Après des débuts contrastés sur notre roadtrip à moto au Vietnam, entre plaisir de la conduite à la Baie d’Ha Long et liberté, mais aussi fortes pluies, problème de solidité de notre porte-bagage et visite régulière chez les fameux « X-mens », on espère que les choses vont aller mieux sur le reste de notre parcours. On continue notre route vers le Sud du Vietnam. On ne le sait pas encore mais on ne sera pas au bout de nos peines. Notre aventure à moto nous poussera dans nos retranchements et nous fera découvrir un autre visage du Vietnam et de ses habitants. Emotions garanties !
La géographie du Vietnam simplifie les choix d’itinéraires possibles. Ayant sacrifié le Nord du pays afin d’avoir suffisamment de temps pour parcourir les quelques 2000km qui doivent nous mener à Ho Chi Minh-Ville, la grande ville du Sud, le pays suit une mince courbe le long de la mer de l’Est (les Vietnamiens se refusent à l’appeler Mer de Chine, le conflit sur la territorialité étant toujours d’actualité) tel un Dragon. Pour nous, cela simplifie la question du « où va-t-on ? ». Il n’y a qu’à suivre !
Au départ de Ninh Binh, notre prochaine étape se trouve plus au sud, dans les terres. Au choix, nous pouvons prendre la route des terres, beaucoup moins empruntée et moins peuplée, que la grande route de la côte (même si elle ne longe pas la côte), axe principale Nord-Sud, la fameuse AH-1. Elle traverse les villes, et regorge de camions, bus, et autres chargements singuliers que l’on peut trouver dans ce pays. Beaucoup moins sexy que la route des terres, elle a le bénéfice d’être en bon état, et d’être à portée de X-men en cas de pépin.
Petit rappel : les « X-Mens » sont notre appellation pour les mécanos à 2 roues que l’on trouve à tous les coins de rues. Ils affichent « Xé May » sur le bord de la route, qui veut dire « moto ». En moyenne, on y passe 1 fois par jour, des fois moins, des fois plus…
Jusque là, tout tient sur la moto mais on garde une boule au ventre quant au porte-bagage pour lequel on n’a absolument aucune confiance. Par crainte de la qualité de la route et d’avoir un problème au milieu de nulle part, on décide de prendre la route principale, la AH-1, pour le premier jour de route, et si tout va bien, on fera le 2ème jour par les terres. En route !
En route vers Phong Nha
On décolle et on rejoint la AH-1 pour une bonne journée dessus. Rouler sur cette grande route n’est pas la chose la plus plaisante car elle n’offre pas de paysage en particulier si ce n’est celui des rizières. Elle traverse diverses petites villes et les moments sans habitations et moins de circulation sont assez rares.
Rouler sur l’AH-1, c’est être concentré 200% du temps : les camions, amis et ennemis sur la route, nous protègent lors des croisements assurant que personne ne nous forcera le passage, mais s’insèrent sur la route à toute vitesse sans même prêter attention au fait que l’on arrive à pleine vitesse droit sur eux ; les bus sont presque les pires, ils roulent les plus vites, dépassent de tous les côtés et se rangent à toute vitesse sur notre voie (la voie des 2 roues) sans prévenir ; les quelques voitures ne représentent pas de dangers en particulier, ils roulent tranquilles ; les autres 2 roues peuvent dans de rares cas être source de frayeur. On ne comprend toujours pas pourquoi ils s’insèrent sur la route sans regarder qui arrive, et c’est à celui qui précède de s’adapter, même en urgence…
Autant dire que c’est sport ! Mais ça va, ça se fait sans problème. Il suffit de s’habituer à la règle des priorités (le plus gros a raison), apprendre à anticiper, et toujours rouler tranquille. On s’arrête généralement toutes les heures, pour reposer notre postérieur qui s’aplatit de jour en jour, et pour se restaurer. A la fin de la journée, on arrive à la bifurcation que l’on peut prendre pour rejoindre la route des terres. Tout s’est bien passé. Let’s go !
Changement de route, notre GPS nous fait passer par de toutes petites routes au début, traversant petits villages où les gens nous regardent avec des yeux ronds. Un peu de cross lorsque la route est en travaux, on rejoint une route « normale ». Cool ! Et puis, il se fait tard, il faut qu’on s’arrête. Pas loin, on trouve un hôtel au bord de la route.
Bon, on va checker la moto (habitude quotidienne). Le porte-bagage montre des signes de faiblesse, deux soudures ont lâché… Ok, allez on file chez le X-Men ! On trouve un jeune très sympa et prêt à nous aider. On arrive à lui faire comprendre que les anciennes soudures étaient faibles, et qu’il faut faire quelque chose de solide. Il nous rajoute 2 petites armatures en acier qu’il fait chauffer et adhérer au châssis. Ca à l’air solide ! On est content !
