Bienvenue au pays du Seigneur des Anneaux ou devrait-on dire des Agneaux, vu le nombre incalculable de … moutons ! Après la Polynésie en tong et sac à dos, nous voici en bonnet et en van, en Nouvelle-Zélande. Un pays bien mystérieux qui nous faisait rêver… Voici donc la première partie de notre roadtrip sur l’île du Nord, d’Auckland à Wellington en passant par le fameux Tongariro Alpine Crossing.

 

 

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A l’embarquement à Papeete, on croise Jean-Marc & Sandrine et Jonathan, que nous avions rencontrés sur les îles Tuamotu. Jean-Marc et Jonathan ne sont pas au mieux de leur forme, ayant tous les 2 attrapés la dengue… Oui, ça fait 3 personnes autour de nous en Polynésie à l’avoir eu, et ça ne donne pas envie ! Aurait-on eu de la chance ?

 

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L’arrivée à Auckland, chez Catherine

 

23H : on atterrit en Nouvelle-Zélande ! On récupère les bagages, la tente passe les contrôles sanitaires sans problème et hop, On sort ! On ne met pas longtemps à trouver Catherine, une amie de la famille bretonne, expatriée depuis plus de 20 ans en Nouvelle-Zélande. Elle nous accueille chez elle, avec ses 2 fils, Liam & Josh. On discute un peu mais la fatigue se fait sentir, au lit !

 

Le lendemain, on passera la journée sous un soleil de feu avec Catherine, à marcher dans des petits coins de paradis au nord d’Auckland, où elle vit. Superbe !

 

 

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On commence par l’est, au Shakespear Park, dans le golf d’Hauraki, avec une vue sur la skyline d’Auckland.

 

 

 

 

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Catherine nous fait découvrir les oiseaux, ici, ils sont bien différents, entre les « oystercatchers » (huîtriers), les « tuis » ou encore les « quails » (colin de Californie). Top ! On traverse des plages, des champs de moutons et du bush.

Bref, une très belle entrée en matière !

 

 

 

 

 

 

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On file se promener vers l’ouest, du côté de la mer de Tasmanie. Après un bon sandwich tous les 3 alignés face à une plage de surfeur, on s’arrête observer une colonie de fous de bassan (« Gannet »). Superbes.

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C’est un très bel animal, avec son cou doré. Ils sont tous bien alignés, tel un échiquier, sur leur rocher. C’est la saison des amours, alors on a droit aux accouplements et aux allers retours pour construire un beau nid.

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Ils se sont installés tout près de Muriwai beach, une plage immense de sable noir. On y marche encore un bon petit bout de temps avant que nos jambes déclarent forfait pour la journée.

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Pour finir l’après-midi en beauté, Catherine nous propose un verre de vin néo-zélandais dans le restaurant où elle travaille, l’un des plus vieux pubs de Nouvelle-Zélande, royal !

 

 

 

 

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Auckland express

 

Le jour suivant, il est temps d’aller chercher notre…VAN. Qui n’a pas rêvé de partir à l’aventure en van ? Bon, nous si. On en a choisi un « petit budget », qui nous revenait presque au même prix que la location d’une voiture… Sauf qu’on peut cuisiner et dormir dedans ! Eh Eh ! On signe tout, et on embarque dans notre mini-van, le sourire jusque là !

On passe la journée à visiter Auckland, capitale économique du pays, et plus grande ville du pays avec 1,5 millions d’habitants. La ville est très étendue, avec un centre à taille humaine, où il est agréable de se promener, avec des rues commerçantes, où déambulent de nombreux étudiants. La communauté asiatique est très présente ici, en pleine croissance, de part sa proximité, l’attractivité du pays et après l’assouplissement de la politique d’immigration.

On se baladera notamment près de la Sky Tower, la plus grande tour de l’hémisphère sud, en se perdant dans quelques rues avant de retomber sur une rue très vivante, Queen Street.

