La Polynésie, Tahiti, les Vahinés, qui n’en a pas rêvé ? Un petit coin de paradis à l’autre bout du monde ! Difficile de décrire ce qu’on a vu et ressenti ces 2 premières semaines en Polynésie Française, mais on va tenter…

Remontez votre siège, bouclez votre ceinture et mettez vos lunettes de soleil ! C’est parti !!

Ia Orana en Polynésie !

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L’arrivée à Tahiti

 

 

 

Nous voici à l’aéroport de Los Angeles, sourire jusqu’aux oreilles, surexcités. Après 8h de vol avec Air Tahiti Nui et ses hôtesses très souriantes, Pascal, notre hôte, nous accueille en soirée avec un collier de fleurs aux odeurs délicieuses. Le bonheur !

(Et oui, la coutume veut que les visiteurs soient accueillis avec un collier de fleur, et au moment du départ, ce sera un collier de coquillage)

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Nous voici sur les hauteurs de Papeete, une petite chambre avec un lit rien que pour nous. Difficile de faire mieux. Nous faisons notre possible pour répondre à l’accueil chaleureux de Pascal, sa femme Béatrice (clouée au lit par la dengue…) et 2 de leurs enfants vivant ici, Nina & Léo.

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3 jours à Papeete, sur l’île de Tahiti

 

Nous passerons les 3 jours suivants à visiter Papeete, s’imprégner de la vie locale, et organiser notre programme en Polynésie Française, vaste territoire…

 

Après 1 mois et demi de longues heures passées en voiture sur les routes américaines, se balader à pied dans les rues de Papeete, la capitale, est un réel plaisir.

 

 

 

 

On se baladera au marché de Papeete, découvrant les poissons (thon, perroquet, mai-mahi,…), les légumes, les couronnes de fleurs et l’artisanat. On goutera le poulet fafa – poulet avec des épinards et du lait de coco – servi avec du riz au corail. Mais que c’est bon ! Et sain. FINI LES BURGERS !

 

La « cathédrale » nous fait sourire, bien grand mot pour cette église, oui, grande, mais de là à l’appeler cathédrale !

On s’arrêtera prendre un sandwich un peu plus loin, en discutant avec la serveuse de la fleur de Tiaré, emblème de la Polynésie, que l’on met à gauche ou à droite de l’oreille, selon si on est en couple ou pas, fermé ou ouverte selon si on est un homme ou une femme… Le tout en se tutoyant, le vouvoiement, ça n’est pas la coutume ici ! La serveuse nous offre une (fausse mais belle) fleur à mettre à mon oreille.

 

 

Nous irons nous balader dans les hauteurs, afin d’avoir une vue sur le centre de Papeete et Moorea, la petite soeur de Tahiti. Les seuls animaux qu’on croise sont des coqs. On met au défi quiconque de voir plus de coq  au mètre carré qu’ici, à Tahiti. Un vrai problème que les cocoricos constants. Si vous n’aimez pas, prenez vos boules quies !!!

 

 

La Polynésie française est réputée pour ses paysages idylliques mais aussi pour la perle noire, l’une des plus belles au monde. On visitera donc le musée de la perle, afin de s’imprégner de cet univers, comprenant comment la perle est créée, travaillée, et toutes ses qualités possibles.

 

 

On découvrira aussi le front de mer avec le port de plaisance, ses grands voiliers luxueux, et l’eau si claire, même ici. Prometteur.

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L’occasion aussi de se rendre à l’office de tourisme et de passer une bonne ½ heure à discuter, en riant beaucoup. Zenitude. « Papeete, c’est le stress, j’ai hâte de retourner me promener dans les vallées de Tahiti ». La définition du stress ici est bien différente… En revanche, on comprend que si nous souhaitons aller sur d’autres îles, il va falloir prendre l’avion, car il y a peu de bateaux et ils sont tous complets ! Aïe ! Ca va faire mal au budget !

 

 

 

Notre choix : les Tuamotu

 

Grosse séance de travail durant un après-midi… Ca fume ! (Et oui, normal on arrive ici sans n’avoir rien préparé et sans savoir quoi faire…) On a 3 heures pour connaître les options, les prix du transport, logement, activités,… Nous discutons avec Nina et Pascal, nos hôtes, on avance… Mais finalement, en soirée, c’est décidé : demain première heure on file chez Air Tahiti prendre un « pass » pour les Tuamotu, un archipel d’atolls perdus dans l’océan à 350km de Tahiti. Les photos parleront d’elles-mêmes. Le sommeil est agité. On a du mal à y croire.

