Les mégalopoles, c’est bien… La pampa et sa tranquillité aussi ! Après 5 jours entre Rio de Janeiro et Salvador da Bahia, comptant respectivement 13 et 3 millions d’habitants, nous avions envie de « nature ». L’idée était également de voir si petite et grande ville riment ensemble au Brésil… Nous voilà donc parti pour Penedo, 60 000 habitants.
12 heures de bus plus tard…
Il faut savoir qu’au Brésil, le bus est LE moyen de transport utilisé en ville ou pour se déplacer d’une ville à l’autre. Les avions sont privilégiés pour les longues distances. Il existe très peu de trains.
Atmosphère : plaines à perte de vue, gares routières au milieu de nul part, chants (voir cris) chrétiens en provenance de notre voisine (provocant nos fous rires).
Appréhension à la nuit tombée, traversant des villages assez pauvres… Manu ayant indiqué l’adresse de notre petit hôtel, le chauffeur s’est arrêté devant, soulagement ! Il est 20h (il fait nuit à 17-18h ici).
Pour la petite histoire… les 10h initiales se sont transformées en 12 heures, le chauffeur de bus ayant apparemment « oublié » quelque chose dans une gare où nous nous étions arrêtés… Demi-tour ! N’ayant toujours pas trouvé de traducteur magique, nous avons compris l’agitation du bus en reconnaissant cette fameuse gare!
… nous découvrons Penedo !
Nous avons donc posé nos sac à dos dans ce petit village de pêcheur de style colonial, authentique (et surtout entretenu!! par rapport aux immeubles décrépis vus précédemment), situé sur le Rio São Francisco, deuxième plus grand fleuve brésilien (environ 2800 kilomètres). Ca y est, on respire, calmement !
On a senti une vraie tranquillité de vie. L’impression que certains passent leur journée à attendre le bus, assis sur leur tabouret. Les bus côtoient les charrettes tirées par des ânes. Un homme passe en tirant une sorte de carriole mi-brouette, mi-remorque, avec une énorme sono, qui fait mal aux oreilles. Il vend des CDs.
De nombreuses échoppes se sont installées dans ces maisons de style colonial, très colorées. On y vend des chaussures, des écrans plasma, des téléphones. Il y a aussi des petites supérettes, des bouchers. Une grand-mère avec 3 dents assise derrière son comptoir, 3 poulets alignés devant elle nous regarde en se demandant ce qu’on fait là. Sur la rivière, des pêcheurs rentrent en bateau pirogue, certains pêchent à la ligne, sans canne. Quelques bateaux font traverser le fleuve aux véhicules.
On se balade, on cherche à acheter une carte prépayée brésilienne, mais ils n’ont que des cartes SIM qui datent! Non compatibles. On échange en portugo-anglo-franco-espagnol, très amicalement, voir en explosant de rire avec les vendeuses du dernier magasin. On mange sur le pouce dans un « boui-boui » au marché couvert, la femme nous fait déguster des jus de maracuja et de goyave, hummmm c’est bon!
Une petite bière plus tard, on reprend le bus déglingué pour 5min de trajet vers notre petit hôtel, pour notre dernière nuit. Vendredi matin, départ 7h30 direction Récife…
En vrac…
Coup de coeur pour les brésiliens et leur amabilité, sympathie, joie de vivre, qu’on a l’occasion de vivre TOUS les jours. Une grande patience à tenter de nous comprendre et nous aider, les chauffeurs de bus ou les passagers nous indiquent où nous arrêter, voir nous accompagnent, ils cherchent même des applications sur leur téléphone de traducteur Portugais-Français pour nous dire simplement « Bon voyage ». Un délice.
Côté Supermarché, comme espéré, la viande n’est vraiment pas chère et très bonne ! On achète des oranges en gros (c’est donné!), et on se fait le jus d’orange pressé à la maison. Par contre, chips, noix de cajous et bonbons de marques occidentales sont hors de prix.
Un petit clin d’oeil aux postiers pour la route : Manu n’arrêtera jamais !
As tu postulé pour un premier petit boulot Manu?
Oui, mais ils m’ont répondu que je n’étais pas assez bon au foot pour travailler à la poste brésilienne…
Manu et la Poste, une histoire qui n’est pas prête de s’arrêter…
lawa? c’est Lara prononcé avec les dents arrachées?
Bogoss Westcoast, c’est qui ? C’est Wawa, le plus beau chien de l’ouest ?
Hubert aussi réclame les brésiliennes. Ah ! ces mecs…….
Hubert est un mec bien.
Tu as fait tous ce trajet pour verifier si les retours arrivaient bien à destination?!
Ou tu as negocié un nouveau poste?!
Ah on te manquait tous… Un petit coup de nostalgie…
Bon on attend la carte postale, triée par nos soins.
Bonne continuation a vous 2.
Je n’ai fait que passer devant à chaque fois mais je vais rentrer dans un bureau quand même pour voir de quoi ça à l’air !
Et puis on va devoir envoyer un colis (pour décharger un peu ce qu’on accumule) et une carte postale !!
J’espère qu’elle ne finira pas dans la « piscine » …
Bonne continuation à toi et merci de ton commentaire !