On va fêter ça autour d’une petite bière ! Notre problème de porte-bagage est-il définitivement réglé ??! On espère !! On se trouve à Ha Thinh, une petite ville sans intérêt touristique. Autant dire que des Blancs qui s’arrêtent ici n’est pas coutume. Des gens viennent nous voir, curieux. D’autres essaient de discuter (merci Google Traduction). On ne nous lâche pas. On finit par s’extirper, on est crevé et demain on a encore de la route.
Le lendemain, on repart bien curieux de voir comment va se comporter le porte-bagage. Peut-être que les visions du porte-bagage avec les backpacks se décrochant et roulant derrière nous dans le rétroviseur vont disparaître ? A voir … La route des terres est vraiment sympa ! Très peu de circulation, bon état de l’asphalte, paysage magnifique, beau temps dans l’ensemble, ce sera une très belle journée de route, un vrai régal !
Phong Nha – Ke Bang National Park
Ah oui, au fait, on va où ? On en avait entendu parler par des voyageurs, et cela semble être aujourd’hui un incontournable du Vietnam avec la Baie d’Ha Long : les grottes de Phong Nha ! Découvertes récemment, et ouvertes aux touristes depuis seulement quelques années, ce sont d’immenses caves abritant de superbes formations de stalactites et stalagmites. Cela semble prometteur !
On arrive à Son Trach, le petit village touristique d’où l’on peut visiter les grottes. Attention, hôtels et restaurants à gogo ! On aura réservé au préalable un petit hôtel avec parking (toujours avec parking, on veut que Mafalda dorme au calme !). On ira repérer un peu les lieux pour la journée de demain, consacrée à la visite. On remarque que les prix des entrées explosent. En 2 ans, les tickets d’entrée pour visiter les grottes ont été multipliés par 4 ! Bien… On n’a pas beaucoup le choix…
Le soir, on trouve un petit restaurant local où l’on peut rouler soi-même ses Nems ! Un vrai délice ! Et pour un prix de 2,2€ le plateau pour 2 personnes, et toujours 0,4€ les 0,5L de bière… Ca contrecarre le prix des visites !
Les Grottes de Phong Nha et Tien Son
Le lendemain, de bonne heure, on part à l’embarcadère pour visiter les Grottes de Phong Nha. Oui, on ne peut les atteindre que par voie fluviale. Il y a donc 2 tickets d’entrée : un pour l’entrée en soi, et l’autre pour le bateau. Oui, sauf que le prix pour le bateau est… pour le bateau complet (qui peut prendre jusqu’à 14 personnes). Donc, si on ne veut pas payer un bateau juste à deux, et bien il faut attendre et tenter de se joindre avec d’autres visiteurs pour partager la dépense.
Coup de bol, on n’aura à attendre que 10 minutes, un groupe de Vietnamiens cherche aussi à partager. On sera donc 10 au total, c’est pas mal. On prendra une entrée combinée pour visiter également les grottes de Tien Son qui sont toutes proches. On embarque et on file vers les grottes. Sur l’eau, les locaux debout sur leurs pirogues « pêchent » une sorte d’algues avec des baguettes géantes.
On débarque avant l’entrée des grottes de Phong Nha pour aller voir celles de Tien Son en premier. On monte un peu entre les pains de sucre, et on arrive à l’entrée. La surprise est directe : c’est magnifique ! Immense ! Les caves sont très grandes, et les stalactites/stalagmites sont énormes ! Magnifique ! Une passerelle offre un chemin d’une vingtaine de minutes entre les merveilles de cette cave. On adore !
On revient à notre bateau et on entre dans les grottes de Phnog Nha. Le bateau ne s’enfonce que de 1km dans la grotte. Il est possible d’aller jusqu’à 7km à l’intérieur avec un tour privé et un budget plus conséquent. Cela reste magnifique ! On descend à l’intérieur et on suit un autre chemin. C’est vraiment impressionnant ! Quelle grandeur ! On retourne au bateau et on revient au village. Nos amis vietnamiens n’auront pas arrêté les selfies du début à la fin (au sens propre).Très belle visite ! On comprend pourquoi on en a autant entendu parler.
Mais la journée n’est pas finie ! Le Phong Nha National Park ne couvre pas que ces caves. Il existe une boucle de 60km que l’on peut faire à moto qui permet d’apprécier les paysages protégés par le parc, et d’atteindre d’autres grottes, apparemment très belles aussi. En route ! Il fait grand soleil, une première depuis qu’on est au Vietnam ! Les couleurs sont magnifiques ! Le gris des collines karstiques surplombées d’une végétation foncée, le vert éclatant des rizières…
On se fait une super balade à moto. Juste parfait ! Paysages magnifiques, temps impeccable, route sinueuse (pour le conducteur !), un vrai régal ! On arrive aux grottes de Paradise Cave qu’on nous avait aussi recommandé. A l’entrée, on déchante aussi : les prix ont doublé par rapport à ce qui était annoncé… 10€ par personne quand même…
Bon, on râle en bon franchouillard, mais on y va quand même. Après une demi-heure de marche et de grimpette, on arrive à l’entrée, un trou de gouttière au milieu des roches. On descend les premières marches et on découvre la salle IMMENSE ! Incroyable ! Quelques stalactites géants par-ci par-là, la salle est relativement vide mais c’est le volume qui impressionne. Et puis la visite ne fait que commencer ! On suit le parcours et on tombe sur des formations aux formes et aux couleurs irréelles ! Quelle merveille ! On tombe sur une formation tellement immense et massive qu’on a du mal à croire que la nature et le temps ont pu la créer.