Le lendemain matin, nous voici chez Air Tahiti, à réserver notre pass Tuamotu. Sauf que… les vols sont presque tous complets, alors les options ne sont pas nombreuses… Nous voici un peu perdus, surtout que c’est tout de même une petite somme (387€ / personne pour 3 îles, 4 vols). On met une option, qui court jusqu’au lendemain midi. Une après-midi plus tard, c’est tout décidé, une sueur froide avec une débutante chez Air Tahiti, on repart avec nos billets, heureux comme pas possible : demain, on s’envole vers le Paradis !

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12 jours aux Tuamotu

Voilà, le sourire grand comme ça, nous voici avec nos sacs à dos arpentant les rues de Papeete, en cherchant des palmes-masque-tuba pour Manu. Nous sommes fébriles, on n’arrive toujours pas à y croire !

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Rangiroa, notre coup de coeur

Allez, on embarque avec Air Tahiti, direction Rangiroa, première île des Tuamotu que nous visiterons. Il fait beau, on a la chance de bien voir Tahiti, et d’apercevoir après 20 minutes de vol les premiers atolls des Tuamotu.

Et là, ce fut un grand moment du voyage.

Collés à la vitre, on a découvert ce qu’était un atoll, en Polynésie. Nous en avons eu les larmes aux yeux.

C’EST MAGIQUE !!!

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C’est donc sur ces quelques mètres de corail et de sable que nous allons séjourner… Des gens vivent ici ? Mais comment ?!!

A l’aéroport, nous attend Léa, propriétaire de la pension où nous allons… planter la tente ! Oui, c’est possible ! Tout sourire, un collier de fleur autour du cou, nous voilà déjà arrivés 2 min plus tard. Et là… On découvre le « camping ».

Oui, c’est bien ça, on a posé notre tente sur les coraux, à quelques mètres du lagon…

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La photo parle d’elle-même… Un soleil éclatant, une clarté incroyable, un lagon d’un bleu turquoise d’une transparence inouïe où l’on voit passer des poissons colorés, des requins, des raies… Oui, on est bien arrivé au PARADIS !! Difficile de décrire ce qu’on ressent, on a juste envie d’être nul part ailleurs qu’ici !

Notre programme sera pourtant très chargé : réveil, petit dej, snorkeling, chaise longue, baignade, chaise longue, snorkeling, déjeuner, chaise longue, baignade, chaise longue, snorkeling, chaise longue, chaise longue… Bref, des journées difficiles !

On passera 6 jours idylliques, à la pension « Rangiroa Plage », chez Léa, Loïc et leur amie Fabienne. Léa vient de Tahiti, Loïc de Nouvelle-Calédonie. Ils ont retapé la pension il y a 1 an et demi et se sont spécialisés entre autre dans les « Tourdumondistes »…

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Un grand merci à eux et aux voisins pêcheurs pour leur accueil, leurs petits plats, petites attentions et leur joie de vivre.

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On commencera par se familiariser avec l’île (12km de long en large pour 2500 habitants), en prenant les vélos, pédalant sur une bande de bitume avec d’un côté l’océan et de l’autre le lagon. C’est fou. Tout le monde se dit bonjour, d’un sourire, une main au-travers de la fenêtre ou un « Iaorana » (bonjour en polynésien). C’est doux. On se laisse aller au rythme, surtout pas trop vite et on savoure chaque seconde. Tout est magnifique ici.

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On visitera ensuite la ferme perlière de Rangiroa, la seule qu’il reste sur 19 ! Les perles de Tahiti viennent en réalité des archipels voisins, notamment des Tuamotu et des Gambier.

En quelques mots : les huîtres sont sélectionnées jeunes, élevées pendant 3 ans puis elles subissent une « greffe » : on incise sur 1,5 cm l’huître, au sein de laquelle on insère le nucleus puis un greffon, le tout en 40 secondes. On remet l’huître dans le lagon et après 2 ans, on peut extraire la perle : l’huître a produit de la nacre autour du nucleus, donnant naissance à la perle. Si la perle est belle, on la greffe à nouveau par deux fois, sur des périodes de 2 ans.

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L’occasion pour Manu de faire son prince et d’offrir une très belle paire de boucles d’oreilles à sa moitié, aux anges…

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Le soir, on décide d’aller voir le spectacle de danse traditionnelle au bel hôtel à quelques kilomètres de là. Sauf que les vélos n’ont pas de lumières, que la route n’est pas toujours éclairée et qu’il y a parfois des nids de poule… 45 min à l’aller et au retour « sport », avec le téléphone de Manu en guise de lampe torche de temps à autre. Le spectacle était bien sympa, quelles danses sensuelles !

