Bilan & Infos – Amériques
Le Brésil ! Voilà un pays qui nous faisait rêver : Rio, la Samba, la Cachaça, le football (prononcer « foutchebol »), l’Amazonie, les chutes d’Iguaçu… C’est l’un des plus grands pays au monde.
On s’attendait à un pays bien développé, avec d’importantes inégalités. Mais le fossé entre riches et pauvres est bien plus important que nous ne le pensions : le Brésil est le 7ème pays le plus riche au monde… mais seulement le 80ème pays côté niveau de vie (IDH), derrière l’Argentine, le Chili ou encore le Mexique. Et nous l’avons bien ressenti en remontant la côte nord, région la plus pauvre du pays.
Avant de partir, on nous avait beaucoup parlé d’insécurité au Brésil. Attention, attention ! Nous étions donc sur nos gardes. Mais ce dont on ne nous avait pas parlé – et on trouve ça incroyable – c’est la chaleur des brésiliens, leur gentillesse et leur sourire qui nous ont marqués à tout jamais. Le Brésil, un coup de coeur.
Nolwenn
J’ai aimé : la chaleur des brésiliens, les lanchonetes, les nuits en hamac sur le bateau en Amazonie, les couleurs vertes et jaunes dans tout le pays, les terrains de foot PARTOUT, le choc visuel de Lençois, les jus pressés et le café bien fort.
J’ai moins aimé : le soleil qui se couche à 17h, les clôtures électriques autour des habitations, le séjour en forêt amazonienne, la réservation des billets d’avion Manaus-Curitiba, le jour où on a quitté le Brésil.
Manu
J’ai aimé : le drapeau brésilien fièrement présent PARTOUT dans le pays (on ne verrait pas ça en France…), le pouce levé que tout le monde utilise pour dire « Ok, c’est cool », et qui est un signe distinct de positivisme dans le pays.
J’ai moins aimé : les gens qui jettent les poubelles depuis le bateau dans le fleuve Amazone comme si de rien n’était, les grandes villes désertes le dimanche, l’apparence délabrée de nombreuses villes.
Notre budget s’est élevé à 44€ / jour / personne contre 42€ planifiés avant de partir. Nous sommes donc à peu près en ligne, mais ce qui nous a « tué » a été le problème rencontré lors de la réservation du vol pour quitter l’Amazonie (Manaus – Curitiba) qui, au final, nous a coûté plus de … 300€ / personne… Ca fait encore mal, 3 mois plus tard…
Si l’on retire ce billet d’avion, nous arrivons à 36€ / jour / personne …
Sur 42 jours au Brésil, nous avons passé environ 1/3 des nuits en pousada, 1/3 en AirBnB et le dernier 1/3 entre le hamac (en camping ou en Amazonie), la tente, l’hôtel, le coach surfing, le bus et l’aéroport.
Le coach surfing et le AirBnB furent des premières pour nous !!
Nous avons dépensé en moyenne 28€ / nuit en Air BnB, 24€ / nuit en hôtel & auberge.
Mais… C’est quoi une pousada ? le AirBnB ? le Coach surfing ?
La pousada correspond grosso modo à une auberge mais parfois se rapproche plus de l’hôtel ou d’une chambre chez l’habitant. C’est 100% brésilien.
AirBnB est un site internet qui permet de louer à un particulier une chambre chez lui ou un appartement. Nous avons particulièrement apprécié l’expérience car, au Brésil, pour le même prix qu’une pousada ou hôtel, tu rencontres des brésiliens qui ont été très heureux de nous faire découvrir leur quotidien, quartier, boisson préférée,…
Le coach surfing est également un site internet où des personnes te proposent de dormir chez eux gratuitement. Ca peut aller du bon lit, au canapé ou à la moquette… L’idée est de rencontrer des personnes du monde entier. Nous l’avons expérimenté une fois, à Salvador de Bahia, expérience un peu étrange pour nous, mais nous aimons l’idée. A retenter ! (Le problème, c’est qu’il faut savoir quelques jours en avance où tu es, afin d’envoyer des demandes et de recevoir les réponses…).
Notre avis
- AirBnB pour les grandes villes : généralement au même prix que les petits hôtels ou auberge de jeunesse, être hébergé chez un local, c’est un vrai avantage : bons plans, sécurité, confort (espace, cuisine,…), machine à laver, bon réseau internet. Mais surtout d’excellents échanges avec une personne qui vit ici, et avec de la chance vous sortirez même avec lui!
- Camping pour les plages très touristiques : les plages comportent toujours un camping aux alentours pour les bohèmes un peu roots! C’est là que nous avons passé les nuits les moins chères, et pas les moins sympas (Jericoacoara, Alter do Chao)….
Bonnes adresses
- Camping
42 jours au Brésil pour nous, ça a rimé avec … 5 heures et 40 minutes de transport par jour !
Si l’on retire le bateau en Amazonie – 3h10 par jour réparti sur les 42 jours – on arrive plutôt à 2 heures et demi par jour … Quand même !
Essentiellement du bus.
Notre avis
Après tous ces trajets en avion, bus, bateau, …., on aurait tendance à dire qu’un mix entre avion et bus, c’est très bien au Brésil. Tout dépend de votre durée et type de voyage évidemment, vu la grandeur du pays…
- On a beaucoup aimé les bus, en ville et pour les moyennes distances. Cela permet d’être au contact avec les locaux et est peu coûteux.
En ville. Oui, il n’y a aucune indication sur les bus et les chauffeurs se prennent parfois pour Schumi… Mais… Non, ce n’est pas compliqué et c’est même très sympa! Il suffit tout simplement de demander sa route à une personne qui attend le bus, au chauffeur ou à la personne à la caisse du bus. TOUS prendront le temps de vous comprendre et vous fourniront une information fiable dans 98% des cas, avec le sourire !
Sur les moyennes distances. Les bus sont très confortables. Le site internet www.buscaonibus.com.br répertorie l’ensemble des compagnies de bus, le prix et parfois le nombre de places restantes. Par contre, impossible de réserver en ligne, il faut être brésilien. Avoir en tête que le site répertorie uniquement les trajets directs. S’il n’existe pas de trajet direct pour votre itinéraire, votre recherche n’aura pas de résultat.
