On continue notre parcours en altitude bolivienne vers sa frontière la plus connue avec le Pérou, le fameux Lac Titicaca ! Perché à plus de 3800m, c’est l’un des plus hauts lacs au monde ! Dernière étape en Bolivie, le temps de profiter du calme du lac et percevoir les mystères qu’il cache…
Située non loin de La Paz, on rejoint Copacabana directement depuis Sorata, ce qui évite d’avoir à ré-affronter la tumultueuse circulation de La Paz et de ses hauteurs… La route nous fait découvrir de magnifiques paysages sur le lac, et il nous faudra même traverser un bout de route par bac.
Copacabana, un nom connu et déjà rencontré dans notre voyage. Vous vous rappelez cette fameuse plage de Rio de Janeiro, au tout début de notre voyage ? Et bien ce petit village sur le lac Titicaca porte le même nom ! Et l’histoire voudrait que ce soit la plage de Rio qui doit son nom à cette petite ville ! (une histoire d’un marin brésilien égaré qui aurait fait une promesse à la Vierge de Copacabana aurait donné son nom à la plage de Rio…).
On arrive donc à Copacabana, et nous sommes heureux de vous présenter pour la 2ème fois de notre voyage LA PLAGE DE COPACABANA (1ère du nom !!) :
Copacabana, une mignonne petite bourgade sur le lac Titicaca qui appelle, comme le lac, à la tranquillité et au calme. Parfait pour nous après les derniers jours en capitale bolivienne. On n’y passera qu’une petite journée, histoire d’en faire le tour (assez vite fait). On découvrira sa cathédrale, magnifique et très bien rénovée, elle donne un vrai cachet à la place principale du village.
Et c’est au petit matin suivant que l’on embarquera vers l’Isla del Sol, une petite île habitée sur le lac.
2 heures de bateau nous séparent de l’île depuis Copacabana. Le temps de profiter de l’immensité du lac.
Minute Culturelle :
Le lac Titicaca est l’un des plus grands lacs d’Amérique du Sud (1er en volume d’eau et en longueur), et l’un des plus hauts au monde (3812m !). Son nom vient de l’Aymara, la langue indigène locale, et signifie « Rocher du Puma » (rocher présent sur l’Isla del Sol et qui représentait la force).
L’Isla del Sol, qui est la plus grande île du lac, est considérée comme le berceau de la civilisation Inca. La mythologie raconte que le premier Inca aurait surgi des eaux. L’Isla del Sol serait donc un lieu sacré, on y trouve d’ailleurs de nombreux vestiges de l’époque Inca.
Suivant les conseils reçus, nous irons sur la partie Nord de l’île (apparemment, moins de monde, et moins cher). Il existe une plage où l’on peut camper gratuitement, mais l’orage et les pluies de la nuit dernière nous dissuaderont un peu … On sera cueilli par une petite fille d’environ 6 ans qui nous proposera les services d’auberge de ses parents. On négociera le prix avec elle sur le port, et on la suivra à quelques mètres de là. Basique mais propre, très correct pour le prix, on en aura pour 40 bolivianos par nuit, soit environ 5,4€…
L’ambiance se fait directement sentir : pas de voiture (il n’y en a aucune sur l’île) ni de réseau internet, les ânes, cochons, poulets et autres vivent en pleine liberté autour de nous, notre auberge se situe à 5 mètres de la plage du lac et on peut y observer les dents blanches de la Cordillère Royale au loin. Autrement dit, c’est magnifique, c’est tranquille, et mis à part se balader, il n’y a strictement rien à faire !
Chose que l’on ne tardera pas à faire, direction le nord de l’île à environ 1h de marche et 1 péage. Un péage ?? Oui, chose assez surprenante (et assez désagréable !), l’île étant habitée par différentes communautés indigènes, il existe des postes de péages (3 au total) sur les sentiers. On imagine qu’il s’agit d’une sorte de « taxe » pour les touristes afin d’en faire partager la communauté, mais concrètement on n’en sait rien !
Soit ! Le chemin vers le nord de l’île est vraiment magnifique. On rencontrera des locaux qui vivent là à l’année, principalement de l’agriculture et de la pêche, et en saison, un peu du tourisme. Ils sont très accueillants et on arrivera même à apprendre quelques mots d’Aymara. Super ! Car cela changera pas mal nos prochaines rencontres. Beaucoup de gens sur l’île ne parlent même pas Espagnol, pouvoir les saluer en Aymara leur tirera un sourire.
Du coup, on vous partage notre bref vocabulaire :
- Bonjour : Kamisake
- Merci : Iuspajaro
Voilà, c’est très peu, mais c’est suffisant pour s’attirer la sympathie des gens sur l’île.
On apprendra au passage que l’agriculture sur l’île se fait comme autrefois, et comme pour beaucoup d’endroits dans cette région, elle se fait en terrasse sur les flancs. C’est ce qui permit aux Incas d’avoir des cultures en altitude pour des cités telles que le Machu Picchu.