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La visite se termine, et ce sera finalement la grotte qui nous aura le plus impressionné ! On rejoint Mafalda et on repart. On finit la boucle qui nous ramène à Son Trach, la route est en moins bon état, ça secoue pas mal. On a des morceaux qui lâchent : un cache de côté se barre, et le garde-boue arrière (avec la plaque d’immatriculation) aussi. Bon, de toute manière, c’était l’heure de la vidange pour Mafalda, on fera donc un tir groupé !
On s’arrête chez le X-Men à Son Trach, un monsieur très gentil qui nous fera une merveille : vidange, vis pour le cache, soudure pour le garde-boue, et serrage du dernier cran pour les suspensions arrières (on touchait encore un peu). Et voilà ! Super ! On part fêter ça autour d’une bière. Oui, tous jours on va chez le X-men et tous les jours on fête ça avec une bière. Il faut faire redescendre la pression !
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Hué
Le lendemain, on repart. Direction la ville de Hue, à une journée de route. Pour cela, on roule dans les terres jusqu’à rejoindre un petit bout de AH-1 sur la fin. La route se passe sans problème, on se prendra un bel orage en rejoignant la AH-1 nous forçant à nous arrêter. On arrivera à Hue en fin d’après-midi, bien content, et sans problème !
Une fois déposé nos affaires à l’hôtel, on fait notre check-up de Mafalda. Tout a l’air de tenir, notamment le porte-bagage. Tiens qu’est-ce que c’est que ça ? Là où notre ami a renforcé les soudures avec des plaques d’acier sur le châssis, et bien des petites fissures apparaissent non pas sur la soudure… mais sur le châssis… Le poids doit porter plus ici maintenant… Hmmm si le châssis pète, on ne pourra plus faire grand chose. Surtout que là, ce ne seront pas que les bagages que Manu verra rouler dans le rétroviseur, mais sa future femme avec ! …
Ok, on ne tire pas la sonnette d’alarme, on verra ce que ça donne dans les prochains jours. On ne devrait pas avoir beaucoup de route, et rester proche de grande ville. On pourra aviser. On changerai tout de même bien le pneu arrière, il est bien lisse et usé, et on nous avait déjà recommandé de le changer. On part se renseigner, mais on trouve le prix trop élevé par rapport à ce qu’on nous avait dit… Peut-être qu’on nous avait mal renseigné aussi… On décide (enfin Manu décide) de continuer avec. Soit !
On passera une soirée agréable dans le centre de Hué, ville très animée et dynamique. Le quartier routard est plein d’occidentaux qui sortent faire la fête. On nous proposera de la drogue 5 fois en 200m. On discutera avec notre serveur très sympa, il gagne 100$ par mois avec son travail. Contrairement à beaucoup de ses amis, il n’est ni marié et sans enfant, malgré ses 25 ans ! Il espère réussir à économiser pour voyager.
Le lendemain, on part visiter Hué à pied. Et oui, dès qu’on peut lâcher un peu la moto, on le fait ! Un peu de repos ! Et puis, il fait beau et extrêmement chaud (37°) ! Quoi de mieux qu’une journée de marche en ville où il n’y a pas d’air et au milieu des échappements ! Manu et Nolwenn, les voyageurs qui ont tout compris à la vie…
La citadelle impériale de Hué
Hué a été la capitale du Vietnam pendant près de 150 ans (1802-1945). Elle est située à peu près au milieu du pays, le long de la rivière des Parfums.
Elle était la capitale de la dynastie des Nguyen au XVIè siècle, et devient celle de tout le Vietnam après sa réunification par Gia Long en 1802. La Cité Impériale se bâtit tout au long du XIXè siècle et fut entièrement détruite par les Français en 1885 qui massacrèrent, incendièrent et pillèrent la ville. Elle fut restaurée en partie par les Français à partir de 1945.
Entre temps, elle subit à nouveau de lourds dommages lors du bombardement américain en 1968. Hué se trouvant proche du 17ème parallèle, qui marquait la frontière entre le Nord Vietnam communiste et le Sud Vietnam pro-américain, Hué était une ville stratégique dans la guerre du Vietnam.
La Cité Impériale est entourée de larges douves suivant un carré sur un périmètre de plus de 10km, des murs de plus de 6m de haut et large de 20m par endroit. Elle abrite la Cité Jaune Impériale et la Cité Pourpre Interdite où vivaient l’empereur et sa famille.
On arrive à l’entrée sous un soleil de plomb, et on n’est pas déçu ! La Porte du Midi qui permet d’entrer dans la Citadelle est déjà impressionnante. Derrière, on trouvera le Palais Impérial, immense et très bien restauré. La Cité Pourpre Interdite est quant à elle en ruine. Plusieurs autres palais sont encore en bon état et sont très impressionnants. Une visite qui nous plonge directement dans l’histoire du Vietnam, et son architecture asiatique si particulière qu’on adore !