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Voilà, il est déjà temps de quitter notre nid, car après une réunion au sommet, 5 semaines ne vont pas être de trop pour visiter ce beau pays ! Ces 3 nuits chez Catherine furent un très bon moment du voyage, où nous avons eu l’impression de trouver une maman d’adoption en quelques heures. Un accueil douillet, des pancakes au petit-déj, des discussions sur tous les sujets,… MERCI BEAUCOUP !

 

Après avoir chargé comme on pouvait le van, on embrasse Catherine et on file. On prendra la matinée pour faire quelques achats, un dernier passage sur le pont d’Auckland, une vue imprenable du haut du Mont Eden. Tous les petits monts qui sont visibles sont des volcans…

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On s’arrêtera sur la route vers la péninsule de Coromandel, pour notre première nuit en van, face à la mer, … 1 an de voyage. Oui, nous sommes le 1^er octobre 2015 !

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La péninsule de Coromandel

Le lendemain matin, nous partons sur les routes du Coromandel, réputées sinueuses et prometteuses de beaux paysages. Malheureusement pour nous, le temps n’est pas vraiment de la partie et nous avons droit à notre première journée pluvieuse-nuageuse.

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Mais nous aurons droit à quelques aperçus tout de même, en passant par Thames, grande ville de… 8500 habitants, aux allures de western. C’est LA grande ville de la péninsule!

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On longera la côte, entre collines bien vertes, mer bien bleue et des centaines de moutons. Une petite pause « dégustation d’huîtres » (ah! quel bonheur!), et on repart vers la ville de Coromandel, où nous ferons une halte pour déjeuner.

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On repart vers Cathedral Cove, une belle plage avec une arche naturelle creusée par la mer. Avec un rayon de soleil en plus, c’est bonheur !

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On finira la journée à Hot Water Beach, une plage avec des sources d’eau chaude : tu loues une pelle, tu creuses pour te faire ta piscine et tu te baignes dans une eau bien chaude. Etonnant ! Dommage que la marée et la fin de journée ne nous permettent pas de nous y baigner aussi…

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Allez, un bon camping pour cette fois, une bonne douche et au lit !

 

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Rencontre avec le Seigneur des Anneaux ?

 

Nous voici à nouveau sur la route vers Matamata, le seul endroit en Nouvelle-Zélande où les décors de la fameuse trilogie du Seigneur des anneaux ont été conservés. Peter Jackson, le réalisateur, est néo-zélandais et a tourné la plupart des scènes du film dans le pays, ou du moins il s’en est fortement inspiré. Bien souvent au cours de notre voyage, nous aurons l’impression d’être dans le film.

Arrivés à Matamata, on file à l’I-Site (office de tourisme), notre meilleur ami. Et là, on apprend qu’on ne peut visiter « la Comté », ou le village des Hobbits, qu’en passant par un tour organisé de 2h, qui nous coutera… 75$ / personne ! Sérieusement ?!

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On réfléchit 20min, assez remontés, que fait-on ? On dit NON. Tant pis, pas de Comté pour nous aujourd’hui, c’est vraiment trop cher ! Pas de Hobbitbourg…

 

Un peu tendus, on repart vers Roturoa, une grande ville située sur le lac… Roturoa, où il est possible d’aller à la rencontre de la culture maori et des geysers…

Encore une fois, on s’arrête à l’I-Site, cherchant à comprendre ce qu’on peut faire à petit prix ici (pas facile en Nouvelle-Zélande!). La région comprend de nombreux sites avec une forte activité géothermique incluant geysers & sources d’eau chaude. On comprend que « le must », c’est Wai-O-Tapu, le plus photographié du pays. OK, on ira demain !

Côté culture maori, il est difficile d’échapper aux « parcs organisés », où les villages sont reconstitués, avec des repas et spectacles reflétant la culture maori. Moui… A 80-120$ / personne l’entrée avec le spectacle, ça donne à réfléchir…

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En résumé, payer cher pour aller voir une reconstitution culturelle, après le vécu de la Polynésie, nous n’en avions pas envie.

