Après une étape reposante sur l’île Chiloe, nous reprendrons notre route vers le nord du Chili. Nous arriverons de ce fait en pleine région des lacs et des volcans, qui, comme son nom l’indique, comporte beaucoup de lacs et de volcans ! (2800 volcans dont 60 en activité !) Une dernière escale avant notre route vers Santiago, le temps de s’imprégner des lieux, et même, de gravir un volcan !

 

Puerto Montt :

 

On arrivera de l’île Chiloe directement à Puerto Montt, situé juste au nord de l’île. Puerto Montt sera la première ville de plus de 200 000 habitants par laquelle nous passerons depuis … Buenos Aires !! (il y a déjà 3 mois maintenant !).

 

Oui, se retrouver dans une grande ville après avoir passé autant de temps dans la pampa patagonienne et habitué des pueblos typiques, des montagnes, des glaciers, ça fait tout drôle ! De plus l’heure tardive nous obligera à trouver une auberge rapidement près de la gare routière. Pas le temps de faire les difficiles, après quelques essais, on trouve une chambre dans une auberge aussi glauque que la rue où elle se trouve…

 

Cela suffira pour la nuit, nous partirons demain pour Puerto Varas, à 20 minutes seulement de là.

 

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Puerto Varas :

 

Puerto Varas est plus petit et plus tranquille, ce qui correspond plus à notre état d’esprit du moment. Cette petite ville située sur le lac Llanquihue est très prisée par les chiliens en cette période de vacances estivales ! Normal, les plages du lac donnant sur le volcan Osorno sont belles, et les alentours offrent tous types d’activités.

 

 

 

Comme à Puerto Montt, les prix ne sont pas donnés en cette période, et les seuls campings sont sur le lac à l’extérieur de la ville, parfait lorsqu’on est en famille avec une voiture. On nous laisse sous-entendre que certains habitants permettent de camper dans leur jardin. On se rend sur les lieux, mais on ne trouve rien jusqu’à ce qu’une jeune femme nous interpelle pour nous demander si nous cherchons quelque part où camper. Parfait !!

 

 

Rien d’officiel là dedans, pas de pancarte et encore moins de structure adaptée ! Il s’agit d’une maison familiale qui « loue » le jardin aux jeunes en vadrouille, mais aussi les chambres des enfants (oui, ça c’est un peu plus bizarre… ). Pendant 1 mois d’été, ils dorment tous dans la même chambre et louent le reste de la maison. Quoiqu’il en soit, cela nous convient pour les 2 nuits que nous pensons rester.

 

 

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Petrohue :

 

On passera la journée à Petrohue, la station touristique sur le Lago Todos Los Santos, soi-disant le plus beau de la région, et surtout au pied du volcan Osorno. La chose qui est frappante avec ce volcan, c’est qu’il correspond parfaitement avec l’image préconçue que l’on peut avoir d’un volcan d’une manière générale ! Un cône parfait avec la tête enneigée !

 

 

 

On se balade un peu sur les bords du lac et on regarde pour faire un tour en bateau (LE truc à faire !). On sort nos nez crochus et on trouve le plan parfait qui nous permet de faire un tour et voir le volcan depuis le lac sans y passer 5 heures et dépenser 4 jours de budget ! La vue sur le volcan depuis le lac est magnifique.

 

 

 

Après notre petit tour de bateau, on prend la route vers les Saltos del Rio Petrohue. Il s’agit de torrents couleur émeraude qui se sont taillés des chemins dans la roche volcanique noire et qui forment des « tuyaux » d’eau assez particuliers. Assez jolis à voir, avec de beaux panoramas avec le volcan.

 

 

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 Pucon :

 

On débarque à Pucon, située en pleine région des lacs et des volcans, dont le volcan Villarica surplombe la ville, et qui est toujours en activité ! Il y a également 7 autres volcans non loin de la ville et que l’on peut apercevoir d’un point de vue élevé en altitude.

 

Nos premiers pas dans la ville déroutent un peu : jeunes fashion’style de tout bord, familles nombreuses glacières à la main. Oui, Pucon est une ville TRES prisée par les chiliens l’été ! Cette ville n’existe que par le tourisme, et ça se sent : dans les rues, on ne trouve que des agences de tourisme, des restaurants et des bars touristiques. Cela coupe d’autant plus avec la tranquillité de l’île Chiloe et le dépaysement de la Carretera Austral. Autant vous dire la vérité, on se sent les indiens dans la ville !

 

 

Mais cela ne nous empêchera pas de profiter aussi bien de la ville : on dégotera un camping très sympa un peu à l’écart, un petit restaurant qui vient d’ouvrir et un bar à bière artisanale où vont les gens du coin !