Une bonne matinée de visite sous un cagnard pas possible. On a vraiment apprécié mais il fait trop chaud. On part déjeuner et goûter la spécialité locale, une sorte d’omelette-crêpe aux crevettes et légumes. Un délice ! On retourne à l’hôtel se reposer, et planifier la route pour les prochains jours.
Le Col des Nuages
Pour notre prochaine étape, on part vers Da Nang, et Hoi An un peu plus loin. Pour y arriver, une grande route sans charme mais aussi l’ancienne petite route qui passe sur le Col des Nuages juste au bord de la mer. Une très belle route, sinueuse et offrant de très beaux panoramas. On se régalera sur cette route, et on redescendra du col vers Da Nang.
Juste en bas du col, on a un souci. Mafalda toussote. Pas de gaz. On avance à peine… On reste calme et on s’arrête au premier X-Men. Il voit tout de suite le problème, enlève la bougie, la nettoie, la remonte, règle le ralenti, et BIM ! C’est reparti ! Impeccable ! Allez, on traverse Da Nang, et on passe devant les Montagnes de Marbre. Ca ne nous tente pas beaucoup. Surtout que Nolwenn s’inquiète pour les fissures. On touche de plus en plus lors des rebondissements sur la route, les fissures du châssis se font plus grandes…
Bon… On est près de Hoi An. On y va, et on voit ce qu’on fait…
Hoi An
Episode : On vend Mafalda ??
Une fois là bas, on se pose dans un hôtel et on réfléchit. On en a un peu marre de cette bécane qui ne tient pas le choc. On se dit qu’on pourrait la revendre et acheter 2 Honda Win, et repartir avec ça. Revendre Mafalda ? Oui, ce n’est qu’un véhicule, le plus important est de pouvoir avancer. Ok c’est parti. Hop, on met une annonce en ligne pour vendre la moto, et on part voir un garage.
Au garage, le vendeur regarde notre moto. Il nous dit qu’il pourrait nous la racheter si on lui achète 2 Honda Win. Pourquoi pas, il faut voir ce qu’il a à vendre. Il nous les sort toutes, et Manu les essaie une par une. Celle-ci ? Non c’est mort, la direction est mauvaise. Celle-là ? Non, la dernière vitesse ne passe pas. Et celle-là alors ? Celle là elle perd des morceaux sur la route…
Après une bonne heure d’essai, Nolwenn attend pour faire le deal, alors que Manu est plus dubitatif que jamais quant à la transaction. Ca ne va pas le faire ? Manu, qui conduit les motos, est très clair là dessus : il n’y en a aucune qui arrive à la cheville de Mafalda ! Elles ont toutes un soucis. Même si 2 sortent du lot, et seraient envisageables, on perdrait au change. Il nous reprend Mafalda à un bon prix mais nous propose ses Honda Win à un prix exorbitant. Non, pas possible, on va trouver une autre solution…
On retourne à l’hôtel. On réfléchit. Il est tard. On se dit que demain, on planche sur le sujet. On se fait un programme : réveil tôt, on va dans un endroit tranquille et on analyse la situation, on élabore un plan pour rattraper le châssis et le porte-bagage, et on propose notre plan à un X-Men, quitte à mettre le prix pour avoir quelque chose de solide. Du béton !
Le soir, on part se balader un peu en ville, mais on ne fera pas de vieux os. On est un peu tourmenté par cette histoire, et on n’attend que de régler ce foutu problème… Le lendemain, au boulot ! On suit le programme. On part, on s’arrête, on regarde, on réfléchit, on discute, on se gratte la tête, et on se dit que si on fait comme ça, ça devrait marcher. Faire passer 2 barres de fer sous la selle, bien accrochées aux châssis par des vis (plus de soudure !!), et qui supporte le porte-bagage (et Nolwenn), ça devrait le faire.
Allez, on part à la recherche d’un X-Men ! On en trouve un rapidement. Un jeune, super ! On lui explique ce qu’on veut, on n’est pas sûr qu’il comprenne bien, mais il a compris qu’on était prêt à mettre le prix. Il nous dit « OK, asseyez vous », et il part avec la moto. Quoi ??! Non mais si on est prêt à mettre le prix, on veut être sûr de ce qu’il fait ! On parle à ses potes pour leur dire qu’on veut voir la moto. Ils font mine de ne pas comprendre. On leur traduit sur le téléphone : « If we don’t see the motorbike, no money ». Là, ils comprennent, et nous amènent voir la moto.