- Pour les avions, ça se fait aussi très bien. On a eu une très bonne expérience en prenant un vol Rio – Salvador la veille du vol, à 50€ (2h de vol vs 25h de bus, 3 fois plus cher), et une mauvaise expérience avec le vol Manaus-Iguaçu, qu’on a eu beaucoup de mal à acheter, entre les vols complets et les sites verreux (ne réservez jamais rien sur www.vol24.fr), pour un prix final qui a fait mal au budget (300€). Les compagnies les moins chères sont TAM, GOL et AZUL. Vous n’arriverez pas à réserver directement sur leur site (et c’est plus cher), passez sur les sites classiques en ligne comme Opodo, Edreams, ou Govoyages.
- Du côté des taxis, il existe 2 applications fiables qui nous ont servies, permettant de réserver un taxi à une certaine heure et pouvoir suivre au GPS si notre chauffeur arrive ou pas… Pratique quand tu as un bus ou un avion à des heures improbables… Elles s’appellent : 99Taxis et EasyTaxi. Testée à Recife.
- Pas la peine de penser aux trains, il n’y en a pas.
- Louer une voiture peut être aussi une solution, selon le budget, car cela laisse une liberté de mouvement bien sympa! Il faut être un baroudeur quand même car il y a très peu de panneaux de signalisation et les brésiliens sont un peu chauds au volant. La nuit, il faut éviter de rouler, pour votre sécurité (qualité des routes, peu de signalisation et surtout risques d’attaque). Dans certaines grandes villes, après 22h, il est autorisé de brûler les feux rouges pour éviter ces désagréments….
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
A votre écoute pour toute question ou suggestion.
L’Argentine… Un pays aux paysages magnifiques, entre Salta au Nord, Iguaçu à l’est, la Patagonie au Sud, il a fallu choisir ! Notre rêve, c’était la Patagonie. Alors l’Argentine pour nous fut un peu d’Iguaçu, de Buenos Aires et … 90% de PATAGONIE ! Une région entre l’Argentine et le Chili qui nous a fait exploser le planning passant de 3 semaines prévues à 2 mois au réel.
On savait que le pays était en difficulté économique, surendetté et en litige avec certains fonds américains. Mais au quotidien, l’impact sur la monnaie fut incroyable. C’est simple, si nous avions tout payé au taux officiel, nous aurions dépensé 52€ / jour / personne contre 41€ au réel… Un vrai mic-mac monétaire chaque jour!
Nolwenn
J’ai aimé : ma rencontre avec les manchots, un vrai coup de coeur! Le vin et la viande rouges. L’achat de notre tente à Buenos Aires. Notre premier trek, à Ushuaia. Les décrochages de glace du Perito Moreno.
J’ai moins aimé : être prise pour une machine à dollars, sans politesse, à Puerto Madryn ou Ushuaia. Les difficultés de paiement par carte et les problèmes de cash à El Chalten. Bref, le coût exorbitant de la Patagonie argentine.
Manu
J’ai aimé : le champagne et le whisky servis dans les bus, la viande, le tango, Mafalda, le centre de Buenos Aires, les chutes d’Iguazu, les animaux à Puerto Madryn, le trek à Ushuaia, le Perito Moreno et le Fitzroy, quand on est sortis de l’Argentine.
J’ai moins aimé : le peso argentin, l’inflation galopante, les prix, l’amabilité des gens en Patagonie, le fait qu’on ne puisse presque rien payer par carte, les dissuasions pour aller à Puerto Williams, El Chalten.
x
Notre budget s’est élevé à 41€ / jour / personne contre 40€ planifiés avant de partir. En clair, en jouant petit budget tous les jours et en jouant sur le taux de change réel, on a réussi à tenir le budget, malgré le coût très élevé en Patagonie argentine. On a passé la moitié de nos nuits en tente, et on a cuisiné plus de 3 repas sur 5 nous-mêmes…
L’Argentine Nord coûte beaucoup moins cher… Moins cher que le Chili. Mais la Patagonie argentine est bien plus chère : logement, repas et surtout transport / visite. On a vraiment eu l’impression d’être des cash machines.
Mais, concrètement, c’est quoi le problème du peso argentin ? Et c’est quoi le blue rate ?
L’Argentine est un pays surendetté, avec un très fort niveau d’inflation (hausse des prix), d’environ 25% par an. Sa monnaie est surévaluée : 1€ vaut officiellement 10,5 pesos argentins, alors qu’au marché noir et dans la vie quotidienne des argentins il vaut 16 pesos…
Au cours du mois passé en Argentine, nous avons passé environ la moitié en tente et la moitié en auberge ou hôtel.
Après avoir pris conscience du coût de la vie en Argentine, nous avons décidé d’acheter une tente arrivés à Buenos Aires. Après, nous sommes entrés en Patagonie. Là, nous avons utilisé notre tente pour effectuer des treks (Ushuaia, Fitz Roy) et pour échapper aux prix hallucinants des auberges (17€ / personne en dortoir de 6!).
Nous avons dépensé en moyenne 19€ / nuit en hôtel & auberge (beaucoup de dortoirs) et 9€ / nuit en camping.
Notre avis
- En Patagonie, une tente est essentielle. D’une part car faire un trek est le meilleur moyen de visiter cette magnifique région. D’autre part, car elle permet d’éviter les auberges surpeuplées aux prix démoniaques. De la tranquillité !
- Aux chutes d’Iguaçu, le prix du logement côté brésilien est identique à l’argentin. Côté argentin, il existe des campings.
Bonnes adresses
- A Buenos Aires, nous avons trouvé une chambre double avec salle de bain privative à l’Hôtel Carly, un hôtel simple mais propre, dans le quartier de San Telmo, pour 210 pesos.
- A Puerto Madryn, le camping est un peu à l’extérieur de la ville sur les hauteurs, pour 95 pesos la nuit. Il y a un bus qui se rend à 500m, mais il passe toutes les heures, et encore… Sinon, c’est 1h de marche. On l’a fait, ça se fait…
- A El Calafate, le camping El Ovejero en plein centre-ville est très agréable, avec un espace très large incluant électricité et un barbecue (évidemment!). Il nous ait revenu à 160 pesos la nuit.
- A El Chalten, nous sommes allés au camping El Refugio, en centre-ville. Plus roots, tu meurs. Mais nous n’avons payé que 100 pesos la nuit. Par contre, il faut être bien couvert, les nuits sont froides. Après, il y a le refuge sur le site, qui revient à 160 pesos pour 2, mais il n’y a pas trop de chauffage et l’eau chaude sautait régulièrement. C’est plus une vieille maison qui dépanne. Prix imbattable cependant…
34 jours en Argentine pour nous, ça a rimé avec … 3 heures de transport par jour , essentiellement du bus, encore une fois.