En revanche, un petit village tout proche du centre-ville est toujours visible, nous permettant d’avoir un aperçu. On y file, se baladant entre les petites maisons, les sources d’eau chaude, la mer en arrière-plan.

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On trouve un camping au bord d’un lac pour le soir. Ce qu’il fait frais !

 

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Les geysers et les couleurs de Wai-o-tapu

Le lendemain, direction le parc de Wai-o-tapu, un parc où il est possible de voir de très belles choses liées à l’activité géothermique. On trouve de nombreux points communs avec Yellowstone, c’est bien sympa !

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Du souffre (le jaune), de l’oxyde de fer (le brun-rouge), de la manganèse (le violet), on « mange » pas mal d’informations, on se « culture » comme on dit.

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Les 2 grands moments de la matinée sont le réveil du geyser Lady Knox à 10h15 pétante tous les matins et la Champagne Pool, une grande piscine aux couleurs éclatantes. Pas mal du tout !

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En repartant, on s’arrête dans une petite rivière où l’eau est tellement chaude qu’on peut s’y baigner. AHHHHHH ! Quel bonheur, après ce réveil bien frais ! Ca sera très certainement la seule baignade du séjour…

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On reprend la route vers le sud en s’arrêtant au barrage Aratiatia, où, lorsque les vannes s’ouvrent 2-3 fois par jour, cela créée les plus grands rapides d’Australasie (ils aiment bien les « le plus grand de » ici). On arrive juste à l’heure, une bonne pause déjeuner ! Impressionnant de rapidité !!!

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Enfin, on arrive sur le lac Taupo en fin d’après-midi, en passant par les Huka Falls, à la couleur turquoise, d’une grande force. Bien sympa encore une fois !

Allez, on file sur un free-campsite pour la nuit ! D’ailleurs, comment se loge-t-on ? On trouve des campings gratuits ou à bas pris (souvent du « DOC », « Department of Conservation », qui gère les parcs nationaux notamment), grâce à une application « Campermate » qui récence tous les campings, les choses à faire, les douches, les toilettes. Bref, une mine d’or pour nous et notre van ! Notre meilleur ami pendant le séjour.

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En arrivant, on tombe sur une voiture roue dans la vide sur une petite butte de terre… 3 jeunes nous demandent de l’aide. Manu les sort avec le van et câble. En discutant 2 minutes avec eux, on comprend que dans l’état où ils sont, ils aient du mal à distinguer les nids de poule…

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Escale imprévue au lac Taupo

Le lac Taupo est le plus grand du pays, pas mal vu le nombre de lacs au pays des kiwis !! C’est une belle étape avant d’aller aux portes du Tongariro Alpine Crossing, un trek réputé de la Nouvelle-Zélande, entre volcans et paysages atypiques. Au programme donc : récolte d’informations sur le trek (c’est un « one way », on part d’un point A pour arriver 19km plus loin à un point B, il faut donc trouver un moyen de transport pour revenir) et garage car on vient de se rendre compte que le chauffage du van ne fonctionne pas… ce qui est problématique car on franchit parfois la barre des 10 degrés !!!

A l’I-Site, on apprend qu’il ne serait pas possible de faire le trek par soi-même actuellement, ou alors avec des crampons, piolet et de l’expérience. Sinon, c’est guide et agence, à 170$ / personne. Ouch !? En insistant un peu, on nous fait bien comprendre que nous sommes inconscients de vouloir le faire par nous-même, nous brandissant le panneau des accidents annuels. Moui… On est un peu perdus… Payer pour être dans un troupeau à la queue leu leu dans les montagnes, c’est pas possible.

Côté van, on trouve un garagiste qui peut nous réparer le système en 2h. Parfait.