On découvrira les vestiges Incas présents sur l’île, notamment le fameux Rocher du Puma, juste derrière une table de sacrifice. Puis les vestiges d’un petit village.
Mais ce qui nous retiendra le plus sera l’immensité du lac dont on ne peut voir le bout. On imagine le temps où les Incas vivaient sur cette île, cela devait être incroyable.
On rentrera de bonne heure du coup, et nous ferons ce qu’il y a de mieux à faire, se reposer !! Sieste, lecture, blog. Bref, de la détente !
Dans la nuit, un violent orage et des fortes pluies mettront un terme au doute que nous avions sur la question « est-ce que nous aurions du dormir en tente ? ».
Le lendemain, on fera la balade vers le sud de l’île. 3h environ pour y aller, et 2 péages. Le premier étant particulièrement irritant car il s’agira du plus cher, et pour traverser… 100m !! Bon, on relativise, le prix des péages tourne entre 1,4€ et 2€…
La partie Sud vaut plus pour la balade pour y aller, que pour la partie Sud en elle-même. De plus, il est vrai qu’elle est plus peuplée, et bien plus touristique. On ne retrouve pas la même tranquillité que dans le Nord. On a bien choisi d’aller s’y installer !
Le temps de se poser un peu, et de grignoter un sandwich dans une petite échoppe, Nolwenn devra lutter avec un petit garnement apparemment pas habitué à voir une jolie blonde, et encore moins une si jolie poitrine puisqu’il n’arrêtera d’essayer d’y mettre les mains que lorsqu’elle se fâchera vraiment… Manu se dit qu’effectivement, vu l’accoutrement traditionnel ici, les formes féminines ne sont pas vraiment mis en valeur, ce qui peut donc se comprendre de la part d’un petit garçon innocent, mais qu’il ne faut quand même pas abuser. (petite devinette : qui a écrit cet article ?)
D’ailleurs, on le sait depuis qu’on est arrivé en Bolivie. Les vêtements traditionnels ici ne sont pas portés pour faire des photos avec les touristes, mais bel et bien car cela fait partie intégrante de leur culture et de leur vie quotidienne. D’ailleurs, après une période de dénigrement de cette tradition, le gouvernement actuel soutient fermement le maintien de ces traditions, ce que nous trouvons bien.
D’ailleurs, ce jour était jour d’élection municipale en Bolivie. Ici, le vote est OBLIGATOIRE. On a donc eu l’occasion de rencontrer toute la population en âge de voter sur les sentiers, et d’échanger un peu avec eux. Comme chez nous, direction l’école primaire. Que l’on vote pour quelqu’un ou que l’on vote blanc, le vote est une obligation soumise à de forte amende en cas d’abstention. De quoi faire réfléchir certains…
Voilà, on rentrera de bonne heure encore, on ira diner avec une amie que nous avons rencontré ici, une brésilienne toute fofolle mais très sympathique. Nous serons également contraints d’échanger quelques dollars que nous avons en réserve car pas de distributeur sur l’île et nous sommes à court de liquide… Le taux en se négociant reste correct.
Voilà, le lendemain matin, on rebrousse chemin vers Copacabana, et on prendra un bus dans l’après midi direction Cuzco au Pérou. Oui, un nouveau passage dans cette ville mythique après notre premier passage avec la famille de Manu en février dernier ! Mais avec de nouvelles aventures !
Petite précision concernant le travail des enfants : tous les enfants que nous avons rencontrés sont scolarisés. Pour beaucoup, ils aident à l’entreprise familiale, que ce soit dans l’hébergement ou la restauration. Cela provient très probablement de la culture familiale du pays. Les enfants ne sont pas « employés ». Par contre, comme mentionné dans le dernier article, des enfants travaillent dans les mines à Potosi, et là ce n’est pas pour aider la famille …
Article écrit à Trujillo au Pérou, dans un MacDonald’s… (oui mais bon, on avait nulle part d’autre où aller !!… )
Quelle tranquillité nous inspire ce lac!
Hé bien, nous voilà encore moins bêtes !
Pas de voiture, quelle chance ils ont de pouvoir vivre ainsi!
Luspajaro pour ce beau reportage, et vive les cochons en liberté !
Ce fut un vrai week-end au calme, loin de tout… Repos de l’esprit.
Entre les cochons, les ânes, les poules, nous étions servis !!! Ca a fini souvent dans notre assiette.
De belles photos…encore et toujours.
En tout cas, ça avait l’air calme !
Cc les petit voyageur vous allez bien ? Je veu vous posez une caistion si vous avez pris des couleures?
Bonjour à toi,
Tu fais partie de nos CM1-CM2 ..?
La réponse est oui ! Nous bronzons beaucoup et ça va continuer longtemps encore !!!!
Bonnes vacances,
Cc vous allez bien bref oui je suis une de CM1 chez Mme Groseille Noémie Baud Guillard.