Nous avons privilégié les paiements par cash – « en efectivo » – car cela permet de baisser les prix de 10% environ. Hors saison (hors janvier-février), il est possible de trouver des billets moins chers d’une compagnie à l’autre, alors qu’en été, les prix sont alignés.
Notre avis
- On a beaucoup aimé les bus, en ville et pour les moyennes distances. Cela permet d’être au contact avec les locaux, dans un très bon confort, et à moindre coût.
En ville. Tout comme le Brésil, il y a très peu d’indications. Les arrêts de bus sont souvent des autocollants sur des feux rouges!! Mais il y a énormément de bus, et c’est donc très pratique, à Buenos Aires notamment. Le site internet (qui est aussi une application) Omnilineas est très utile : il te donne toutes les options possibles de bus pour aller d’une adresse à l’autre. Pour Buenos Aires, il te faut acheter une carte de transport, que tu recharges dans les stations de métro ou dans les kiosques. Elle permet de prendre le métro et le bus.
Sur les moyennes distances. Notre moyen de transport privilégié encore. Les bus sont très confortables. Les repas sont souvent inclus, dont la qualité n’est pas si mauvaise. Il y a de bons films et même parfois l’animation « Bingo » qui nous aura bien fait rire.
- Pour les avions, nous avons souvent comparé les prix mais pas trouvé de vols à prix intéressants. Pour la Patagonie voir avec la compagnie LADE.
- Il existe peu de trains, mais si vous souhaitez vous rendre dans la région de la pampa argentine (au sud de Buenos Aires), le train est très économique et super sympa parait-il… Nous n’avons pas pu le prendre car il était complet 2 jours avant notre voyage…
- Louer une voiture peut être aussi une bonne solution, selon le budget, car les routes sont de bonnes qualités et quelle liberté ! Mais en Patagonie, il faut aimer les longues lignes droites pendant des heures… Et franchir la frontière vers le Chili notamment dans la région du Fitz Roy / Perito Moreno / Torres del Paine, peut s’avérer très coûteux. Nous n’avons pas testé, préférant la tranquillité des bus.
- A Puerto Madryn, l’agence de location Centauro présente un rapport qualité-prix imbattable. L’accueil est juste super sympa.
- Pour les treks, nous avons dégoté :
- l’application (et site internet) Wikiloc. Juste génial : en te géolocalisant, l’application te permet de connaître ton parcours, le dénivelé moyen, la vitesse, etc… Et aussi de le partager en ligne avec les randonneurs du monde entier;
- le site internet Winguru permet de connaître le temps sur des créneaux de 3h : température, couverture nuageuse, pluie et vent. On a trouvé ce site très pratique et relativement fiable.
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
A votre écoute pour toute question ou suggestion.
Ah! Le Chili! Dans le coeur de Manuel et les rêves de Nolwenn… Plus de 2 mois et demi passés dans le pays le plus long au monde avec ses 4300km, entre la ville la plus australe au monde – Puerto Williams – et la ville la plus aride au monde – Arica – que d’émotions !
Le Chili, nous ne lui connaissions que Santiago, Valparaiso, Atacama. Un pays qui fait peu parler de lui, mais ce pays nous a enchanté tant par ses paysages que ses rencontres. Chili, on t’aime !
CHI-CHI-CHI, LE-LE-LE, VIVA CHILE (MIERDA) !!!
Nolwenn
J’ai aimé : l’incroyable géographie du pays, qui nous a fait vivre des expériences tellement différentes entre Noël dans les montagnes de Torres del Paine, le réveil sous la neige en tente au bout du monde à Puerto Williams, la traversée de la frontière avec nos 25kg sur 34km dans la forêt, le roadtrip génialissime de la carretra australe, les festins de Chiloé, les graffitis de Valparaiso, le Pisco de La Serena, et cerise sur le gateau : le désert d’Atacama,
Ma rencontre avec les manchots royaux sur Isla Grande,
Les avocats dans les sandwichs et les excellents Asados en famille à Santiago ou à 2 à Pucon, accompagnés de vin rouge,
Le plaisir de pouvoir échanger en espagnol ENFIN ! Et le castillan chilien, bien différent de l’espagnol parlé dans n’importe quel autre pays,
Le caractère fort des chiliens et leur chaleur humaine.
J’ai moins aimé : quand j’ai ouvert la machine à laver à Santiago et que mon sac est ressorti à moitié déchiqueté. Qu’il a donc du faire de la chirurgie.
Planter la tente dans les marécages de Puerto Williams
Être malade dans le désert d’Atacama, un gros coup de coeur du voyage
Manu
Difficile pour moi d’être complètement objectif sur la question. C’est mon pays aussi, et j’y suis profondément attaché. Pour tout vous dire, je suis infiniment fier et heureux d’avoir pu le découvrir enfin. En long et en large, c’est un pays fantastique habité par les gens les plus adorables. Des paysages les plus fous, de l’éloignement aux extrêmes, des spécialités culinaires, des « sipo » et des « huevon », de la « Buena Onda », j’ai juste tout aimé.
Et je vous invite à venir le découvrir !
J’ai aimé :
tout
J’ai moins aimé :
rien
x
Nous avons dépensé 28€ / jour / personne pour un budget initial de 29€. L’Euro a perdu de sa valeur ces derniers moments, ce qui a augmenté notre coût de la vie de plus de 10%. Mais notre séjour en famille à Santiago nous a permis de compenser ceci !
Le transport est beaucoup moins cher au Chili (6€/jour) qu’en Argentine (14€/jour).
Nous avons un peu « craqué » niveau budget Repas, on peut faire moins assez facilement. Le problème, c’est que le vin et les petits restos étaient trop bons. Mais ceci a été compensé par le budget Logement, et notamment temps passé en tente (presque la moitié du temps!) et en famille.
Au cours des 2 mois et demi passés au Chili, nous avons passé presque la moitié en tente, un quart en auberge / hôtel et le reste entre famille et bus..
Après avoir acheté notre tente en Argentine, nous avons pris goût à cette maison mobile. Nous l’avons donc utilisée pour effectuer des treks (Puerto Williams & Puerto Natales), en y passant même Noël, mais aussi par soucis d’économie et par plaisir dans le désert d’Atacama, à la ferme de Chiloé, ou encore au bord de lac à Pucon.
Nous avons dépensé en moyenne 25€ / nuit en hôtel & auberge et 14€ / nuit en camping.
