La Colombie, un changement de programme de notre voyage par envie et curiosité…

Insécurité ? Réputée pour, oui, mais vraiment, en évitant certaines régions, aucun problème. Non, la Colombie c’est beau, bon, jeune, coloré, contrasté, métissé, raffiné, verdoyant, souriant, étonnant. Bref, c’est trop bon.

 

 

 

 

En arrivant à l’aéroport de Bogotà, nous voilà tout excités. Sur un conseil souriant à l’office de tourisme, on décide de prendre le bus, tout neuf, comme l’aéroport. Le trajet jusqu’au centre-ville fut un choc : après 1 mois et demi entre la Bolivie et le Pérou, ici, pas de tenues traditionnelles et de vieux bus écrasant la pédale de frein et le klaxon. Bogotà, c’est ultra moderne !

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On demande notre chemin plusieurs fois, obtenant des réponses souriantes. Un vrai bonheur! On débarque au quartier historique de La Candelaria où là encore, notre hôte nous accueille très chaleureusement. Où sommes-nous ?

 

 

 

 

La Candelaria est le quartier historique de la capitale. Il date de l’époque coloniale espagnole. Des couleurs vives, des balcons en bois vernis, des petites rues pavées et des patios fleuris, le cadre est vraiment très beau. Rajouté à ceci une multitude de petits bars, restaurants et échoppes bien chaleureux, on a totalement craqué.

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Des groupes de musique s’enchaînent en fin de journée, et des petits créateurs étalent leurs bijoux, tee-shirts ou glaces artisanales à la vente, soutenus par la municipalité. On y dégustera de bonnes petites bières et spécialités locales avec plaisir.

 

 

 

 

On visitera aussi le musée de l’or, une fameuse caverne d’Ali Baba qui nous impressionnera! Et oui, la Colombie possède d’importantes ressources d’or et d’émeraudes. Le musée présente plus de 30 000 pièces (!!!) sur 3 étages, réalisées par les civilisations précolombiennes – avant la colonisation – d’une finesse incroyable. On a vraiment apprécié.

 

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Une autre facette de Bogotà est visible dans les quartiers récents du Parque de la 93 ou de la Zona Rosa, où les bâtiments sont propres, les restaurants chics s’enchainent avec les grands centres commerciaux.

 

 

 

 

Enfin, on ira au Mirador du Montserrate, nous offrant une vue panoramique sur la capitale, à plus de 3000m.

 

 

Bogotà fut aussi l’occasion de retrouver les tous premiers backpackers rencontrés sur la route avec qui nous avions voyagé dans le détroit de Parnaiba et Lencois au Brésil… En Octobre 2014!!! (voir article ici). Dani & Nora, 2 suisses, qui s’apprêtent à clôturer leur 6 mois de voyage en Amérique du Sud, prenant l’avion pour la Suisse le lendemain… Eux sont heureux de rentrer, ils ont hâte. Nous, on est heureux de continuer notre voyage…

 

Voilà, un vol vers La Havane et 3 semaines plus tard, nous voici de nouveau à Bogotà, où on prendra une bonne journée de repos après Cuba, se re connectant à la société, aux supermarchés et restaurants ouverts – à tous – et flânant dans les marchés locaux bien vivants… Où Nolwenn échappera de peu à un pickpocket ayant la main dans sa poche sur son téléphone…

 

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Bogotà c’est aussi…

La ville où on a vu le plus de personnes à la rue. Le pays est riche, mais les inégalités sont impressionnantes,

La ville où on a vu un nombre impressionnant de vélos jusqu’à carrément voir de grandes avenues fermées à la circulation le dimanche pour les joggeurs, rollers et vélos, avec des petits stands de ravitaillement sur la route,

Une ville très jeune. Et oui, en Colombie, quasiment la moitié de la population a moins de 25 ans… Imaginez!

La ville où on est passé tous les 2 chez le coiffeur…

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En un peu moins de 2 semaines, que pouvons-nous faire..? Allez vers le Nord et la chaleur des Caraïbes (fini le froid des montagnes!!!), oui, mais où ? On décidera de limiter le nombre de stop à 4, afin de ne pas trop courir sur les routes!