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Le lendemain, c’est le moment d’aller PLONGER ! Pour la première fois en Polynésie et la troisième fois du voyage (les 2 premières étaient à Cuba). Les Tuamotu sont réputées pour posséder des spots de plongée parmi les plus beaux du globe. Alors évidemment, nous sommes « tout feu, tout flamme ».

On fera une très belle plongée, à 3 avec Franck, notre moniteur pro et super sympa, rencontrant de beaux bans de poissons. C’est un monde à part à quelques mètres là-dessous… On croisera notre premier requin, un napoléon (poisson géant) et même des dauphins qui passeront au-dessus de nous. Superbe.

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Le soir, on profite du retour des pêcheurs et le nettoyage des poissons pour filmer les requins et raies qui nagent tout près du bord, attendant les restes. Les requins fonceront plusieurs fois sur la GoPro, pensant attraper un beau poisson…

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Le lendemain, on part en excursion pour la journée au lagon bleu qui, comme son nom l’indique, possède une couleur d’un bleu magnifique…

INCROYABLE !

On passera la journée à se demander si c’est possible, une telle couleur… La photo n’a subi aucune retouche. C’est du 100% bio. Ici, on est loin de tout et de tous. Un paysage tellement pur et sauvage à la fois dans une palette de couleur qu’on ne saurait même imaginer…

Le lagon est aussi une nurserie de requins à pointe noire, l’occasion de nous extasier « oh, qu’ils sont mignons! ». Précisions que la Polynésie Française est l’un des endroits de la planète où il y a le plus de requins au monde. Et c’est aussi un endroit où on ne dénombre aucune attaque de requins. Il y a bien assez de poissons !

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En marchant vers un autre motu (les atolls ne sont pas toujours continus : le cercle de corail est parfois constitué de toutes petites îles accolées, en ligne. Ce sont des motus), on arrive sur une plage de sable rose, des cocotiers partout, un espace vierge. C’est superbe.

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En partant, on s’arrête voir les parents des bébés requins du lagon, et on saute à l’eau avec eux. On a beau savoir qu’ils sont inoffensifs pour l’homme, ça reste une 30aine de requins à pointe noire à moins de 10 mètres… Surtout quand 2 requins citrons (qui font entre 3 et 5m…) se joignent à la tribu, là, l’adrénaline monte, tout comme nos jambes sur le bateau !

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Avant d’arriver au port, on se jette à l’eau dans la pass, armés de nos masques et tubas, pour un dernier snorkelling, l’occasion de voir notre premier poisson à antenne. Super !

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C’est le moment de se reposer après cette journée riche en émotions.

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Le dernier jour fut l’occasion de profiter de notre pension Rangiroa Plage et des coraux à quelques mètres, en faisant un peu de snorkelling, croisant murène, picasso, raies,… On aura essayé de rencontrer le fameux Sébastien, qui fait pousser… une vigne (!!!) ici, on la verra de loin, mais impossible de la visiter.

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On termine la journée par un très beau coucher de soleil…

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Il est temps de quitter Rangiroa, pour un atoll encore plus petit à… 15 minutes de vol : Tikehau. Léa & Loïc nous offre un collier de coquillage, et on part le coeur serré.

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Petite Tikehau

Le vol le plus court de notre vie nous fait atterrir à Tikehau, minuscule atoll.

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Même si l’accueil n’est pas très chaleureux à notre pension, c’est vite oublié quand on arrive au « camping ». Non mais c’est pas vrai, le cadre est idyllique !!!

Une plage de sable juste pour nous, au bord du lagon. On n’en demandait pas tant…

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Autant dire que le rythme qu’on avait prit à Rangiroa va s’intensifier… On ne sait plus où donner de la tête entre la plage, les chaises longues, le snorkeling… Nous reconnaissons que cette étape du voyage fut extrêmement éprouvante…

On part à nouveau en vélo découvrir notre nouveau terrain de jeu. Encore plus petit, une petite supérette chez Henriette, une église, et le tour est joué. Comme Rangiroa, la vie de l’île est rythmée par l’arrivée des avions (1 par jour ici), assurant le chassé-croisé des touristes et du bateau (1 fois par semaine), livrant des vivres.

Jonathan, un québécois également campeur (nous sommes donc 3 !), nous offre un cocktail au coucher du soleil, les pieds dans le sable. Que demandez de plus ?

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Le lendemain, on part pour 2 plongées avec l’espoir de voir des raies manta, qui ont fait la réputation de Tikehau.