Notre avis
- En Patagonie, une tente est essentielle. Faire un trek est le meilleur moyen de visiter cette magnifique région. Nous avions la notre mais on en trouve à louer facilement.
- D’une manière générale, pour les baroudeurs, le camping est une excellente solution pour voyager au Chili. Économique et très répandu, avec un climat relativement clément (attention aux saisons en Patagonie quand même). Nous avons effectué des treks de plusieurs jours en Patagonie, campé dans le jardin de notre ferme à Chiloé, ou encore dans celui d’une famille à Puerto Varas, campé dans un vrai camping à Pucon, Puerto Rio Tranquillo, Chaiten et San Pedro de Atacama et enfin planté la tente en pleine nature à Pali Aike, Atacama, Isla Grande face aux manchots royaux.
Bonnes adresses
- Auberge
- Camping
Nous n’avons pas noté les noms de tous les campings, mais en vrac, voici quelques idées…
Notre moyenne chilienne s’élève à presque 3 heures de transport par jour , dont environ 2h de bus et 1h de voiture. La voiture s’explique par le stop ou voyage avec nos amis allemands sur la carretera australe ou encore les locations de voiture à San Pedro de Atacama et Pali Aike.
Notre avis
- Encore une fois, le bus est – selon nous – le meilleur moyen de transport, car les distances sont grandes, les bus confortables et abordables. Ce fut encore une fois notre moyen de transport privilégié.
Sur l’île de Chiloé, le réseau est très développé, alors si vous voulez poser vos valises à Castro et rayonner autour, c’est possible !
- La voiture est également un bon moyen de transport, pour ceux qui aiment les longues distances et qui ont un bon budget (coût de l’essence et des péages importants). Pour la Patagonie, c’est un peu plus compliqué avec les frontières. Bien prévenir l’agence de location, qu’elle fasse tous les papiers (on jongle entre Chili et Argentine).
Si vous souhaitez acheter une voiture en Amérique du Sud, c’est le meilleur pays car il est facile et rapide de faire les papiers. On a rencontré un couple indien qui avaient choisi cette solution.
- Le vélo est un moyen de transport utilisé par de nombreux voyageurs dans le pays. On en a rencontré beaucoup sur la carretera australe, mais aussi à San Pedro de Atacama. A Pucon, nous avons rencontré un belge installé au Chili qui loue des vélos avec tous les accessoires. Ils sont de bonne qualité (importés de l’Europe). Il peut les envoyer à certains endroits au Chili, comme la vallée de l’Elqui. Voici son site internet : LocAventuras
- Côté Gourmets….
- A Puerto Williams, dîner chez Patty Pusaki. C’est excellent et elle est adorable.
- A Pucon, un restaurant super sympa a ouvert début 2015, Park City. Raffiné, original et très bonne caïprihina.
- A Cerro Castillo, les lomitos servis dans le camion au bord de la route principale sont légendaires dans le coin. Testés et approuvés.
- A San Pedro de Atacama, Europcar a ouvert une agence début 2015, qui loue des pick up 4×4 pour 78 000 pesos les 24h + 6000 pesos l’assurance tout risque. Possibilité de choisir son créneau horaire (par exemple de 11h30 à 11h30). Louer à plusieurs !
- A Valparaiso, il est possible de visiter la ville pendant 2h sur le thème « Graffitis ». C’est une association, « Valpo Street Art tour » qui l’organise. Des jeunes étudiants maîtrisant le sujet vous baladent dans Valpo. Une manière originale de découvrir la ville. Départ tous les jours sur la Plaza Anibal Pinto, avec un jeune portant une casquette « VSA ». Voici le lien.
- Pour les treks, nous avons dégoté :
- l’application (et site internet) Wikiloc. Juste génial : en te géolocalisant, l’application te permet de connaître ton parcours, le dénivelé moyen, la vitesse, etc… Et aussi de le partager en ligne avec les randonneurs du monde entier;
- le site internet Winguru permet de connaître le temps sur des créneaux de 3h : température, couverture nuageuse, pluie et vent. On a trouvé ce site très pratique et relativement fiable.
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
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La Bolivie, voilà un pays bien mystérieux pour nous avant de partir. On lui connaissait le Salar d’Uyuni et l’Altiplano… On a bien senti le choc culturel en rentrant dans le pays, avec les tenues traditionnelles, les 10aines de centimètres en moins et oui, un pays bien plus pauvre que ses voisins. Mais on y a fait de belles rencontres, en passant par des paysages inédits et une petite claque historique à Potosi. On y a passé 2 semaines et on y aurait bien passé 1 mois!
La Bolivie est un pays plus grand que la France, avec des régions très différentes entre l’Altiplano à l’ouest, les vallées à l’est et l’Amazonie au nord. Nous n’avons fait que l’Altiplano.
Culture : tenues traditionnelles et marchés de rue
En Bolivie, une grande partie de la population porte une tenue traditionnelle, notamment les femmes, avec une jupe longue, un pull avec ou sans tablier, 2 longues nattes attachées entre elles à l’extrémité et un baluchon porté sur le dos contenant bébé, nourritures ou tout ce que vous pouvez imaginer. Impressionnant. Les tenues diffèrent légèrement selon les régions, leur permettant de savoir d’où vient chaque personne. Par exemple, les jupes d’Uyuni s’arrêtent un peu au-dessus du genou alors que celles de La Paz sont bien plus longues.
Avec ceci, en Bolivie, il n’y a pas de supermarché : tout s’achète dans la rue. Chacun s’installe sur les trottoirs, ou ambulant en roulotte, pour vendre DE TOUT : du poisson, des perles, des vêtements, des épices, des légumes, du pain, du PQ à l’unité, des câbles électriques.
Le must : le téléphone dans un stand de rue (on a cherché d’où venait la tonalité…) où tu peux appeler en Bolivie et à l’international. Là on en revenait pas !!
Nolwenn
J’ai aimé : les tenues traditionnelles, le magique Salar d’Uyuni, le vrai pain à La Paz et Copacabana, le festin de lama à La Paz, la couleur de la Laguna Colorada dans le Sud Lipez, le choc historique de Potosi, la fanfare des enfants de Potosi, la gentillesse des habitants d’Isla del Sol.
J’ai moins aimé : le mal d’altitude persistent, l’eau tiède voir froide des douches (malgré les « Oui Oui » des boliviens, mais les « Non Non » ça ne marche pas).
