robin, Nino et Jos

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