Sur place, ils installent des barres mais pas comme on a demandé, et… avec des soudures ! On les arrête. Manu va exploser, prêt à les engueuler. Nolwenn prend le relai, très diplomatique : « C’est bien ce que vous faites, mais on voudrait que ce soit vissé. Oui, plutôt en faisant comme ça. Voilà. Mais si c’est possible. ». Résultat : ils acceptent, et nous proposent un montage qui conviendrait très bien. On reprend espoir…
30 minutes plus tard, les barres sont installées. Manu les aura au préalable testées pour voir si elles sont solides. Oui, à 75kg en sautant dessus, elles ne bronchent pas. Parfait. On en profite pour faire régler 2-3 trucs qui traînaient (les feux, un cache, etc…) et voilà Mafalda de retour ! On brutalise le porte-bagage. Rien. C’est solide, du béton ! Et ça soutient Nolwenn aussi ! Parfait ! Les visions dans le rétroviseur vont disparaître !
Les jeunes seront au final très sympa, et ils nous proposeront de se retrouver ce soir pour boire un verre. Pourquoi pas ? Allez ! En plus, ce soir, c’est la FINALE DE l’EURO 2016 !!!
On repart et on file à la plage ! Une chaise longue, une bière, une baignade… On relâche un peu la pression, on se détend…
Episode : On garde Mafalda. Soirée avec des locaux ?
On rentre, on range la moto, et on part se balader à vélo, soulagés !!! On va pouvoir repartir, et avec Mafalda ! On est trop content ! On découvre le centre de Hoi An qui est très beau, avec beaucoup de bâtiments coloniaux qui donnent un vrai cachet à cette ville ! De plus, c’est ici que l’on peut se fournir de la soie à très bon prix. On va faire les marchés avec les séances de marchandages incontournables. Le mécano nous appelle, on va boire un verre ?
On s’était posé la question si on y allait, un peu méfiant. Mais on s’est surtout dit qu’on ne saurait jamais si on n’y allait pas. Allez ! On les rejoint, et on file dans un bar au centre ville. On est un peu étonné, on pensait aller dans une sorte de taverne locale, mais on est au cœur du quartier touristique, et le bar n’est occupé que par des touristes. Pas un seul local… Normal, la bière vaut 10 000 Dongs en temps normal, ici elle est à 30 000 ! On commande 4 bières, et on commence à discuter. Il est 11h, et il faut tenir jusqu’à 2h du matin, heure de la finale de l’euro.
Assez rapidement, ils nous disent qu’ils n’ont que 100 000 Dongs pour la soirée. On n’est pas sûr de comprendre mais nos doutes seront bien confirmés. Ils espèrent qu’on leur offre des verres. Sauf que ce n’est pas notre genre, et bien que nos niveaux de vie soient très différents, leur offrir de l’alcool ne résoudra rien. On leur dit que nous aussi on n’a que 100 000 dongs, et que on fait une tournée pour nous, et une pour eux. Que chez nous, c’est comme ça, entre amis, on partage. Surtout que le matin même, on lui a filé 500 000 dongs pour son travail sur la moto, une fortune ici.
On imagine bien qu’il ne va pas tout claquer le soir même, mais pourquoi venir dans un endroit aussi cher ? Son ami prendra le large après la première bière. La copine de notre mécano arrive, et on comprend qu’elle veut le faire rentrer. Notre « ami » est super gêné, on voit qu’il ne sait pas trop où se mettre. Il nous dit qu’il doit partir, demande la note, laisse ses 100 000 dongs et s’en va… Petite désillusion, on s’y attendait un peu… On espérait pouvoir avoir des vrais échanges avec des locaux mais ce n’était pas le cas… Bon tant pis…
On hésite à rentrer pour voir le match à l’hôtel. C’est un peu tristoune. Surtout qu’il est 00h30, les flics arrivent et ferment le bar. Pas de discussion, tout le monde dehors. Bon… là il n’y a vraiment rien d’autre à faire. Mais soudain, comme par enchantement, tel un ange venu du ciel, un jeune court dans la rue avec un drapeau Breton autour de lui ! Un patriote ! On va le voir, il nous indique que juste en face, il y a un écran géant organisé par la ville pour voir le match. Super !!
On fonce, et on se trouve une place parfaite. On commande des bières et on attend le match. Une marseillaise criée à plein poumon, et c’est parti !! On l’a vécu comme vous tous, et on a versé des larmes. Tellement dommage… Mais c’est le sport, et on reste fier de notre équipe pour le parcours qu’elle a réalisé. Elle nous a fait rêver, et ça faisait longtemps !
Merci aux bleus !!!
Pour le meilleur et pour le pire…
Oui, jusqu’à maintenant, on était resté dans du soft. Là, on passe aux choses sérieuses. Le lendemain, réveil pas de bonne heure car on s’est couché à 5h du matin pour voir le match. Programme costaud : on part s’enfoncer dans les montagnes pour 3 jours de route d’affilés pour rejoindre Dalat. C’est pourquoi régler ce problème de porte-bagage et châssis était primordial. Là, on y croit, et ça va le faire ! En route !!!
Problème n°1
On décolle en début d’après-midi, et on se retrouve très vite sur les petites routes. Ca secoue un peu, mais Mafalda tourne à merveille, et notre nouveau montage du porte-bagage a l’air bien efficace ! Super !! On s’arrête pour notre habituelle pause de « ça fait une heure qu’on roule, j’ai trop mal au cul ! ». On boit un truc frais, et en regardant la moto, on voit que quelque chose fuit. De l’essence coule de sous le réservoir.
