Fraîchement débarqué en Chine, on aura eu une belle entrée en la matière avec notre arrivée à Guilin, et ses paysages surréalistes des pains de sucre le long de la rivière Li. On aura déjà pris une belle claque au coucher du soleil sur le mont Lao Zhai, et on ne sera pas au bout ! Notre prochaine étape, Zhangjiajie, nous réserve de belles surprises, tant sur sa nature exceptionnelle, que sur sa faune locale.

 

---

 

La Chine. Elle nous a toujours intrigués et d’avoir la chance de pouvoir enfin fouler son sol, arpenter ses rues et côtoyer ses habitants ne peut nous rendre plus heureux ! Même si c’est vrai, on est un peu déboussolé ! C’est la première fois du voyage où vraiment ON NE COMPREND RIEN (mais vraiment RIEN !!!), à ce qui est écrit, à ce que les gens disent, et que l’anglais soit si peu (si peu !!!!) répandu. Cela rend le voyage d’autant plus intéressant !

 

 

On débarque fraîchement à Zhangjiajie au petit matin, tout droit sortis de notre couchette du train. On a passé une bonne nuit malgré un passage obscur pour Manu au milieu de la nuit… On doit prendre un bus pour rejoindre notre auberge qui nous a communiqué le bus qu’il faut prendre. On arrive sur place, il est trop tôt pour avoir la chambre, on prendra quand même un petit déjeuner pour se réveiller tranquillement et s’organiser un peu.

 

Pourquoi est-on là ? Pour le Parc National de Zhangjiajie !! Il y a plus de 2 ans, lorsqu’on épinglait sur notre carte du monde géante les endroits que nous voulions visiter au cours de notre voyage, il y a avait une épingle pour Zhangjiajie, ou plutôt ses paysages, car on ne savait pas encore à l’époque où c’était exactement, ni même comment ça s’appelait. On avait vu une photo sur un grand livre que Manu avait reçu en cadeau, et en le feuilletant, on s’était dit : on veut aller là !!

 

Le plus grand Pont en Verre au monde

 

Nous y voilà ! Enfin presque. On a lu beaucoup de chose sur l’endroit, et cela nous aura permis d’être encore plus perdu que si on arrivait à l’arrache ! On verra sur place ! Il y a aussi une curiosité dont on a entendu parler il y a très peu de temps : le frère de Nolwenn, Yoann, avec qui nous étions il y a encore quelques jours en Thaïlande, nous avait parlé de l’ouverture du plus grand pont en verre au monde. Et il se trouve ici, dans les alentours de Zhangjiajie !

 

Ok ! On se dit qu’on peut y aller aujourd’hui pour faire une « petite sortie » l’après-midi, et avoir ensuite 2 pleines journées pour le parc de Zhangjiajie. Surtout que selon les dires de notre hôtel, il ferme à partir de demain, sans avoir plus de détails. Raison de plus, en route !! Notre hôtel, qui nous aura donné une aide très précieuse pour réserver nos prochains billets de train, nous remettra aussi des affiches imprimées avec le nom de la destination où nous voulons aller. Très pratique pour appeler un bus et s’assurer de la destination !!!

 

A l’arrêt de bus, une petite dame vient nous parler fièrement avec l’anglais qu’elle connait. « May I help you ? » « Welcome to China ! ». Il n’y a pas à dire, les gens sont vraiment très accueillants et chaleureux. C’est la barrière de la langue qui pose problème et c’est bien dommage car en dehors des visites, on aura vraiment eu envie de les prendre dans nos bras! 

 

Pour y aller, on n’a pas trop de problème. Un bus, puis un autre, et on arrive à l’entrée. On remarque que rien n’est ouvert, beaucoup de choses encore en construction, même le parking n’est pas fini. On espère que le pont, lui est bien terminé ! On va pour prendre les tickets et… les guichets sont fermés. Quoi ?! On a mis plus d’une heure et demi pour venir ici ! Evidemment, aucune explication (en anglais) donc on ne sait rien !