Manu
J’ai aimé : les paysages du Salar de Uyuni et du Sud-Lipez !! (parmi mes favoris !) La gentillesse et l’accueil chaleureux des Boliviens. La culture et la tradition bolivienne qui est forte et présente dans leur vie quotidienne. La Paz qui est une capitale finalement assez tranquille.
J’ai moins aimé : Le fait que le travail infantile existe encore dans ce pays. Les déchets balancés naturellement par les fenêtres des bus. L’eau chaude assez rare…
x
Nous avons dépensé 25€ / jour / personne pour un budget initial de 20€. Le séjour de 3 jours dans la région du Salar d’Uyuni et du Sud Lipez nous a coûté 48€ / jour / personne… En restant 2 semaines en Bolivie, nous n’avons pas eu le temps « d’atténuer le choc »!
Si l’on retire ce séjour, nous avons dépensé 16€ / jour / personne .
Côté Repas, nous avons essentiellement mangé dans les boui boui de la rue ou les cocineras (cantines), où des menus entre 10 et 20 bolivianos (1,5€ à 4€) sont servis incluant une soupe et un plat. Nous n’avons pas été malades. N’ayez pas peur ! C’est bon.
Un super resto à La Paz si vous voulez craquer et goûter du lama avec du vin bolivien : Luna’s (289 Sagarnaga).
Vu le prix des hôtels / auberges et la météo bien fraîche de l’Altiplano, nous n’avons dormi qu’en hostal. Et c’était très bien.
Vérifiez si l’eau est vraiment chaude avant de prendre la chambre (pas de complexe, vous ne le regretterez pas) ou encore s’il y a des prises électriques dans votre chambre…
Bonnes adresses
Durant 2 semaines en Bolivie, nous avons passé … plus de 5 heures dans les transports par jour !
Si l’on retire le roadtrip de 3 jours dans le Sud Lipez, on se rapproche plutôt de 3 heures et demi par jour … Quand même !
Essentiellement du bus (encore et encore).
Notre avis
- Encore une fois, le bus est la meilleure solution selon nous. Nous n’avons jamais eu de problèmes, en prenant les bus sur les longues distances, ou en ville. Ca se rapproche très fortement du Mario Kart à La Paz : du jamais vu. Pour les bus longue distance, demandez bien s’il y a des toilettes pour les trajets les plus longs. Ça peut ne pas être le cas.
- Côté voiture, conduire en Bolivie, c’est un sport extrême de par l’état des routes, les violentes intempéries et les chauffeurs fous. A La Paz, n’y pensez même pas. Vous comprendrez en prenant le bus.
- Pour le Salar d’Uyuni et le Sud Lipez, il est quasiment obligatoire de passer par une agence avec un conducteur qui connaît la région : il n’y a quasiment pas de routes, on passe dans des endroits entre roches, neiges, pluies etc… Où il y a très peu d’habitants, pas de réseau téléphonique… Donc on déconseille de louer une voiture, même si c’est une excellente voiture! Notre agence (bien) : Uturunku Travel.
- Sorata est un village à 3-4h de La Paz dans une région magnifique pour les trekkeurs. Si vous cherchez des endroits vierges, sans quasiment aucune indication, dans des vallées bien vertes entourées de sommets enneigés à plus de 6000m, foncez.
- La Bolivie est réputée pour avoir les sommets de 6000m les plus abordables du monde. On a ainsi rencontré pas mal de monde qui en ont gravi (ou tenté!) certains. Une bonne condition physique et une acclimatation de plus d’une semaine à l’altitude sont nécessaires. Mais c’est jouable! Nous, par manque de temps et aussi par problème d’acclimatation à l’altitude pour Nolwenn, on a laissé tomber. Mais ce n’est que partie remise.
- Sur le lac Titicaca, n’hésitez pas à aller sur Isla del Sol, et si vous aimez comme nous le calme et l’authenticité, préférez la Partie Nord de l’Ile. C’est étonnamment peu développé encore niveau tourisme. Les habitants vivent de l’agriculture pour la plupart, et nous avons pu échanger avec eux, voir apprendre quelques mots aymara… Oui !
- Pour le Salar d’Uyuni, les agences alignent leurs prix à 750 bolivianos pour 3 jours. Demandez que soit inclus le sac de couchage pour la nuit à plus de 5 000m…
Un petit conseil en passant…
Notre grand conseil est d’avoir toujours le sourire, d’aborder les gens avec calme et de ne pas les considérer comme des serviteurs comme on l’a vu! Les boliviens sont relativement introvertis, calmes, et pas toujours directs (on comprend en grattant, patience…). Adaptez-vous à leur niveau de confort et de vie… Non, il n’y a pas de PQ dans les toilettes, oui ça s’achète pour 3 centimes à tous les coins de rue…
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
A votre écoute pour toute question ou suggestion.
Le Pérou… Voilà une destination lointaine, dont on connaît généralement le Machu Picchu, les lamas et les bonnets… Stéréotype ? Ce pays, 2 fois plus grand que la France, présente une diversité géographique, avec la célèbre partie andine (sierra) mais aussi les régions amazoniennes (selva) et la côte (costa) ; et diversité culturelle. Bref, il y en a pour tous les goûts. En un mois, nous aurons pu visiter la partie andine et la côte.
Nolwenn
J’ai aimé : découvrir les civilisations pré-colombiennes (chimus, incas,…), le site de Pisac et bien sûr le Machu Picchu, les 6000m du trek de Santa Cruz, la grande diversité culinaire du pays, séjourner à Lima chez la famille de notre ami et découvrir le Lima by night jusqu’à 5h du mat.
J’ai moins aimé : traverser les ponts du chemin de fer vers le Machu Picchu en nocturne, le tourisme agressif nous faisant presque être soulagés de quitter le pays (!!!).
Manu
J’ai aimé : Les ruines Incas : juste splendide ! Les traces des civilizations qui sont un incroyable morceau d’histoire. L’accueil chaleureux des péruviens. La cuisine du pays qui est excellente ! La cordillère blanche qui est juste GRANDIOSE !
J’ai moins aimé : Le manque de tact des vendeurs péruviens, parfois agressifs, parfois harcelants. C’est vraiment LE point noir selon moi, qui à force épuise et ne donne plus envie d’en voir plus.
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Nous avons dépensé 26€ / jour / personne pour un budget initial de 27 €. Nous sommes donc en ligne ! Ouf !
Vu le prix des hôtels / auberges et la météo bien fraîche des Andes, nous n’avons dormi qu’en hostal. A l’exception du trek de Santa Cruz, dans la Cordillère Blanche, où nous avons dormi en tente.