M@@@de ! On a une fuite ! Bon, allez, on file chez le X-men du coin. Il regarde, nous dit que il faut changer le réservoir, ça coûte 30$. On lui dit que ce n’est pas possible et qu’il doit pouvoir faire quelque chose. Effectivement, il démonte le réservoir, nettoie dessous, et applique une sorte de colle. En 10min, c’est réglé. Plus de fuite. Ok, on repart.
Problème n°2
Une heure plus tard, on s’arrête. La réparation a l’air de bien tenir. Ouf. On avait peur d’avoir plus de problème que ça ! (HAHAHAHA ! Si on savait !) La route est sympa, on traverse les campagnes. On continue et là
BAAAANG !!!
On dérape violemment ! La moto part sur le côté, elle chasse de l’arrière alors qu’on était à pleine vitesse. Manu au guidon pense vraiment qu’on va tomber mais réussit à maintenir la moto, et s’arrêter. Ouffff… On a eu peur…
Pas de doute, le pneu arrière a explosé… Complètement à plat… M@@@de ! On aurait du changer le pneu !! … Pfff…. Et il n’y a rien aux alentours… A partir de là, les évènements vont s’enchaîner assez vite. 2 hommes passent à scooter. On les arrête et leur montre le pneu. L’un dit à Manu de monter à l’arrière pour aller au prochain village. Nolwenn reste là avec la moto et les backpacks. Au village, l’homme dépose Manu devant un X-Men. Il prend quelques outils et on repart voir la moto.
Sur place, il regarde le pneu et en sort un clou énorme. Ce clou aurait été capable de crever le pneu d’un poids-lourd tellement il est en grand ! Bon… On a peut-être bien fait de ne pas changer le pneu en fait… Il regarde la référence et nous dit que trouver un pneu comme ça va demander peut-être 2h le temps de rejoindre une ville. On n’a pas beaucoup le choix… On le remercie de son aide et lui dit qu’on va attendre sagement. Dans 2h, il fera nuit…
Il revient 1h30 plus tard, sans pneu mais avec une chambre à air. Ce n’est pas la même référence que notre pneu, elle est beaucoup plus petite, mais il n’a que ça. Ca peut suffire pour rejoindre la prochaine ville à 35km et changer le pneu là bas. Ok, on fait ça. Et puis, on n’a toujours pas beaucoup le choix… Il nous fait le montage et on rejoint son garage. Là il refait bien la pression et on est prêt à repartir. Eclair de génie ou simple hasard, Nolwenn lui demande si on peut prendre son numéro au cas où on a un problème avec le pneu. Il s’appelle Thant. On prend son numéro et on repart.
Problème n°3 (et 4…)
(à ce stade, on avait la tête trop prise pour prendre des photos ici et là. Du coup, la suite sera moins imagée)
La nuit est tombée. Heureusement qu’on a fait réparer notre feu à Hoi An la veille… La route est sinueuse et grimpe. On entre dans les montagnes. Et là, la moto perd les gaz encore. On n’arrive plus à gravir les côtes. M@@@de !! C’est pas vrai ! On ne va pas y arriver ! On avait traversé un village juste avant, Manu avait vu un mécano. Il faut y retourner.
On y retourne, et là on toque (et oui, c’est fermé la nuit !). Une femme nous ouvre. On essaie de lui expliquer qu’on a un souci et qu’on a besoin de réparation. Elle nous dit que ce n’est pas possible. On insiste, elle nous indique des outils si on veut bricoler nous-même. Bon, si c’est comme la dernière fois, ça doit venir de la bougie. On la démonte, on regarde, on la nettoie, et en la remplaçant, on voit que de l’essence coule du carburateur…
C’est pas vrai… Qu’est-ce que c’est que ça encore !!! Pfff on ne va jamais s’en sortir ! Nolwenn commence à être à bout, Manu reste calme (en apparence) et tente de gérer comme il peut. Il explique à la dame qu’on a vraiment besoin d’un mécano, on ne peut pas repartir. Elle fait signe que non, elle ne peut rien faire. On lui demande si elle peut appeler quelqu’un pour nous aider. Toujours non. Nolwenn fond en larmes. Prendre une veste quand on demande de l’aide, on n’aurait jamais imaginé ça.
Manu réfléchit, prend son téléphone et appelle Thant. Une femme décroche : « Thant ? – No. No Thant. – Please, help ! Help Thant ! – No ! No Thant ! » Et ça raccroche… Manu rappelle, et passe le téléphone à la mégère devant nous. Peut-être qu’en Vietnamien, elle peut leur dire que 2 péquenots de Blancs sont coincés devant chez elle et qu’il faut les déloger. On ne sait pas ce qu’ils se disent. Mais ce qui est sûr, c’est que cette femme est définitivement disposée à ne pas nous aider.