 

On part repérer les lieux avec une séance d’infos dans les agences pour la fameuse ascension du volcan Villarica. Cher, et de ce qu’on a entendu, assez dur physiquement ! Mais la vue en vaudrait la peine ! Après réflexion, on se dit que… on le tenterait bien quand même !! Allez, on s’engage pour dans 2 jours, départ à 6h du matin !

 

 

Un petit passage à la plage de Pucon sur le Lago Villarica. Là, on est surpris de découvrir que les plages méditerranéennes en plein mois d’août ne sont pas si bondées que ça !! Ici, il nous aura fallu trouver notre chemin dans ce labyrinthe et enjamber 8 personnes pour réussir à tremper les pieds ! Un monde de folie ! On n’y fera pas long feu puisqu’il n’y a plus de place pour poser notre serviette !

 

 

Dans les rues, on découvre que notre icône nationale partage les étalages avec l’icône Chilienne : El Condorito, une BD chilienne publiée dans toute l’Amérique latine !

 

 

Le lendemain, on profitera d’une séance de toilettage ! Et il était temps !

 

Puis on partira se faire une petite balade à vélo proche de Pucon pour visiter une féria Mapuche.

 

Le temps pour Manu de participer à une danse Mapuche, et on prendra le chemin du retour. Objectif : repos parce que demain on se lève tôt et on va gravir un volcan !

 

 

 

 

 

 

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 L’ascension du volcan Villarica :

 

Le lendemain : réveil 4h30, petit dej à 5h, départ à 5h40 vers l’agence, 5h55 on enfile l’équipement et on fait les sacs à dos, et 6h05 on file en minibus au pied du volcan !!

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ascension du volcan Villarica à Pucon, c’est un peu comme aller à Paris et monter dans la tour Eiffel : c’est LE truc à faire, et c’est plein de monde !! Les excursions se font par groupe de 6 avec 2 guides. Le matériel est composé de protège-vêtement, bottes d’alpinisme, crampons, piolets, casque, et luge. Luge ?! Oui, pour la descente !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et c’est parti pour la montée ! Ce seront 1100m de dénivelés que nous gravirons en 3h30 pour atteindre le sommet à 2847m. Et figurez vous qu’une fois en haut, et bien on n’était pas si fatigués que ça ! L’entraînement peut-être… En tout cas, la vue en valait vraiment la peine ! On aperçoit les 7 autres volcans autour, et toute la descente jusqu’à Pucon à en donner le vertige ! Malheureusement, le cratère avait des problèmes de digestion ce jour là, crachant une épaisse fumée blanche, qui ne nous a pas permis de voir ce qu’il avait dans le gosier…

 

 

 

 

 

Concernant son activité, il est toujours actif et selon les dires, il pourrait entrer en éruption à tout moment … Rassurant n’est-ce pas ?

 

Pour la descente, plus facile, on se fera 1h de luge à toute vitesse jusqu’en bas ! C’est la petite cerise sur le gâteau.

 

 

De retour à Pucon, on prend une petite bière contemplant fièrement le volcan qu’on vient de gravir (qu’est-ce qu’on est forts…).

 

Le lendemain, on se reposera et profitera de se faire un bon barbecue au camping !

 

 

 

 

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Parc Huerquehue :

 

On prendra une journée pour visiter le parc national Huerquehue. Une petite randonnée de 5h pour arriver à un lac, le lago Verde, très joli. Le plaisir tout de même d’apprécier les forêts d’Araucarias, un arbre préhistorique présent en Amérique du Sud depuis 225 millions d’années (lorsque l’Amérique du Sud était encore collée à l’Afrique !), et une belle vue sur le volcan Villarica encore une fois.

 

On aura le plaisir de partager cette balade avec… Gaël ! Oui, encore et toujours là ! Encore un hasard que nos chemins se croisent !

 

On partira le soir même vers Concepcion, ultime étape avant Santiago, avec un bus de nuit.

 

 

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 Concepcion :

 

On voulait s’arrêter à Concepcion pour visiter une mine de charbon (allez savoir pourquoi…). Chose faite : on fera la visite de la mine Chiflon del Diablo, qui a arrêté ses activités en 1976 après être devenue non rentable. Très intéressant car on peut descendre dans la mine, voir les conditions de travail, et on se rend bien compte la vie était très dure : travail très difficile, les enfants commençaient à travailler à 8 ans, à 14 ans ils pouvaient être père et avoir un foyer, les femmes servaient à faire des enfants et s’en occuper, comme des tâches ménagères…

 

On profitera aussi de l’occasion pour visiter le jardin botanique de Lota (en fait, c’était inclus dans le billet de la mine). Très joli aussi, et très bien tenu !

 

On finira la journée dans un café à Concepcion à blogger un peu avant de prendre un bus de nuit jusqu’à Santiago !

 

 

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Oui ! Enfin ! Après un mois et demi de retard, on y arrive, et on a hâte de retrouver la famille de Manu et de pouvoir se poser un peu !!

 

 

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Article écrit à… Santiago tient !