 

 

Villa de Leyva

 

Nous voici à nouveau sur la route, sac sur le dos et sourire aux lèvres, plutôt heureux de retrouver aussi notre rythme bus-backpacker, ça faisait 1 mois qu’on l’avait laissé de côté. Premier bus colombien, plutôt confortable et bien plus récent que ses voisins péruviens ou boliviens, on voit défiler les montagnes verdoyantes… Vraiment pas mal.

Arrivés à destination, on tombe face à … un camping ! PARFAIT! Car depuis Cuba et son coût un peu plus élevé que prévu, nous avons déclenché le plan « Urgence Cracoucasse ». (pour la définition du Cracoucasse, se référer à l’article Sur les routes de Cuba). Nous voici donc à planter notre tente en Colombie, dans une sorte de petite prairie avec la traditionnelle cabane au fond du jardin.

 

Villa de Leyva est l’un des plus vieux villages coloniaux du pays, datant de 1572. Avec ses 6000 habitants, c’est un havre de paix et une escale reposante sur notre route.

 

On visitera Pozo Azul, 5 lagunes aux eaux turquoises à 4km du centre…

 

 

 

…et bien sûr la place centrale du village, démesurément grande et pleine de charme, avec ses pavés bordéliques, ses habitants assis sur leurs sièges le long des murs sirotant jus et bière. On s’est mis à la mode locale bien sûr.

 

 

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Le soir, incroyable, en cherchant – pour rire – du wifi, on tombera sur un excellent réseau non protégé. Banco ! Nous voici à envoyer des mails dans notre tente, au milieu de la prairie, dans un village pommé dans les montagnes colombiennes. La Colombie, c’est CONNECTED.

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San Gil

 

Le lendemain matin, on plie la tente, on prend un bon café – croissant (oui!) et on file prendre un mini-bus en direction de San Gil, avec changement de bus à La Junta. C’est parti pour au total 5h30 de route.

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Fatigant et sportif car on aura même pas le temps de manger entre 2 bus, et il y fait bien chaud, sans clim! En arrivant vers San Gil, le bus ne rentre pas dans la ville et continue tout droit, 2min de malaxage de cerveau plus tard, on hèle le chauffeur qui freine brusquement pour nous laisser descendre, en moins de 15 secondes… Aïe! Manu a oublié son pull à l’intérieur… Ca peste et ça fait valser des gravillons partout. Mine de rien, nos 15-20kg de sac, on y tient… C’est pas comme si c’était tout ce qu’on avait…

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On arrive à un petit hostal repéré sur Internet où nous pourrions à nouveau planter la tente. Banco. Nous voici au fond du jardin, sous le manguier et près des hamacs chez Rootsland, l’hostal 100% frenchy-suisse, pour les cracoucasses.

 

On passera 4 jours sur place, et on aurait pu y passer facilement le double! La région est magnifique, avec des cascades, canyons, jolis villages nous offrant une diversité d’activités telles que la rando, le rafting, canyoning, parapente, escalade, spéléologie,… Bref, il va falloir choisir!!!

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On se fera donc une balade entre 2 beaux petits villages. En commençant par Barichara, considéré comme le plus beau village colombien. Ici, c’est calme, des maisons en tuiles, murs blancs, tuiles rouges et balcons colorés. Du calme. On aime.

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Et là, au milieu de la place principale, un habitant a branché sa tablette à une prise qui sort du sol, et lit ses mails. Lunaire. La Colombie, c’est CONNECTED.

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Pour se rejoindre au second village, on prend le Camino Real, ancien chemin royal indigène de 9km, qui nous offrira une belle vue sur le canyon du Rio Suarez et une végétation intéressante.

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Ça y est, nous voici à Guane, pas plus de 100 habitants. Très joli et TRÈS calme.

 

 

 

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Le lendemain, on décide de partir pour une rando à la journée bien sportive : descendre 1200m de dénivelé et remonter 900m pour traverser le canyon de Chicamocha. 

6h du mat on est debout. Après bus et moto-taxi nous voici près de Villanueva vers 8h20 pour commencer la descente. La vue est MA-GNI-FI-QUE! Attention vertige, il plonge sur… 2km de profondeur !! Plus profond que le Grand Canyon des Etats-Unis!