Nous n’avons pas vu de camping au Pérou.
Bonnes adresses
1 mois au Pérou a rimé avec près de 4 heures et demi dans les transports par jour !
Ceci est notamment du à nos 4 nuits de voyage en bus.
Notre avis
- Encore une fois, le bus est la meilleure solution selon nous. Nous n’avons jamais eu de problèmes, en prenant les bus sur les longues distances, ou en ville. En revanche, les chauffeurs sont vraiment FOUS. C’est le pays où il y a le plus de morts sur les routes en Amérique Latine. Donc, on vous conseille quoi qu’il arrive de ne pas voyager avec les compagnies moins chères…
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
A votre écoute pour toute question ou suggestion.
La Colombie, premier pays qui n’était pas prévu dans le planning initial. Belle étape ajoutée par envie et curiosité. Pays immense, riche de part sa culture, sa géographie, sa population. Contrasté, jeune, beau. Etape ultime d’Amérique du Sud, un beau finish !
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Nolwenn
J’ai aimé : Les colombiens, chaleureux, souriants,… Bogota, qui m’a beaucoup étonnée, loin de mes stéréotypes. Le canyon de Chicamocha, le rafting sur le rio Suarez et la beauté de Carthagène.
J’ai moins aimé : le tourisme légèrement agressif de Santa Marta.
Manu
J’ai aimé : La sympathie et l’accueil des Colombiens ! Le rafting un peu limite sur le Rio Suarez, le paysage au Canyon de Chicamocha, le merveilleux Parc de Tayrona !
J’ai moins aimé : pas grand chose à vrai dire … Allez pour trouver quelque chose, un peu déçu par le Rhum Colombien (mais c’est surtout qu’on devient un peu difficile sur le sujet… )
Nous avons dépensé 33€ / jour / personne e pour un budget estimé de 30€. Nous avons effectué quelques achats en « extra » (inclus dans « divers »), en cadeaux pour la familleet pour nous (un hamac!) avant de les donner aux copains à Cuba pour qu’ils ramènent tout ça en France.
Le transport n’est pas très cher en Colombie, équivalent au Pérou et au Chili.
Mais le logement et la nourriture sont assez chers. Malgré 1 nuit sur 3 passée en tente, le budget logement est équivalent au Brésil et à l’Argentine ! Le prix d’une chambre double varie entre 35 000 et 50 000 pesos (13-20€), à l’exception de Carthagène, très chère (70 000 pesos, 27€).
Une mauvaise et une bonne surprise en Colombie : des hôtels chers, mais de nombreux camping !
Dans les grandes villes telles que Bogota et Carthagène, nous avons dormi en hôtel et le reste du temps en tente.
Une nuit en hôtel varie entre 15 et 25 €, alors que le camping nous est revenu à moins de 10€ la nuit.
Bonnes adresses
Nous avons passé un peu moins de 3h par jour dans les transports, majoritairement en bus.
C’est beaucoup moins que le Pérou ou la Bolivie et autant qu’au Chili et en Argentine.
Notre avis
- Encore une fois, le bus est la meilleure solution selon nous. C’est un moyen de transport fiable et très bon marché. En revanche, les trajets peuvent être un peu longs car les bus s’arrêtent régulièrement pour faire monter ou descendre des passagers… Un peu serrés et sans climatisation malgré la chaleur, parfois ça peut être un peu difficile !! A savoir que les routes sont en très bon état et qu’il n’y a vraiment plus autant de problèmes de sécurité avec les bus de nuit.
x - L’avion est aussi une excellente solution en Colombie, de part les distances et le coût peu élevé de la compagnie Viva Colombia. La Colombie est 2 fois plus grande que la France et un billet Carthagène – Bogota nous est revenu à 30€ par personne.
x - Bon plan pour rallier le Panama : il n’y a pas de routes et y aller à pied s’avère relativement dangereux car les FARCs sont très présents. 2 solutions : le bateau ou l’avion.
- Le bateau : ça bouge Beaucoup ! Apparemment, un ferry va bientôt faire la liaison pour un bon prix. Sinon, il est possible de faire des crOisières de 3-5 jours en passant par les îles Blas notamment, magnifiques (pour environ 400 – 500€ par personne).
- L’avion : Merci Viva Colombia ! Nous avons payé 100€ / personne notre billet (incluant le bagage en soute de 23kg). HEUREUX !
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Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
A votre écoute pour toute question ou suggestion.
Cuba, quelle expérience… Difficile de décrire notre vécu au cours de ces 3 semaines. Il faut lire les 2 articles et visionner la vidéo !
Très heureux de l’avoir fait, pas facile, parfois dur, mais riche.
Nolwenn
J’ai aimé : Revoir les copains cracoucass, les mogotes de Viñales, la première baignade dans les Caraïbes à Playa Larga, Playa Pilar, la première plongée du voyage, les fruits succulentissimes, la soirée chez Alexis.
J’ai moins aimé : le contact difficile avec les cubains, la sensation d’être une machine à sou parfois, passer 2h à chercher une bouteille d’eau.
Manu
J’ai aimé : de vraiment se sentir débarquer dans un pays où tout diffère, où l’histoire est importante, de perdre ses repères, de les chercher et ne pas les trouver. Le Rhum, le tabac, les cigares, la musique, les plages, les copains !!
J’ai moins aimé : sentir que l’on n’est pas toujours la bienvenue, se sentir « à part », ne pas pouvoir faire « comme tout le monde » …
Cuba, ou l’explosion du budget ! Nous avons dépensé 48€ / jour / personne contre… 30€ au budget. Impossible à tenir. On aurait pu faire 40€ / jour / personne en ne louant pas de voiture et en nous déplaçant moins. Mais le Cuba des backpackers n’existe pas.
Une nuit en chambre double coûte entre 20 et 30 CUC.
Rappel : 1 CUC = 1 $US.
En 3 semaines, nous avons quasiment toujours dormi en Casa Particular – chez l’habitant (ou en louant l’appartement du-dessus à La Havane), 4 nuits à l’hôtel « All Inclusive » sur l’île de Cayo Coco, 1 nuit test en Campismo et… 1 nuit en tente !!!
L’hôtel All Inclusive à Cayo Coco nous est revenu à 97 CUC / jour pour 2 personnes, tout compris (logement, repas et boissons illimités H24 et quelques activités telles que du bateau, billard, soirée Jazz).