On en profite pour appeler les 2 agences organisant les treks, et là, une lueur d’espoir : il va peut-être être possible d’effectuer le trek par soi-même dès demain, la neige ayant bien fondue. Il faut attendre le retour des guides ce soir pour confirmation…

On retourne au garage, qui nous annonce qu’il va falloir un peu plus de temps pour réparer notre chauffage, soit demain midi… Ce qui veut dire qu’on est bloqués ici jusqu’à demain, incluant une nuit sur le parking..?

On contacte l’agence de location du van, bien remontés : on obtient le remboursement des 2 jours de location perdus et le paiement en direct des frais engagés au garagiste. C’est déjà ça !

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Le soir, on nous confirme qu’il est possible de faire le trek par soi-même, sans équipement, dès demain. SUPER ! On fêtera ça autour d’un billard, armé d’une bonne bière, au chaud !

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Tongariro Alpine Crossing

Après une nuit assez rude sur notre parking (!!), on patiente jusqu’à ce que le van soit disponible, on remercie chaleureusement notre garagiste et on file vers Turangui, ville aux portes du parc national de Tongariro.

Le soleil étant bien présent, nous aurons une vue sur le Mont Ngauruhoe, enneigé, de l’autre côté du lac Taupo, qui nous attend pour le trek de demain…

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Encore une fois, on file à l’I-Site en arrivant à Turangui, afin d’avoir des informations mises à jour. Finalement, c’est nous qui leur apprenons qu’on peut le faire sans guide. Sympas cette fois-ci, elles nous indiquent un free campsite à proximité pour ce soir et une petite balade pour l’après-midi, au bord de la rivière. Entre les oiseaux et les cerisiers en fleur, on apprécie.

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Le lendemain, on est au taquet ! Nous voici debouts à 6h, préparant un petit déj, essayant de ne pas réveiller le van voisin arrivé tardivement. Et là, on voit une femme, puis un homme, un bébé sortir. Ouah ! Voyager en van avec un bébé par ce froid c’est challenging. Et là, une nouvelle petite tête blonde sort ! Mais il y en a combien ? On discute avec Nico & Céline, des savoyards en trip pour 3 mois chez les kiwis avec leur 2 enfants Alix et Adrien, âgés de quelques mois et 3 ans. Nico est guide de haute montagne et fait aussi le trek mais en faisant l’ascension du Mont Ngauruhoe.

Nous voilà tous les 2 à attendre le bus à 7h pétante, qui doit nous amener au début de la rando. On aura l’épisode du couple de chinois en chaussures de ville qui ne comprennent pas qu’ils vont faire un trek en montagne. La chauffeuse de bus nous fait faire le tour de la ville pour trouver un magasin de location de chaussures de rando.

Nous arrivons ENFIN au début du chemin plus d’une heure et demie plus tard, avec une petite pause photo après nos « Ouahhhh » lorsqu’on a vu les monts du parc.

Et c’est parti pour 19km au sein du Tongariro National Park, entre volcan, forêt primaire luxuriante, paysages désertiques aux couleurs automnales.

9h, nous voilà foulant les premiers mètres de ce magnifique trek, en commençant par des paysages volcaniques, au pied du Mont Ngauruhoe, marchant sur… des passerelles et des escaliers !?

On découvrira au fur et à mesure du voyage que les néo-zélandais ont une approche des chemins de randonnée assez particulière…

On se pique les yeux à apercevoir la neige, sous un soleil de plomb, quelle chance !

Ca monte, ça monte. Mais quel bonheur de randonner ici, avec une telle visibilité qu’on voit au loin le volcan Taranaki, qui se trouve à plus de 150 km !!!

On arrive au pied du Mont Ngauruhoe, un cône parfait encore en activité, à près de 2300m. C’est le volcan du Mordor du Seigneur des Anneaux, là où a été forgé l’anneau de pouvoir et c’est seulement là qu’il peut être détruit et ainsi vaincre Sauron, le seigneur de  ténèbres…

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C’est le moment où le chemin passe sous la neige, quelle sensation après tant de mois au soleil, de retrouver la beauté de la montagne enneigée et de pouvoir marcher dans la neige, sous le soleil ! On franchit une petite crête nous permettant d’avoir une belle vue à 360 sur les 2 vallées.