 

 

On mettra 2h30 à le descendre, bien plus éprouvant que ce à quoi nous nous attendions, avec une chaleur de plus en plus étouffante, pas un brin d’air et un soleil tonitruant. Bref, Manu a eu cette phrase tout à fait appropriée : on est entrain de se faire dorer au bain-marie.

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En arrivant au micro-village de Jordan au fond du canyon (anciennement aux mains des guerillas, aujourd’hui bien calme), on ne se sent pas de faire 2h de remontée… Sauf que le seul moyen de transport à Jordan, c’est la moto-taxi, et qu’ils nous demandent une somme démesurée.

On se repose, dans ce village loin de tout, où les enfants jouent sur la place pendant la récréation (ils doivent être une 20aine, entre la maternelle et l’école primaire, se partageant une instit). On offre aux enfants quelques crayons qu’on nous avait donné à l’auberge.

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Finalement, vu qu’on est un peu cramés – on se demande encore pourquoi on aime autant se faire mal – on décide de repartir. On mettra 2h30 à remonter l’autre versant. On croise un paysan avec ses chevaux et ses boeufs qui descend vers le canyon, curieux de savoir d’où l’on vient. Sympa ces colombiens!

 

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On arrivera enfin en haut, au village de Los Santos, sous un orage qui débute bien fort, on saute dans les bus qui nous ramènent à San Gil 4h plus tard. On retrouve les ZéroD et on file déguster un excellent burger pour renflouer les batteries.

 

 

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Le lendemain, on ne fera strictement rien, du repos pour ce corps aux muscles atrophiés. 

 

 

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Rafting dans le Rio Suarez !

 

Le rio Suarez est réputé être l’un des fleuves les plus forts d’Amérique du sud. Il existe 6 niveaux de rapides pour le rafting. Le parcours que nous avons fait comportait plusieurs niveaux 4 et un niveau 5. Donc, sensations fortes au programme !

Après les consignes de sécurité et l’enfilage de casques & gilets de sauvetage, on apprend à manier le raft avec notre guide et les 3 autres personnes. 2 canoës nous accompagnent aussi en cas de problème. Bref, nous voici armés!

Les premiers rapides, de niveau 4 se passent plutôt bien, on en prend plein la tête mais c’est génial. On s’envole parfois, ça bouge dans tous les sens, on adore. Là où ça se corse, c’est au dernier rapide, niveau 5. Car au tout début sous la force d’une vague, on se retournera et ce fut une vraie machine à laver pendant presque 2min, se faisant entraîner de tous les bords et cherchant à reprendre respiration dès que possible avant de retourner dans la machine à laver. Euh… On a eu peur, pour une première tous les 2! Le retournement de raft n’était pas prévu au programme, mais ça arrive parfois, nous dit le guide après qu’on ait repris nos esprits. On en refera c’est sûr! Mais on commencera par du niveau 4, pas plus pour le moment…!

Une petite vidéo qui retranscrit notre après-midi…

 

 

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Les Caraïbes

 

Et hop une bonne douche, des empanadas et on est dans le bus de nuit direction les Caraïbes !

On arrive 14h plus tard, à Santa Marta. Ouf! Quelle chaleur!! Changement d’ambiance. Ici, on a un peu l’impression de retomber dans la mode péruvienne où on te saute dessus pour te vendre bus, taxi, resto, hôtel. Aïe aïe aïe. Pas réveillés du tout, c’est un peu dur. On décide de partir à Minca, un petit village à 30 min au calme.

Y aller se révéla être compliqué, étant mal renseignés par l’information touristique. On coupe court aux alpagages et on saute sur 2 taxis motos avec nos gros sacs, filant dans la montagne sur des routes défoncées. 

 

Minca

On débarque donc en fin de matinée à Minca, village de 500 habitants dans la Sierra Nevada, où il fait un peu plus frais, entouré d’une végétation luxuriante et bénéficiant d’une vue sur Santa Marta et la mer. On perd 3kg à monter 600m de dénivelé pour arriver à un petit hostal roots où on a une vue magique sur la nature et Santa Marta, et où on peut planter notre tente! Heureux!