Bonnes adresses
- La Havane : pour vivre au plus près le quotidien des cubains, logez à Havana Centro et pas Havana Vieja (ultra touristique, très beau, mais pas très cubain)
x - Viñales : attention il n’y a pas assez de Casa Particular pour tous les touristes en haute saison ! Pensez à réserver par internet bien à l’avance (car les cubains ne vont pas voir leurs emails tous les jours vu le prix d’internet) ou mieux par téléphone (utilisez Skype de l’étranger!). En hors saison, nous avons eu du mal à trouver une Casa avec 2 chambres.
x - Cayo Coco : il n’y a que des hôtels sur l’île. Réservez avant en passant par internet ou via les agences de voyage sur l’île type Cubanacan. C’est souvent beaucoup plus cher en arrivant directement sur place. Nous avions réservé le moins cher, et par rapport aux autres, il était vraiment pas mal !!!
Nous avons passé en moyenne un peu moins de 2h par jour dans les transports, essentiellement la voiture, louée à 5.
C’est moins que notre moyenne à plus de 3h par jour.
Notre avis
- Louer une voiture sur place est très difficile : il n’y a pas ou peu de voitures disponibles, même hors saison. Louer en amont, sur internet, c’est plus sûr et même souvent moins cher. Et moins fatigant nerveusement ! C’est le meilleur moyen de visiter Cuba, à son rythme, de voir du pays, une vraie liberté d’esprit indispensable selon nous.
x - Il existe quelques bus à Cuba, dont une partie réservée aux touristes et une partie réservée aux cubains. Impossible de se mélanger à la population. Les bus réservés aux touristes ne sont pas des plus pratiques : bon marché et de bonne qualité, ils doivent cependant être réservés plusieurs jours à l’avance, sont limités et ne vont que dans quelques endroits, touristiques. Si vous voulez voir un peu du pays, ça n’est vraiment pas la meilleure solution.
- Communication
- Pour réserver les Casa Particular, au fil de l’eau, le mieux est de téléphoner en achetant une carte téléphonique à un prix modique. Les communications sont très bon marché et il y a des cabines téléphoniques partout.
- Internet n’est accessible que dans les hôtels de luxe et le débit est très faible. Il faut donc s’arranger pour ne pas avoir besoin de se connecter pour quoi que ce soit.
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- Paiement
- Il existe 2 monnaies à Cuba : les CUP ou peso national et les CUC (1 CUC = 1 $US). Les CUP s’obtiennent en bureau de change facilement, et servent pour payer le bus de ville, les glaces ou les restaurants cubains bon marché. Les CUC sont essentiels pour tout le séjour.
- Lorsque vous retirez de l’argent ou payez par carte bancaire, l’état cubain vous prélève 3%. Il est donc intéressant de venir avec du liquide (euro ou dollar).
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Le Panama, voilà un pays inconnu pour nous avant d’y poser les pieds. Et quelle agréable surprise ! Il n’y a pas que le Canal à Panama !!! Des plages et îles paradisiaques, spots de surf et de plongée. Des forêts regorgeant d’espèces inconnues et une vue sur les 2 océans d’un volcan au nord du pays. Bref, impossible de tout faire en 10 jours.
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Nolwenn
J’ai aimé : Découvrir un pays inconnu. Voir des immenses paquebots traverser le canal de Panama. Des rencontres atypiques à Santa Catalina & Santa Marta. Le snorkeling sur l’île de Coiba, SPLENDIDE.
J’ai moins aimé : le coût de la vie et le manque de temps pour visiter le pays.
Manu
J’ai aimé : Arriver dans ce pays non prévu au programme, et se rendre compte qu’il recèle de merveilles ! Qu’il soit encore peu touristique. Ses plages parfaites pour surfer. L’île de Coiba qui est une simple MERVEILLE ! Et n’oublions notre cher compagnon de route, notre Grand Père préféré : le Rhum Abuelo !
J’ai moins aimé : Un peu cher pour des petits budgets …
Le Panama, on ne savait pas trop quel budget définir. Les blogs nous donnaient 30 € / jour / personne. Au final, nous avons dépensé 36€ / jour / personne . En restant un peu plus longtemps, nous pouvions amortir le coût de la vie de Panama City ou la sortie sur l’île de Coiba.
Une chambre double coûte entre 25 et 30 $.
Le dollar est la monnaie officielle du Panama.
Nous avons passé toutes nos nuits en hôtel, puisque nous n’étions pas dans une période propice au camping, en pleine saison des pluies. Et pour avoir vu un orage les premières nuits, on n’y a même plus pensé après !!!
Près des plages ou en montagne, il est facile de camper.
Bonnes adresses
Nous avons passé en moyenne un peu moins de 3h par jour dans les transports, essentiellement du bus.
Notre avis
- Encore une fois, le bus est la meilleure solution selon nous. C’est un moyen de transport fiable et très bon marché. En revanche, les trajets peuvent être un peu longs car les bus s’arrêtent régulièrement pour faire monter ou descendre des passagers… A savoir que les routes sont en très bon état.
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Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
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Le Costa Rica est un pays que nous souhaitions visiter dès notre départ en voyage, entre les montagnes, les plages, les parcs nationaux et le nombre incalculable d’espèces animales. Seul pays au monde n’ayant pas d’armée, le Costa Rica est fier de sa « Pura Vida », à juste titre. En 10 jours, on aura juste eu un aperçu de ce magnifique pays.
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Nolwenn
J’ai aimé : le côté « chasse au trésor » pour voir les aras et animaux du Parc Manuel Antonio par exemple.
J’ai moins aimé : les bus, si peu nombreux et si chers ! Le côté « annexe des US ».
Manu
J’ai aimé : La nature du pays, bien préservée, qui permet d’observer beaucoup d’animaux sauvages dans leur milieu naturel.
J’ai moins aimé : Les transports pas si pratiques, et les prix assez élevés pour le niveau de prestation.
Pour le Costa Rica, nous avions défini un budget de 30 € / jour / personne, d’après les différents blogs de voyageur. Au final, nous avons dépensé 31€ / jour / personne .
Une chambre double coûte entre 10 000 et 15 000 colons (17-25€).
Nous avons passé toutes nos nuits en hôtel, puisque nous n’étions pas dans une période propice au camping, en pleine saison des pluies.
Nous avons passé en moyenne un 2h et demi par jour dans les transports, essentiellement du bus.
Notre avis
- Nous avons essentiellement voyagé en bus, mais clairement, ça n’est pas la meilleure solution selon nous. Le coût du voyage est bas, mais les bus sont peu nombreux et très lents.