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Pause déjeuner, on savoure le moment.

On gravit les derniers mètres entre neige, glace et roche qui s’effrite, pas mécontents d’avoir des bâtons pour ne pas glisser ! Car la crête est assez escarpée.

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En haut, encore une fois, le panorama est superbe. La redescente vers les Emerald et Blue lakes est bien abrupte, sur une terre qui s’effrite, ça glisse !

Le désavantage de la saison est que les lacs se trouvent sous la glace, donc nous n’aurons pas droit aux belles couleurs…

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Après avoir marché plus de 2h dans la neige, on retrouve sur la descente un peu de chaleur sur la terre ferme. La vue sur la vallée est vraiment atypique et on s’arrêtera prendre 50 photos.

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La végétation ici est vraiment particulière, aux couleurs automnales. Le parc du Tongariro contient d’ailleurs plus de 500 espèces endémiques. Rien que ça !

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On aperçoit les fumerolles des volcans encore actifs du parc. D’ailleurs, la dernière éruption du Mont Tongariro date de 2012 seulement…

 

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En revanche, on aura la désagréable expérience de monter et descendre… des escaliers ?!!!? sur une bonne partie du chemin, en pleine nature. Mais pourquoi ? Nous voilà dans un parc splendide, après avoir marché 4h à descendre des escaliers en bois et même parfois bitumés. Coup de gueule. Quel dommage !

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On finira bien fatigués en traversant une forêt primaire, quel changement de paysage !!!

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Pas mécontents d’être arrivés, on reprendra le bus vers Turangui. Après une bonne douche, on file retrouver notre famille savoyarde pour passer une agréable soirée tous ensemble.

 

 

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Napier

Après la montagne, on change d’ambiance direction l’océan vers Napier, une ville réputée pour son style Art Déco.

Au réveil, la grisaille, le froid et la pluie sont au rendez-vous. Pas invités pourtant. On roulera sous une petite bruine traversant des collines et des collines remplies de moutons et d’exploitation d’arbres. 40 millions de moutons, ça prend de la place…

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On visitera Napier en fin d’après-midi, qui est effectivement très jolie avec son architecture atypique. La ville a été entièrement reconstruite après un tremblement de terre dans les années 1930.

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Pas mal de Street Art, des rues piétonnes, des palmiers, ça change ! On aime. Vu le temps, on en profitera pour faire quelques achats de gant, bonnet, jean et pull car punaise, il fait bien froid, surtout quand on dort en van de barbie pas très bien isolé !!!

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On découvrira les « Truant Free Area » : certains magasins ont placardé cette affiche, indiquant qu’ils ne servent pas les écoliers pendant les heures d’école… Eh beh !

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Vers Wellington

Le lendemain, il fait à nouveau très beau, pour notre plus grand plaisir. On enlève une couche et on s’élance sur la route vers Wellington, tout au sud de l’île du Nord, pour prendre le bateau vers l’île du Sud.

La route fut, encore une fois, très belle avec pour commencer – outre nos collines avec ses milliers de points blancs répétant « bêêêêêêêêêê », broutant ces milliers d’hectares d’herbe – des vignobles ! Et oui, la Nouvelle-Zélande est depuis peu devenu un producteur de vins, qui se défendent plutôt bien, surtout du côté des blancs.

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C’est un peu dommage qu’ils soient si chers ! On en goutera quelques uns dans le voyage, cherchant parmi les bouteilles australiennes… Et nous avons été agréablement surpris.

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On quittera nos champs de moutons pour des routes sinueuses, aux paysages encore différents et vraiment beaux ! Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’arrêter profiter du paysage et prendre quelques photos, la route étant bien trop abrupte, creusée à même la roche.