 

On repère quelques blancs dans la file d’attente, on part les questionner. Il semblerait que les guichets ré-ouvrent à 16h pour une dernière session de tickets. Pourquoi ça ? Aucune idée, mais si on veut aller sur le pont, il va falloir attendre encore une heure et demi comme des c*ns… Soit. On fait la queue et on attend.

---

 

Première claque :

immersion dans le tourisme de masse Chinois

 

Peu avant 16h, les agents apparaissent derrière les guichets. A ce moment précis, c’est une véritable émeute. Les gens sortent des queues pour arriver devant les guichets, se bousculant et hurlant au passage. On est surpris ! Mais Nolwenn avait vu venir la scène, et avait repéré un guichet où il n’y avait pas de queue. Elle fonce dedans et joue des coudes pour se faire une place. Au final, elle rejoint le guichet non pas sans trop de mal, mais victorieuse de s’en être sortie au milieu de cette cohue.

 

Tickets en main, on se dit que ça devrait aller. Oui, sauf qu’en descendant l’étage pour rejoindre l’entrée, c’est une véritable marée humaine qui « fait la queue » dans un désordre sans nom, bien tassés les uns les autres dans un vacarme pas possible… Euh, c’est là qu’on va ? Bon, on fait un rapide travail sur nous-même, suppliant notre être intérieur d’être patient et insensible pendant l’heure qui suit.

 

Les mots « politesse » et « courtoisie » n’étaient pas de la partie. Et pour s’en sortir, il faut faire comme eux : presser, se faufiler et bloquer les grugeurs. C’est moche mais c’est l’unique moyen d’y arriver. Certains esprits s’énervent et on entend des altercations par-ci et par-là. C’est grave… Autant jusque-là, dans les villes, le rythme et les gens nous avaient paru relativement tranquilles et relax. Là on se trouve dans un déchainement hystérique surprenant.

 

Une fois l’entrée passée, on se retrouve devant le fameux pont de verre suspendu au dessus du vide de plus de 300m de haut. Impressionnant ! Quelques photos, et… On refait encore la queue pour monter dessus. Là, certains n’en peuvent plus d’attendre et sautent les barrières, bravant le début du vide et ne manquant pas de se prendre le pied et s’écraser au sol… On attend, on attend,… et on passe. Enfin !!

 

On fait nos premiers pas sur le pont, et on doit vous avouer que c’est vraiment (vraiment !!!) flippant !! Surtout que nous sommes un peu sujets au vertige, marcher sur les dalles de verre avec le vide en dessous a été une sacrée épreuve ! C’est une sensation assez forte car on a vraiment l’impression qu’on va tomber ! Rajouter à cela une confiance encore toute relative au génie de construction chinois…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

---

 

 

Voilà, on repart. Pour rentrer, c’est un peu plus compliqué. Rien d’indiqué au milieu de la nuée de bus. Un minibus qui arrive fait se presser les foules, ça doit être celui-là. On court et on fonce dans la cohue, se faisant écraser et bataillant sévère pour rentrer. On y est, on s’assoit, et on réalise ce qui se passe, choqué. C’est dingue !

 

On rentre, bien fatigués et surpris car l’après-midi de visite « tranquille » qu’on pensait se faire fut en réalité un parcours du combattant ! Et quitte à tuer la fin de la journée complètement, on file à la gare pour récupérer nos billets de train pour notre prochaine destination. C’est encore les vacances ici et les places partent vite ! Une petite heure de queue plus tard, on a nos billets, on est exténués.

 

On apprendra plus tard que le pont avait fermé le lendemain de notre visite jusqu’à l’année prochaine. Il s’agissait en fait d’une ouverture d’essai. Le pont attirant beaucoup plus de monde que prévu, il fallait tester l’organisation face à un nombre trop important de touristes. On espère que le pont, lui, était et sera bien prêt à supporter tout ce monde !