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On profitera de la rivière et des cascades aux alentours pour se rafraîchir et observer Dame Nature.  On ira se baigner dans la rivière Minca sur le site Las Piedras. Et le lendemain, on marchera jusqu’à la cascade de Marinka, qui chute bien net en mode Ushuaïa puis redescend un niveau formant une piscine naturelle. On a testé les 2, on a aimé.

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Un joli coucher de soleil sur la Sierra Nevada, et voilà c’est déjà fini. On repart vers Santa Marta, ville de 400 000 habitants sans charme, mais toute proche du parc de Tayrona, qu’on a repéré il y a plusieurs mois.

 

 

 

Le Parc de Tayrona

Le Parc National de Tayrona est situé sur la côte caribéenne, créé en 1969 pour protéger l’écosystème – riche et beau – et est devenu aujourd’hui l’un des parcs les plus visités de Colombie.

D’ailleurs, ici encore on retrouve des similitudes péruviennes côté tourisme – malheureusement – avec l’un des parcs les plus  chers du voyage, qui n’inclut bien sûr pas les 4km de mini-bus entre la billeterie et le point de départ des chemins de randonnée.

Etant bien remontés, on décide de les faire en marchant, nous permettant au passage de voir le plus grand papillon qu’on ait jamais vu (un morphos bleu) et des singes, rendant Manu HEUREUX!

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On se baladera quelques heures au milieu de cette très belle nature, ils ont raison de vouloir la préserver… Une flore qui nous rappelle le parc Zapata à Cuba et l’Amazonie au Brésil (termitière, arbre à gringos, singes, orchidées dans les arbres,..).

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L’essentiel du parcours longe la côte, avec des plages sublimes mais désertes car… Il est dangeureux de s’y baigner. Les panneaux indiquant « ici 100 personnes sont déjà mortes » nous ont ôtés l’envie de s’y baigner… On s’arrêtera dans une petite crique où on peut plonger dans la mer chaude transparente sans risque. UN BONHEUR car nous étions en nage sous cette chaleur…!

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Le temps nous manquant, nous n’irons pas très loin, seulement la plage de « La Piscina ». Mais l’envie – le besoin – de repos se fait sentir et on lira 1 ou 2h faisant des pauses pour profiter du paysage. Le voyage, ça doit aussi être ça parfois !

 

 

 

Le lendemain, on repart pour passer nos 2 derniers jours à Carthagène.

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Carthagène

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Nous débarquons à Carthagène en fin de journée, après des heures de bus assez éprouvantes entre chaleur et nombreux arrêts. Sur la route, nous aurons droit à un discours original d’une commerciale qui vend… des vitamines et des produits lavant l’estomac… 100% Français. Un comble. Ma-gi-stral.

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On passera 1 bonne journée sur place, entre le quartier de Gethsemani, anciennement très populaire mais en pleine mutation… Il se rapproche doucement du quartier historique de San Pedro, où se trouvent les maisons colorées avec leurs balcons en bois, entourées d’une forteresse, qui sont juste SPLENDIDES. On ne sera jamais rassasiés!

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Au-delà du quartier historique, on ira aussi à Bocagrande, dans la baie, avec sa plage immense et son mur de buildings. Changement d’ambiance ! On a retrouvé un peu l’ambiance de Boa Viagem à Recife, avec le luxe des buildings et le côté populaire de la plage, avec vendeurs à la sauvette et chaises longues à louer…

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Carthagène fut l’occasion de faire vibrer nos papilles au gré de nos envies : excellents mojitos, la meilleure glace du voyage et même des crêpes, dans un petit restaurant ouvert depuis peu par une française (pas bretonne, mais ses crêpes étaient bonnes !).

 

 

 

 

Allez, et puis, non, Manu n’arrêtera jamais. Le voici encore avec ses boîtes préférées…

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Voilà, la Colombie, c’est fini. On aura eu un petit coup de coeur pour ce pays, pour sa diversité, sa beauté et l’accueil des colombiens. Il nous restera un petit goût de reviens-y, car on a vu si peu pour un pays si grand… On reviendra !

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Article écrit au Panama, eh oui, l’Amérique du Sud, après 8 mois, c’est fini ! Petit pincement au coeur…