- Nous pensons que le mieux serait de louer une voiture, vu la taille du pays, ce qu’il y a à voir et la qualité des routes.
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Nous n’avons aucune prétention, le but étant de partager notre expérience, plutôt roots-freestyle-dernier moment-un peu barge.
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Les Etats-Unis, une étape importante du voyage. Curieux de découvrir la beauté des parcs nationaux du Grand Ouest, de découvrir le rythme de vie des américains dans les villes perdues et de voyager à 4 en voiture, avec le frère de Manu & sa femme.
Nous n’avons pas été déçus : ce voyage fut une vraie aventure et ne nous ne attendions pas à une telle nature. QUEL PAYS MAGNIFIQUE !
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Nolwenn
J’ai aimé : le choc du 1er regard sur le Grand Canyon, la beauté folle des parcs de l’Utah (non mais c’est pas vrai, ça va jamais s’arrêter!!!), Yellowstone, la rencontre avec la famille de caribous à Teton NP, le grizzli à Glacier NP ou les ours à Teton NP et Yosemite.
J’ai moins aimé : le rythme « debout tôt, couché tard », les burgers H24, les incendies dans de nombreux parcs essentiellement dus à la sécheresse.
Manu
J’ai aimé : Les paysages à couper le souffle ! Clairement parmi les plus impressionnants que l’on ait vu ! La facilité à voyager dans le pays aussi. L’accueil et le dynamisme des Américains qui m’a fait changer un peu mon point de vue sur eux.
J’ai moins aimé : Les prix ! Tout est trop cher ! Il faut clairement un gros budget pour voyager là bas. Egalement le côté « Planet America » où l’on sent que tout tourne autour d’eux…
Nous avons dépensé 51€ / jour / personne pour un budget initial de 43€. En divisant par 4 les frais de transport, en campant tous les soirs et en se nourrissant de sandwiches et burgers, difficile de faire mieux !!! Le budget initial a été établi lorsque le taux de change $/€ était à notre avantage (1€ = 1,5$ vs 1€ = 1,1$ lors de notre séjour) et très certainement sous-estimé…
- Pour le transport, nous avons loué une bonne voiture à 24$ / jour, et avons dépensé environ 30$ d’essence / jour. Ce coût total de 54$ / jour a été divisé par 2, puisque nous voyagions à 4, soit 27$ / jour par couple.
- Pour les repas, nous avons mangé essentiellement dans les fast foods (Burger King, Inn&Out, nachos, Mc Do), en prenant rarement des petit-déjeuners.
- Côté logement, c’est simple, nous avons campé 42 nuits sur les 50. Le prix était à régler par emplacement, nous avons donc divisé encore une fois par 2 les frais de logement, étant 2 couples. En moyenne, le prix de la nuit était de 28$, allant jusqu’à 50$ / emplacement à Los Angeles.A San Francisco ou Los Angeles, nous avons utilisé Air BnB, payant en moyenne 50$ / nuit. C’est un bien meilleur rapport qualité / prix que les hôtels!
- Pour les visites, les parcs nationaux sont payants, mais il est possible d’acheter un pass national, valable 1 an pour 1 véhicule au nom de 2 personnes, pour tous les parcs nationaux à… 80$! L’entrée des parcs nationaux se règle par véhicule et non par personne…
Au cours des 50 nuits passées aux Etats-Unis, nous avons planté la tente…41 FOIS ! Oui. Un record.
La raison est double : le prix des chambres était exorbitant (70-100$ min. pour un motel basique) et en plein été, tout était complet (incluant même les campings!). Nous pensions faire un peu de camping et pas mal de motels bon marché, mais non.
Il n’existe d’ailleurs pas de logement type auberge de jeunesse / backpacker aux Etats-Unis. C’est soit camping en RV (camping-car géant proche du bus), soit motel/hôtel. En haute de saison, les prix s’envolent et le logement manquent : nous n’avons jamais vu autant de signe « No vacancy » de toute notre vie. Pensez à bien réserver votre hôtel si vous ne souhaitez pas voyager en tente en saison haute !
Attention, il est quand même possible de voyager sans rien réserver, en pleine saison haute, dans les parcs nationaux les plus visités des Etats-Unis, nous l’avons fait! Il faut aimer camper…
Bons plans
- Dans les grandes villes telles que Los Angeles ou San Francisco, louer une chambre chez l’habitant via Air BnB est une très bonne option/ C’est souvent le moins cher et de loin le meilleur qualité/prix.
- A Las Vegas, le prix des hôtels de luxe est démesurément … bas ! Il suffit de réserver avant votre arrivée, sur des sites tels que Booking. Même au dernier moment. Nous avons payé 40$ la nuit en 4 étoiles, en réservant 2 semaines en avance.
- Dans les parcs nationaux, il existe les campings First come, First served, soit 1er arrivé, 1er servi. Il suffit d’arriver avant 8h ou 10h sur place et d’installer sa tente sur un emplacement libre, ou bientôt libre (en discutant avec les actuels campeurs). Nous l’avons testé et approuvé à Grand Teton, Yellowstone ou Yosemite par exemple.
- Pour les petits budgets en tente, il existe un site internet répertoriant des sites de campings gratuits, plus ou moins tolérés par l’Etat ou des campings à petits prix. Il y a très peu voir aucune infrastructure, mais cela permet de se sauver quand on n’a plus de budget ou que tout est complet (incluant les campings). Ce site internet s’appelle www.freecampsites.net. Testé et approuvé plusieurs fois.
Notre record à ce jour : 5h de transport par jour ! Evidemment, essentiellement en voiture.
Nous avons eu un rythme de fou durant cet été 2015, mais en même temps, nous ne retirerions aucune étape de notre parcours si c’était à refaire…
Notre avis
- Aucune hésitation : les Etats-Unis se visitent en voiture! Le réseau des bus & trains est peu développer, et ne concerne que les grandes villes quasiment. Les parcs nationaux ne sont pas desservis.
Cette section s’adresse à tous les voyageurs !
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A votre écoute pour toute question ou suggestion.
Trop bien, j’adore cette rubrique. En espérant que vous arriviez à mettre à jour la suite : le Pérou, la Bolivie et l’Equateur…avant qu’on y aille…Enfin,ça risque d’être short!
Eh eh ! La Bolivie, c’est fait ! Le Pérou, on va y passer encore 3 semaines… Et l’Equateur, à notre grand regret, nous n’irons pas (cette fois-ci ;)).