Manu regarde à nouveau le moteur. Il n’y connaît rien mais il ne voit que ça pour repartir. Une moto passe dans le noir. On l’arrête. On explique à l’homme notre problème. Il regarde, essaie, et nous dit qu’il est désolé, mais il n’est pas mécanicien, il ne sait pas comment réparer notre moto. On lui demande s’il peut conduire Manu chez Thant, c’et à environ 15min de là. Il accepte. Manu monte à l’arrière, Nolwenn reste avec la moto et les backpacks…
Sur la route, Manu le remercie un nombre incalculable de fois. Sauf que… Dans le noir, tout se ressemble. Manu ne reconnaît plus l’endroit. De son côté, Nolwenn est au bord du désespoir, assise à côté de la moto, devant le garage fermé où la femme n’a pas voulu nous aider. Et là, comme de par hasard, c’est Zhoom, l’ami de Thant qui passe à moto ! Il reconnaît Nolwenn et s’arrête. La voyant en pleurs, il lui demande si tout va bien, et regarde la moto.
Mais le pneu est toujours bon, qu’est-ce qu’il y a ? Nolwenn, qui reprend espoir, lui montre la fuite, et le fait qu’elle ne démarre plus. Il demande où est Manu.
Petite parenthèse : il convient de rappeler que nous ne parlons pas Vietnamien, et que les Vietnamiens ne parlent pas ou peu anglais. Quand on dit « on leur a dit ci ou ça », cela veut dire réellement qu’on leur fait des signes indiquant ici ou là, mimant le fait de manger ou boire par exemple.
Donc, quand il demande « où est Manu ? », il fait un signe de cœur avec sa main, et mime le fait de chercher. Voilà comment on communique. Nolwenn lui fait donc comprendre que j’étais parti les chercher. Ok, il appelle. Manu répond, Nolwenn dit de revenir, qu’ils vont s’occuper de la moto.
Une nuit au Vietnam
C’est un miracle. On se retrouve sur la route. Manu remercie son chauffeur, et repart avec Thant, Nolwenn et Zhoom. On retourne au garage. Là ils nous disent qu’il est trop tard, qu’ils s’occuperont de la moto demain, que ce soir, on dort chez eux. Dormir chez eux ? On a les larmes aux yeux, on est exténué de cette journée qui ne pouvait plus en finir, de ces galères, de cette porte qui s’est fermée quand on a demandé de l’aide, de cette gentillesse, de leur accueil… C’est beaucoup pour une seule journée.
Thant vit avec sa famille, comme tous les Vietnamiens. Grand-mère, mère, femme, enfants, frère et sa femme… Bref, en famille ! Le tout réparti dans 2 chambres et le salon, pas de lits, ils dorment sur des nattes tressées à même le sol. On dîne ensemble, assis en rond dans le salon, le repas servi dans une multitude de bols posés par terre : riz, poisson, poulet, légumes, tofu, … On les soupçonne d’avoir sorti le grand jeu pour nous. C’est un vrai régal. On est gêné de cette gentillesse. On file prendre une douche.
Ensuite, Nolwenn réussit à avoir un ticket pour aller dormir. Manu, lui, doit faire des trucs d’hommes. Impossible d’en échapper. Ils veulent lui faire goûter le cochon sauvage qu’ils ont attrapé. Mais on vient de manger ? Oui, et alors ? Bon… Ok ! Avec quelques bières en complément, on réussit à échanger pas mal. Nos hôtes sont adorables. On imagine que d’avoir des étrangers qui dorment à la maison ne doit pas arriver souvent !
Certains amis du coin se joignent à la soirée. Et oui, il y a un grand barbu là ! Venez le voir ! La barbe de Manu les impressionne. Ils demandent à enlever le T-shirt pour voir s’il a des poils sur le torse (il en a). Ils rigolent. Eux font de même, mais n’ont pas de poils. On rigole bien, on parle de sexe, etc… Bref, des trucs de mecs !!
Le lendemain, ils sont sur la moto. On ne sait pas ce qu’ils font mais on leur fait confiance. On les trouve hésitant mais on ne peut pas faire autrement. Vers 11h, ils nous disent que c’est bon. On ne sait pas exactement ce qu’ils ont fait, mais ça à l’air de marcher… Soit. Il faut repartir. On refait notre chargement, et on les remercie encore une fois, pour tout. Ils nous ont aidé quand nous avions besoin, et sans modération. On s’en rappellera toujours.
La fin des problèmes ?
On roule et on arrive à rejoindre la ville, Kham Duc. Une petite ville, mais on peut peut-être trouver le pneu qu’il nous faut. On tourne un peu et on trouve un magasin affichant un large choix de pneus. On s’arrête.
(en mode language-des-signes/google traduction)
- Bonjour, il nous faut un pneu de cette référence.
- On n’a pas désolé.
- On en a vraiment besoin, on ne peut pas repartir sans ça.
- On n’a pas cette référence. On n’a que des petits pneus ici.
- Mais votre fournisseur l’a peut-être ?