 

Le Parc National de Zhangjiajie

 

Nous y voilà !! Le lendemain de bonne heure, on prend le premier bus pour rejoindre le parc. Il y a du monde qui se dirige dans la même direction… On achète nos billets assez rapidement (bizarre…) et on entre. Pas de carte, rien, alors que le parc est immense. Et que le prix est loin d’être donné ! C’est même l’un des parcs les plus chers de tout notre voyage : 260 Yuans par personne, soit 35€, valable 4 jours… Welcome to the national park in China ! La carte, il faudra en acheter une dans les boutiques disséminées dans le parc. Pratique…

 

Le Parc National de Zhangjiajie offre des paysages uniques. Dans le genre des pics karstiques de Guilin, mais on parlera plus de « tours » car on dirait de vrais champs de tours de pierre immenses plantés là comme ça. C’est d’ailleurs ces paysages qui ont inspiré le réalisateur James Cameron pour le film « Avatar ». Une scène a même été tournée à même le parc. On a hâte d’aller découvrir ça !!!

 

Jour 1 : des escaliers et une bonne mise en bouche

 

Le parc est clairement divisé en 2 grandes parties : celle en bas, au pied des tours, et celle en haut, sur le plateau. Le but étant, pour avoir la meilleure vue, d’être en haut. Et le plus simple pour aller en haut, c’est d’utiliser l’un des nombreux téléphériques mis en place dans le parc. Sauf que ce n’est pas offert avec le billet d’entrée, et que c’est même assez, voir très cher. Alors pour les bons Cracoucass qui ont des jambes qui fonctionnent pas trop mal, il y a des « randonnées » pour monter à pied. En terme de randonnée, il s’agit en fait d’escalier.

 

 

 

 

 

On démarre notre rando dans la végétation, on aperçoit quelques pics autour de nous, ce qui nous motive. Car la « marche » en soi n’a vraiment rien d’agréable, au contraire. C’est un supplice ! On grimpe des escaliers qui ne finissent jamais. Peu de gens montent aussi, plus à descendre. Et oui, il vaut mieux payer le téléphérique pour monter et descendre à pied. Bon on s’accroche et on continue. Quelques points de vue sur le chemin nous permettent de profiter de la vue au fur et à mesure de la montée.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est vraiment très beau ! On aime beaucoup. Mais on attend le clou du spectacle. On n’est pas encore complètement ébahi par ce qu’on voit. On va voir. On arrive en haut. La vue est magnifique. Il y a beaucoup plus de monde, c’est l’arrivée du téléphérique, normal. Il y a même un McDonald’s ici ! N’importe quoi… Bon, on regarde la carte, il nous reste un petit tronçon avec plusieurs points de vue, et on aura normalement fait notre trajet de la journée. Ok, let’s try !

 

 

On part sur les autres points de vues, pris d’assaut par les nombreux touristes à 99,99% chinois. Non, toujours pas de blancs ici. On en a peut-être aperçu un à un moment mais pas plus. Et il y a du monde ! On arrive à se frayer un chemin entre les perches à selfies pour voir le paysage. C’est magnifique ! On apprécie déjà plus ici, c’est beaucoup plus impressionnant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On va pour rentrer. On veut sortir par le nord, sauf qu’une fois arrivés à la station de bus, on nous fait comprendre qu’il n’y a pas de bus qui part d’ici. Une affiche en chinois doit en donner l’explication. On la prend en photo pour demander à notre hôtel en rentrant. Ok… donc pas de bus pour sortir par le nord… Vu l’heure qu’il est, on n’a pas beaucoup d’option. Soit on prend un téléphérique pour descendre et jouer la sécurité, soit on se la joue en mode Warrior, et on dévale les escaliers qu’on a monté pour choper la dernière navette (17h selon ce qu’on a compris)…

 

On se regarde. On est fatigué, on le sent, on en a plein les jambes… Mais NOMDIDIOU !!! Cracoucass ou pas ??? Warrior ou pas ??? Quitte à être crevé, autant l’être jusqu’au bout !! On rejoint le départ de l’escalier, il y en a un autre qui descend en parallèle de celui qu’on a pris pour monter et qui arrive à peu près au même endroit. Super, ça va nous changer ! On serre nos pompes et nos sacs-à-dos, on retourne la casquette, et c’est parti !