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L’occasion de faire un petit détour pour – encore une fois pour le plus grand bonheur de Manu – tenter de retrouver quelques scènes de la trilogie du Seigneur des anneaux. On tombera sur « Rivendell » : la cité des elfes (Foncombe). Difficile de reconnaître quoi que ce soit, sinon la porte d’entrée de la cité restée telle quelle.

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Enfin, on arrive en soirée à Wellington, où on campera face à la mer, en plein vent, assistant à un sublime coucher de soleil, avec au loin l’île du sud. Pas mal !

 

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Wellington

Capitale de la Nouvelle-Zélande, Wellington est une ville portuaire entourée de collines surnommée « Windy city » (ville venteuse) pour ses vents violents, qu’on aura pu tester un peu en arrivant à notre camping, face à la mer.

Nous voilà debouts à 6h30 pour aller voir le dernier match des poules de la coupe du monde de rugby ! Et oui, nous sommes au pays des All Blacks au bon moment ! Le pays regorge de drapeaux supportant leur équipe, ici, on sent que c’est une culture !!! Surtout que la Nouvelle-Zélande est le seul pays au monde où le Rugby est officiellement LE Sport National !! Dès que les kiwis savent qu’on est français, c’est le premier sujet de discussion…

Ca pique un peu de bon matin, avec cette fraîcheur ! Mais All Blacks oblige, nous voilà dans un pub arrivant pour le coup d’envoi. On s’installe avec un bon brekafast et un café, entourés de kiwis pour la plupart à la bière !!! Ils gagneront haut la main contre les Tonga, dans une ambiance chaleureuse.

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Chanceux, nous voici dans les rues sous un soleil de feu ! On se baladera dans Cuba Street, une rue piétonne très vivante, avec tous ses commerces et un petit marché le soir.

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On ira au musée Te Papa, un incontournable de Wellington. C’est un peu un petit Louvre, avec plusieurs étages, à thème : faune et flore du pays, culture maori, géologie,… On en apprendra encore un peu plus sur les oiseaux, les baleines, etc…

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C’est aussi là qu’on se fera confirmer ce qu’on a ressenti ces premiers jours : une grande partie de la végétation du pays a été rasée par les colons en moins de 200 ans, pour l’élevage ovin notamment. La carte est impressionnante.

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2h plus tard, on sature. On sort se promener le long du port, c’est vraiment très agréable !

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On trouve un marché local, avec – accrochez-vous – une chilienne qui propose des empanadas !!! On restera discuter un bon ¼ heure. On prendra des empanadas et un pancito pour nous rappeler à ce pays que nous aimons tant.

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Côté architecture, Wellington marie les bâtiments historiques et les tours high tech avec brio. C’est vraiment sympa.

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On se rendra au Mont Victoria pour embrasser toute la ville du haut de la colline. Pas mal du tout !

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Sur la route, on ira à la rencontre du Seigneur des Anneaux (pour changer), avec notamment le lieu du tournage de la scène où Frodon, avec ses camarades Hobbits, se cachent sous un arbre, fuyant le Nazgül… Pour les avertis du film.

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Le lendemain, il est temps de quitter l’île du Nord, après y avoir passé environ 2 semaines.

On repassera au musée Te Papa pour avoir un peu plus d’informations sur la culture maori. C’est vraiment bien présenté, interactif… Dommage qu’au final on n’est pas un peu plus d’informations sur l’histoire en soi des Maori, ce dont on aurait bien besoin pour nous éclaircir ! C’est riche en informations en tout cas…

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On fera le plein de fruits et légumes au marché, quel bonheur ! C’est pas cher et excellent, que demander de plus ?

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Voilà, on fonce au van direction le port où nous voici entrain d’embarquer sur le ferry… A nous les Fiords, les montagnes et les manchots !

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A suivre !

 

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Article écrit la veille de la finale de la coupe du monde de rugby, près de Timaru