- Désolé, on ne peut pas vous aider. »
Nolwenn re-craque. On ne va jamais y arriver. On n’aurait jamais du acheter cette moto. On aurait du prendre 2 Honda Win, tout aurait été plus simple… On reste assis devant le magasin, ne sachant vraiment plus quoi faire. La prochaine ville se trouve à plus de 180km d’ici, soit bien 6h de route… Impossible dans cet état…
- Est-il possible de la commander ? On peut attendre un jour ou deux si besoin.
- Attendez je vais voir. (5 minutes plus tard) Je peux l’avoir demain après-midi si vous voulez ».
L’espoir revient. Bien sûr qu’on veut ! On passe commande, et on part prendre un hôtel. On ne fera pas grand chose d’ici là à part cogiter sur la suite, imaginer les prochaines situations avec la moto et surtout, se reposer et reprendre des forces. Que faire ? … On décide de rebrousser chemin. On revient sur nos pas et on continue le voyage sur la route principale. Ce sera moins sexy que la route des montagnes, mais au moins, on pourra mieux gérer en cas de pépin. Là, on est à bout.
Le lendemain, on change le pneu. Il est super !! On le prend en photo et on lui fait quelques offrandes pour qu’il dure aussi longtemps que possible (la culture locale commence à nous prendre). Il est déjà 15h. Il faut partir. C’est là que tout va se jouer, qu’on va savoir si oui ou non, on peut finir ce roadtrip avec Mafalda et joindre Ho Chi Minh. Surtout qu’on aura pris un retard de 3 jours sur notre planning…
Allez ! On s’accroche ! On va y arriver ! En route ! En avant Mafalda !!
Article écrit à Kratie, au Cambodge.
Salut les bikers…..
Effectivement le meilleur et le pire…. allez ça va y faire !!!!!
Vous nous tenez en haleine tout au long de votre article et nous allons attendre la suite avec impatience…..
On pense très fort à vous et on vous envoie plein de courage…..
Bises savoyardes…..
Salut les skieurs…
On va se dépêcher pour la suite promis 😉
Merci de vos clins d’oeil, c’est toujours un plaisir fromager de vous lire…
Bises du Cambodge
D’habitude, au moins chez nous, les propositions de réparations sont faites par le mécano!
Pourquoi ne pas fabriquer votre moyen de transport tant qu’à faire…
Allez, bonne route à vous!
A noter quand même les jolies paysages et rencontres très diverses…
Bises.
Généralement ici aussi, sauf quand la solution locale – soudure – ne fonctionne plus 😉
Les grottes de Phong Nha sont vraiment superbes… et la route aussi!
Hello !
du coup dans votre cv vous pouvez rajouter un sacré paquet de compétences !
alors la grande question : ça valait le coup de l’acheter cette moto ou pas avec du recul ?
en tout cas, je pense que je me serais roulée par terre dans les situations de fatigue sous la pluie ou personne pipe quedalle.
et puis peut-être qu’après je me serais calmée et aurais boudé dans un coin toute seule avant de m’endormir sur mon sac. et que tout ça n’aurait rien donné au final car j’aurais rien compris
super rencontre la nuit en mode camping dans le salon !!
continuez bien, plein de bises !
et les couleurs sont splendides au fait….
Salut Fanny,
Cette histoire restera dans nos mémoires… Les montagnes russes, dont on retiendra l’accueil de Thant et sa famille. Un précieux moment de générosité.
La moto, sans hésitation, on dira OUI. Ca valait le coup, rien que pour ça (on est maso), et celle-là d’autant plus car elle était bien confortable (dixit nos fessiers après plusieurs jours sur un scooter au Cambodge).
On raconte l’épisode 3 – suite et fin – très bientôt, en cours de rédaction…
Bises – et à bientôt pour partager nos galères 😉
j’ai hâte
Un vrai talent d’écrivains…on est tenus en haleine par votre histoire de moto comme avec Ernesto mais en pire. Jamais, je ferai comme vous : s’arrêter dans un garage toutes les deux secondes, c’est de la folie. Mais, par contre, desfois, vous faites de superbes rencontres avec des locaux et ça c’est génial : je vous envie! Ce qui me ravie, c’est qu’au final, ça se termine toujours bien, comme dans les films ou les livres…j’adore!!Allez, je lirai la suite plus tard, j’arrête ma pose et je me remets dans la paperasse, les cartons, les préparatifs et j’en passe!!!!A+
Nolwenn & Manu : la saga de l’été pour Nico & Nelly
On pense à vous pour la préparation du grand jour, envoyez-nous des photos !!
Bises
Si vous avez Whats’App, on vous enverra des photos!!!Si oui, envoyez-nous votre num par mail! J-6, la pression monte,lol!!!
Une deuxième lecture en ne regardant que les photos c’est sympa aussi!
Toujours accro et en manque. Mais je sais que les journées sont trop courtes actuellement, alors profitez bien et ne vos aventurez pas trop vers les explosifs quand même !
Bises
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Hello,
Nous cherchons à faire le même genre de trip dans le nord du vietnam, avec deux sacs 60l. Quelle était la référence de votre moto ? Pour pouvoir supporter deux personnes et deux sacs ?