 

On dévale les escaliers, en les sautant 4 par 4, pas loin quelques fois de manquer une marche et faire une belle gamelle. Mais on trace ! On ne sait pas d’où on puise l’énergie mais on l’utilise ! En dépassant un petit groupe de touristes blancs, on s’arrête. Des français ! On leur demande s’ils savent à quelle heure s’arrête le service de navette. Ils sont avec un guide qui connaît bien le parc. « 17h ? Hahaha ! Non, ne vous inquiétez pas, il y en a jusqu’à 19h au moins. C’est pour ça que vous courrez ? Je comprends maintenant. »

 

AAAAAAAaaaaargh….. Bon, on s’est pressé pour rien, mais on préfère cette nouvelle. On a donc le temps. On peut descendre tranquille !! Wouhou !! On finit notre descente calmement, on arrive pile à la navette. 17h05 ! S’il s’arrêtait vraiment à 17h, on l’aurait eu en traçant ! Petite victoire intérieure et on rentre tout content, les jambes bien éclatées.

 

Le soir, on ne fera pas de prouesses. Une bonne douche, et on trouve un boui-boui en bas de l’hôtel sur le trottoir. La petite dame est adorable, elle ne parle pas anglais mais essaie de nous faire comprendre les plats qu’elle fait. On la trouve trop mignonne et on se dit qu’on va essayer. Au final, c’était délicieux et très bon marché ! On revient demain soir !

 

 

Au passage, notre hôtel nous aura traduit l’affiche qui indiquait que la route était provisoirement fermée pour cause d’inondation. Soit… Lire le mandarin peut vraiment beaucoup aider ici !

 

Jour 2 : toujours des escaliers et… le TOP DU TOP !!!

 

Le lendemain, on a mieux préparé le terrain. Et oui, on a la carte du parc maintenant, c’est mieux pour s’organiser ! On se dit qu’on peut se faire une bonne « rando-escalier » en faisant une grande boucle, ce qui permet toujours de ne pas payer les téléphériques, mais aussi monter et descendre dans 2 vallées différentes pour avoir des paysages différents. Let’s go !

 

On arrive bien frais, et paré à se faire de l’escalier. Mentalement, on est prêt. On rejoint avec la navette le début des escaliers. Il n’y a personne ici. On commence à monter. C’est un sentier moins fréquenté, moins entretenu et les déchets moins ramassés. On monte, on monte, on monte… On arrive au bout d’une heure à un croisement pour aller à un point de vue, le seul sur ce chemin. On y va et la route est fermée. Impossible de continuer. On est dégouté… Evidemment ce n’était pas précisé au départ. Et puis de toute façon, même si ça l’était, on n’aurait pas pu le lire…

 

 

 

 

 

 

 

Bon, on continue notre montée. On arrive au sommet. Il y a du monde, c’est l’arrivée d’un autre téléphérique. Pas des grands marcheurs nos amis Chinois. D’ailleurs, cette fois on était les seuls ! On se rend sur le point de vue. C’est très beau. Mais on ne prend pas encore la claque qu’on espérait… On repart, un peu déçu, se demandant si on n’avait pas trop d’attente par rapport à ce parc…

 

On prend une navette pour se rendre vers soi-disant « le clou du spectacle ». Sur la route, Nolwenn suit notre position GPS sur sont téléphone. Elle me dit qu’apparemment il y a des points de vue sur la route. Ils ne sont pas indiqués sur la carte papier qu’on a acheté. On peut essayer. On descend au début d’un petit chemin. Il n’y a personne. Les gens du bus nous voient descendre et on peut lire dans leurs yeux ce qu’ils se disent : « mais où vont-ils ? ». On marche un peu et…

 

BIM !!

x

x

La voilà la claque !

