Fini la samba sur roulottes, les trottoirs défoncés et les tongs du Brésil, nous avons l’impression d’avoir changé de continent après 5 jours dans la capitale argentine !!! Un séjour plutôt dense entre visites, escale en Uruguay et réorganisation de la suite du voyage. Explications…
Avant propos
1er bus argentin entre Iguazu et Buenos Aires, pour un trajet de 20h, notre record à date! Bien plus cher qu’au Brésil, le bus est en revanche (pour le moment) encore plus confortable avec des sièges où l’on mettrait 2 Nolwenn, et incluant les repas et boisson (avec en apéro whisky et en dessert Champagne). Bref, on a bien dormi!
Impressions sur Buenos Aires…
Buenos Aires est surnommée » Le petit Paris de l’Amérique Latine » , à juste titre!
Nous voilà replongés dans le monde occidental : une architecture à la française, des bars qui rappellent Dublin ou Barcelone, des quartiers financiers à l’esprit new-yorkais, de nombreux parcs…
Bref, nous avons aimé Buenos Aires, c’est une très belle ville, où il nous a semblé y faire bon vivre.
Minute culturelle : Buenos Aires fut fondée en 1536 par Pedro de Mendoza, un riche espagnol. Elle fut oubliée pendant plusieurs années (tout se passait au nord du pays), jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. En 1806, les colons repoussent l’invasion des britanniques, sans l’aide de l’Espagne. Fort de cette victoire, ils déclarent leur indépendance en 1810. Après une lutte entre unionistes et fédéralistes, Buenos Aires devient la capitale de l’Argentine en 1880. Elle prospère grâce aux exportations agricoles, jusqu’en 1929, crack boursier. L’histoire est assez tumultueuse et violente du fait de régimes autoritaires par la suite. L’essentiel des bâtiments datent de la période 1880-1930.
Visites des quartiers
San Telmo : quartier où nous logions, agréable et élégant, un peu bobo avec ses rues pavées et maisons coloniales. La Plaza Dorrego, entourée de bars, donne lieu à des spectacles de tango le soir.
Microcentro : grand quartier d’affaires, où nous nous sommes parfois sentis à Wall Street, au milieu de ces imposants bâtiments et avenues très larges. Nous avons passé quelques temps à l’avenue Florida, piétonne, où les hommes d’affaires se mélangent avec les touristes et femmes venues faire du shopping en talons compensés léopard !!
Nous en avons visité le musée du bicentenaire de l’indépendance. Décevant, avec essentiellement des films chronologiques qui s’enchaînent, en mode Bande annonce de film d’aventure à petit budget… Ils auraient du nous appeler !!!
Également dans ce quartier la principale place de Buenos Aires : La Plaza de Mayo, où fut proclamée l’indépendance. Entourée d’imposants bâtiments, le principal est la Casa Rosada, où se trouvent les bureaux de la Presidenta Cristina Kirchner.
Retiro et Recoleta : quartiers ultra chics, où nous nous sommes sentis en peu décalage avec nos tongues!! Rues ombragées, parsemées de boutiques chics. Nous avons visité le Cementerio de la Recoleta (un cimetière très connu). J’ai pu assister à une crise aiguë de la gachette de la part de Manu, qui a littéralement canardé tous ces imposants tombeaux avec son appareil photo. Impressionnée et impressionnants !
La Boca : quartier ouvrier, où se trouve le stade de l’ancien club de Maradona, et les rues du Caminito. En faisant abstraction de l’aspect ultra touristique du Caminito, nous avons fait un bond dans le temps. Ici vivaient des immigrés italiens et espagnols arrivés pendant le boom des années 1880, pour travailler dans les boucheries industrielles pour l’exportation de boeuf. Le quartier est connu pour ses maisons ultra colorées de tôles ondulées. Les habitants utilisaient les peintures résiduelles des bateaux pour peindre leurs maisons…
Palermo viejo : quartier branché, pour les noctambules ! On a imaginé la vie nocturne ici, les rues parsemées de bars et pubs tres sympa, pour tous les goûts. Nous n’aurons malheureusement pas goûté à ces joies, ayant passé nos soirées à organiser la suite du voyage en Argentine et pour Nolwenn à se reposer, étant toujours malade depuis l’Amazonie…
En bonus, les incontournables !!