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!

C’est gagné, on en verra 4 au total, de 3 à 5 mètres. Majestueuses.

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Et nous verrons aussi de nombreux poissons, murènes, et 2 tortues, très sociables, qui viendront jouer avec la GoPro. Mais ça, il faudra attendre la vidéo !

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Le lendemain, à nouveau, c’est farniente au programme. En même temps, un cadre comme celui-ci se savoure… On a du mal à avancer dans nos lectures, tellement on ne se lasse pas du paysage, entre multiples séances photos.

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Et encore une fois, un très beau coucher de soleil sur Tikehau. Que les étoiles sont belles ici.

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Fakarava, un autre temps

Nous voici donc à Fakarava, atoll de 800 habitants, réserve de la Biosphère. Autant dire que côté plongée, on est au summum. Les couleurs vues du ciel sont sublimes. L’eau est d’une couleur incroyable … Regardez le catamaran !!!

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Un peu déçus cette fois-ci, car nous ne camperons pas sur le lagon… Nous avons des goûts de luxe maintenant! On commence par notre habituelle découverte de l’île en vélo, s’arrêtant pour discuter avec chacun.

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Ici, comme dans les Tuamotu – si on ne se trompe pas – il n’est pas possible de vendre son terrain. Même si un riche étranger sur son catamaran vient t’en proposer 300 000 €, comme cela arrive… On protège les lieux. Et ils ont bien raison. Car ici, c’est un autre temps.

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Il y a 800 habitants, 3 seulement ont le Bac. Gagner de l’argent ? Pourquoi faire ? (Une autre question pertinente : mais pour acheter QUOI ???) J’ai déjà mon terrain, des cocotiers et du poisson pour vivre. Je fais du troc. Quand j’ai un problème de santé, en 3 heures avec l’avion, je suis à l’hôpital de Papeete, couvert par la sécurité sociale locale.

Oui, après tout, pourquoi faire ?

On croise Sophie, une française de Paris, installée ici depuis 10 ans : je n’ai jamais été aussi pauvre et jamais été aussi heureuse… Une paupa (étranger en polynésien) bien intégrée dans la vie locale, qui vend ses légumes et son artisanat.

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Un peu plus loin, on s’arrête sur un chantier atypique : on construit ici une pirogue à voile, sur les modèles des « anciens » : elle servait avant à se déplacer au sein de l’archipel. La tendance est à la redécouverte de la culture polynésienne, et ce projet a pu voir le jour. C’est super ! Après 5 mois de travail, la pirogue va être mise à l’eau… la semaine prochaine ! Dommage ! Et si tout se passe bien, elle devrait être à l’Armada en Bretagne en 2017 !!!

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On file au PK9, où la plage est jolie parait-il… Car à Fakarava, il n’est pas aussi simple de trouver une petite plage pour se baigner. En Polynésie, on se repère en Point Kilométrique. Le Point Zéro se trouve souvent être l’église, ou l’aéroport. Le PK9 de Faka part de l’église.

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Cette jolie plage fut l’occasion pour Manu de se battre patiemment avec une noix de coco pour récupérer le jus et le coco. Un délice.

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Le soir, on se fera une petite peur, après le tremblement de terre au Chili survenu quelques heures plus tôt : OUF la famille va bien, mais ils prévoient une vague de 1 à 3 mètres en Polynésie en répercussion. En tente, sur une surface aussi plate, ça n’est pas terrible… Finalement, c’est aux Marquises, pas aux Tuamotu. Ouf.

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Le lendemain, on part pour 2 plongées, qui furent vraiment sympa. Les courants n’étant pas en notre faveur, nous n’avons pas pu effectuer les « meilleures » plongées, mais que c’est beau ! Le jardin de corail est sublime. On nagera avec les murs de poissons, requins, poissons pierre, murènes, …

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Voilà, un dernier dîner de poisson cru et il est temps de plier bagages, pour retourner à Tahiti… Le coeur serré, car les Tuamotu resteront dans notre coeur. Un vrai choc émotionnel. Nous avons été totalement charmés et conquis par le rythme simple de la vie, un autre regard sur notre mode de fonctionnement. 

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Il nous reste 1 semaine en Polynésie, l’aventure continue…

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Les Tuamotu furent aussi l’occasion de faire de belles rencontres, de tourdumondistes aussi (nous qui pensions être des exceptions!) et de couples en lune de miel, c’est tellement à la fois intense et doux, 12 jours aux Tuamotu…

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Article écrit à Papeete, après une petite séance de surf…