 

On se trouve au bord de la falaise, complètement à pic, sur un tout petit point de vue juste en face d’une tour immense qui s’élève toute seule, son sommet revêtu d’une végétation bien touffue, et en arrière-plan une gigantesque arche naturelle et d’autres pics au loin. Un paysage tout droit sorti… du film Avatar !!! C’est magnifique !! Et le plus incroyable, c’est qu’on est tout seul !!! C’est peut-être l’un des meilleurs points de vue du parc, et il n’y a absolument personne ! C’est à n’y rien comprendre !

 

On en profite. On prend le temps de prendre des photos, d’observer, de déjeuner. On reste presqu’une heure. Pas un bruit. Personne. Juste nous et le paysage. C’est exquis. Merci l’application MAPS.ME !!

 

 

 

On repart, on prend la navette pour rejoindre le lieu où a été tourné la scène du film Avatar. Une boucle offre une succession de points de vue, en passant sur l’arche naturelle, et passe devant le lieu du tournage. Là, c’est plus le même délire. Il y a du monde, et pas qu’un peu… On se dit qu’on a eu de la chance de s’arrêter là où on était juste avant ! Allez, en avant !

 

 

On avance, lentement, à la queue dans le bouchon humain, sur ces passerelles au bord de la falaise. Les paysages sont magnifiques. Vraiment à couper le souffle. Là on sait pourquoi on est venu ici. On traverse l’arche naturelle, et on profite des points de vue au milieu d’une foule dense et compacte. Heureusement, certains points de vue sont un peu moins fréquentés, ça permet de se ressourcer un peu et profiter du paysage comme il se doit.

 

 

 

 

 

 

 

 

On arrive au point fatidique. Une tour immense qui se dresse, entourée de 2 falaises à pic, la végétation verte et dense au sommet. C’est trop beau. On est ébahi. C’est là. C’est cette photo qui était dans le grand livre. Il y a un peu plus de 2 ans, on se disait : « on veut aller là ! ». On y est… On y est. Ca nous fait un petit quelque chose de repenser à ça. Une sorte d’accomplissement. On regarde de temps en temps derrière nous et on a du mal à réaliser le parcours qu’on a fait…

x

x

On arrive à profiter du paysage en s’extrapolant un peu de la foule et du bruit. Pas toujours facile, on ne cherche clairement pas la même chose dans les visites, choc de culture. Mais on est chez eux, on respecte (comme on peut…).

 

 

 

 

Allez, il faut redescendre. On est à bloc, les paysages d’aujourd’hui nous ont émerveillés. On descend les escaliers en moins de temps qu’il n’en faut et on arrive au bord d’une rivière qui coule entre les pics. Le chemin pour rentrer la longe, et offre de superbes couleurs en fin de journée. Parfait pour finir la journée et notre séjour dans le parc. Et puis… C’est plat !!! On avait presque oublié à quel point c’est facile de marcher sur un terrain plat !

 

 

 

 

 

Voilà, on rentre, les jambes encore plus éclatées qu’avant. Le soir, on retrouve notre petite cuisinière, et on reprend des assiettes avec elle. On n’a pas réussi à avoir de places en couchette pour un train de nuit pour aller à Chengdu, ou bien ça aurait été en « hard seater », à savoir un siège en dur sur une rangée de 5 pour la nuit… De ce qu’on a entendu, les gens qui l’ont fait ne le referaient plus. Ok… Bon on voyagera de jour !!

 

 

Bientôt notre prochain article sur notre étape à Chengdu, avec des pandas géants !

 

---

Article écrit à Beijing, capitale de la Chine, à quelques jours de notre envol vers le Népal.