Le maté : Quel que soit le quartier et le niveau social, tout le monde se déplace avec son thermos contenant le Maté, ça n’est pas une boisson, c’est une religion ici. Incroyable. On fait la queue à la banque sirotant son thermos, on sort de son bureau du Wall Street local avec son thermos et son sac Vuitton, on vend des journaux dans la rue avec son thermos et une pancarte « agua caliente aqui » (ici eau chaude, sous-entendu pour recharger son thermos).
La viande de boeuf : le dernier soir à Buenos Aires, nous nous sommes accordé un petit plaisir pour fêter la fin de notre « coup de moins bien » du à l’Amazonie (3 semaines tout de même)! Une grosse parilla à l’Argentine, soit une grosse plancha de grillades de viandes, essentiellement du boeuf, SUCCULENT ! L’Argentine fournit une bonne partie de la viande de boeuf niveau mondial, et c’est un régal pour nous !
Le tango : Nous ne pouvions pas rater ça ! nous sommes allés voir un spectacle de tango au Cafe Tortoni, le café le plus vieux de Buenos Aires. Etant totalement bizus en tango, nous avons beaucoup apprécié la sensualité des danseurs, qui nous ont littéralement transportés pendant 1h… Un vrai coup de coeur!
L’Argentine, c’est devenu TRES cher !!
L’Argentine est un pays surendetté, avec un très fort niveau d’inflation (hausse des prix), d’environ 25% par an. Sa monnaie est surévaluée : 1€ vaut officiellement 10,5 pesos argentins, alors qu’au marché noir et dans la vie quotidienne des argentins il vaut 16 pesos…Il existe même un site internet du taux illégal (blue $) du peso en euros/dollars! Les hôtels ou agences de voyage le consultent ouvertement devant toi pour négocier les prix…Traduction : une chambre à 200 pesos argentins la nuit te revient à 19€ en retirant de l’argent à la banque (taux officiel) alors qu’en échangeant tes euros au marché noir (blue rate), cela te revient à 12€…
Changement de stratégie : PLAN D’ATTAQUE !!
Étape 1 : Retirer des dollars américains et les échanger en pesos argentins au marché noir…
Manu lance l’opération DOLLARS en Uruguay
Il va falloir obtenir en liquide des euros ou dollars pour les échanger au « blue rate » (taux du marché noir). Une solution : l’Uruguay! Il y est possible d’y retirer des dollars, contrairement à l’Argentine.
Heureuse de vous lire, de vous voir et de savoir que la pêche revient !
Si Manu aime les cimetières, il faudra visiter celui de Bonifacio et de New York, très beaux aussi!
Belles couleurs !
Bravo et merci!!!!!!!
Je lui note sur sa liste… Mais j’aimerai éviter quand même 😉
Merci pour tous les rêves que vous nous offrez par ce beau partage !!! C’e’st fantastique ce que vous vivez !!!
Quel plaisir de te voir ici et que cela te plaise. Ca risque de continuer longtemps encore 😉
Ouiiii! Un enregistremennnnnt! J’écoute ça ce soir! 😀
Hello les jeunes
C’est toujours un véritable bonheur de vous lire et de savoir que tout se passe bien.
alors le camping c’est comment ? pas trop mal partout ??
on attends avec impatience la suite de vos aventures.
Gros bisous de Paris.
Hello!
Eh non le camping nous plait pas mal, on est tout terrain maintenant !! En revanche le vent et le froid nous complique parfois les choses… Mais même pas peur!! Biz à tous les 4
bonjour jespers que tout le mondes va bien et vous demender si le campigne vous plais